Hatrize est un village lorrain d’environ 820 habitants. Il est situé dans le département de Meurthe et Moselle, dans le bassin de Briey et le canton de Homécourt, à proximité immédiate de la Meuse (accessible notamment par l’autoroute A4 depuis l’échangeur situé sur le ban communal) et de ce que l’on appelle le « sillon mosellan » (axe Metz/Thionville) que l’on rejoint en moins de 15 minutes en voiture. On peut aussi s’y rendre en train puisque Hatrize dispose d’une halte ferroviaire.
Disposant d’un patrimoine historique riche, Hatrize s’enorgueillit aussi d’un cadre de verdure remarquable grâce, notamment, au passage de l’Orne qui y a façonné des paysages admirables et a longtemps été au coeur de l’activité économique du village (présence d’une minoterie jusqu’au milieu des années 80). Mais Hatrize dispose aussi d’un bois communal et de paisibles chemins de balade.
Emblématique de Hatrize, le moulin. Un moulin existe déjà en 1186 car, par un document de cette date, Bertram évêque de Metz atteste que l’abbaye de Saint Martin de Metz est propriétaire en partie de la terre de Hastrise et du moulin. En 1696 il est cédé à Nicolas Petitmaire meunier à Hatrize.
A la révolution française il devient bien national et vendu en 1791. Les propriétaires se succèdent et en 1861 il est acheté par J.B Beaucart. Entre 1905-1910 il est transformé en moulin industriel.
A partir de 1956 les différents moulins de la région fusionnent. Les moulins de Hatrize, propriété Beaucart, et de la Caulre, propriété Loisillon, sont regroupés en société des moulin de Hatrize et de la Caulre. En 1967 nouvelle fusion avec le moulin d’Auboué pour former Minolor. En 1971 Minolor rachète le moulin de Moineville. En 1988 Minolor est absorbé par les Grands Moulins de Paris pour prendre les droits de production de farine. Le moulin de Hatrize fermera en1989.
Il sera repris par un marchand de biens véreux.
Mis en vente par saisie du tribunal de Meaux il sera acquis par un particulier croyant devenir propriétaire d’un petit moulin avec roue à aube logé dans un décor champêtre. La conseil municipal lui sauve la mise en le lui rachetant par droit de préemption.
Sa situation en zone inondable n’en permet aucune reconversion. Devenu friche industrielle,décision est prise de le démanteler tout en conservant quelques traces de l’ancienne installation.