LA DEFENSE Traditional Cache

La Calanque d'Aurelle était défendue par une mitrailleuse lourde en batterie sur un poste de tir circulaire accessible par une tranchée de construction italienne creusée dans la roche rouge typique du massif de l'Estérel. La tranchée à était en grande partie maçonnait dont son poste de tir.

Souvenirs de guerre... Pour mieux apprécier qu'aujourd'hui, on vive en paix, tout en honorant la mémoire des soldats tombés au combat.

Le 15 août 1944, les plages varoises, du Lavandou à Saint-Raphaël, étaient le théâtre du deuxième flanc ouvert par les forces alliées pour combattre le IIIe Reich, après le débarquement du 6 juin en Normandie. À voir aujourd'hui la rade d'Agay, la plage d'Anthéor, celle du Dramont, on peine à imaginer ce que fut le déferlement de la 7e armée américaine, comprenant en son sein l'armée B, placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny : 100 000 hommes débarqués de 600 bateaux de transport et 1 270 péniches, sous la protection de 250 navires de guerre ! Nom de code de l'opération : « Dragoon ». La flotte alliée s'était d'abord dirigée sur Gênes pour tromper l'ennemi. Le 14 août au soir, elle met le cap sur la côte provençale. À 8 h du matin, les premières vagues d'assaut s'élancent pour prendre pied sur les plages varoises. Au soir du 15 août, deux têtes de pont sont assurées de part et d'autre de Fréjus. Dans les rangs alliés, on compte un millier de tués et de disparus. Le lendemain, le gros de l'armée B débarque. Les Allemands sont aux abois, le succès du débarquement de Provence est déjà assuré.

Au 25 septembre, jour de la fermeture de la dernière plage varoise, 324 000 hommes, 68 400 véhicules et près de 500 000 tonnes de ravitaillement avaient ainsi été débarqués...