Le PIB, produit intérieur brut, ou GDP (Gross Domestic Product), est un indicateur très souvent utilisé en géographie. Inventé en 1932, il mesure la richesse produite par l’économie d’un pays pour une année donnée. On distinguera le PIB nominal, utilisant la valeur de la monnaie sur la période considérée, du PIB réel, corrigé des effets de l’inflation par rapport à une base de référence.
Ramené au nombre d’habitants, il reflète approximativement le niveau de vie de ces habitants. C’est donc un élément de comparaison intéressant.
La figure suivante met en évidence les écarts de PIB entre les différents pays du monde.
figure 1 : PIB nominal par habitant – 2012
Questions :
A – Quel pays possédait le plus fort PIB nominal par habitant en 2013, avec plus de 112 000 USD par habitant ?
A = somme des lettres du nom de ce pays
B – A quel rang de ce classement 2013 était située la France ?
B = ce rang
C – A quel rang de ce classement 2013 était située l’Allemagne ?
C = ce rang
D – Le PIB possède plusieurs défauts. Dans la liste ci-dessous, combien peuvent lui être reprochés ?
- Il ne tient pas compte des écarts de coût de la vie entre les pays.
- Il ne reflète pas la répartition entre les habitants d’un même pays.
- Exprimé en USD, les différents taux de change affectent sa valeur.
- Il est purement économique et ne reflète pas le niveau de bien-être.
- Il ne tient pas compte des richesses que l’on produit pour soi-même.
D = le nombre de défauts imputable au PIB dans cette liste
Pour pallier certains de ces défauts, un autre indicateur a été inventé en 1990 : l’IDH, indice de développement humain, ou HDI, Human Development Index. Celui-ci tient compte de l’espérance de vie à la naissance, du niveau d’éducation et du niveau de vie (PIB par habitant).
La figure suivante montre les différences d’IDH dans le monde en 2012.
figure 2 : IDH - 2012
On peut identifier quelques différences avec la carte du PIB par habitant, par exemple en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et en Europe.
Questions :
E – Quel pays possédait le plus fort IDH en 2013, avec plus de 0,94 ?
E = somme des lettres du nom de ce pays
F – A quel rang de ce classement 2013 était située la France ?
F = ce rang
G – A quel rang de ce classement 2013 était située l’Allemagne ?
G = ce rang
H – Bien que plus complet que le PIB, l’IDH possède également quelques défauts. Dans la liste ci-dessous, combien peuvent lui être reprochés ?
- Il ne tient pas compte de la disparité liée au genre (féminin, masculin).
- Il ne reflète pas la répartition entre les habitants d’un même pays.
- Il est rejeté par certains états en raison de la complexité de son mode de calcul.
- Il ne tient pas compte de la préservation environnementale.
H = le nombre de défauts imputable à l’IDH dans cette liste
Pour aller encore plus loin et répondre à certains des reproches ci-dessus, un autre indicateur est parfois utilisé : le BNB, Bonheur National Brut, ou GNH, Gross National Happiness.
Inspiré d’un indice préconisé par le roi du Bhoutan en 1972, adopté plus tard par l’ONU, le BNB englobe l’IDH et y ajoute de nombreux autres critères (la croissance, la bonne gouvernance, le développement durable,…).
La figure suivante présente la répartition par pays du BNB en 2013.
figure 3 : carte des pays selon leur BNB - 2013
Questions :
I – Quel pays possédait le plus fort BNB en 2013 (sur la période 2010-12), avec plus de 7,69 ?
I = somme des lettres du nom de ce pays
J – A quel rang de ce classement était située la France ?
J = ce rang
K – A quel rang de ce classement était située l’Allemagne ?
K = ce rang
L – Cet indicateur, plus riche que les précédents, reste toutefois limité. Dans la liste ci-dessous, combien peuvent lui être reprochés ?
- Le bonheur n’est pas quantifiable.
- Il tient compte de trop de critères pour que leur collecte soit comparable d’un pays à l’autre.
- Cet indicateur ne tient pas compte du géocaching.
L = le nombre de défauts imputable au BNB dans cette liste
Heureusement, il existe aussi des cartes tenant compte de ce dernier critère.
figure 4 : géocaches à travers le monde – 2013
Cliquez sur la carte pour observer l’évolution au fil du temps.
Je suggère que soit créé l’indicateur GPH, Géocaches par Habitant, et que celui-ci soit désormais pris en compte dans le calcul du BNB.
Pour l’année 2013, ça donnerait ceci :
En la matière, comme dans d’autres domaines, les français ne sont pas mal classés mais peuvent encore progresser.
Question :
O – En tenant compte du GPH de la France, estimez le nombre de géocaches pour une commune comme Sartrouville, d’une population de 51 713 habitants.
O = la valeur arrondie à l’entier le plus proche de ce nombre.
L’indicateur GPH n’a de sens que si des géocacheurs cherchent et trouvent les géocaches. Alors maintenant que vous avez bien révisé et répondu à toutes les questions, pourquoi ne pas aller faire une petite promenade pour rechercher une petite boîte ?
Celle-ci se trouve aux coordonnées suivantes :
N48°52.XXX E001°59.YYY
avec
XXX = A*(B-C)*H - F
YYY = E – D + G + I + J*L - K
A l'origine, la boîte contenait un logbook, un crayon et des surprises.