Welcome Victor #13 Traditional Cache
Joma80: Après 6 ans d'existence il est temps de laisser la place libre pour d'autres caches.
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(small)
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Boucle d'environ 8Km comportant 14 caches + 1 mystery dédiées à la naissance de notre petit fils. A faire idéalement en VTT ou à pied . Un petit tournevis plat ainsi qu'une pince à épiler pourraient s'avérer utiles ! Une partie de la boucle n'est pas accéssible en voiture (+ou- 1,6Km) !
LES REMPARTS
Cette cache est séparée du château de Mielmont (propriété privée) par l'Orneau, le chemin de fer et la route. Le château fut, durant la seconde guerre mondiale un lieu de résitance connu sous le nom de refuge Jaguar. Un refuge est l'équivalent d'un bataillon. C'est en août 1943 qu'un officier parachuté en Belgique fit connaître les directives élaborées en Angleterre et organisant la Résistance. Sous le commandement du Général J.Pire, le territoire fut divisé en cinq zones, celles-ci en secteurs et ensuite en refuges. Cinq refuges formaient le secteur Sud de la Zone IV couvrant le Centre du pays. Ils s'appelaient Jaguar à Gembloux (et couvrant la région de Gentinnes, Chastre, Walhain-Saint-Paul, Aische-en-Refail, Temploux, Spy, Jemeppe s/S et Sombreffe). D'autres noms : Lynx à Wavre, Panthère à Nivelles, Puma à Marchovelette et Ours à Braine-l'Alleud. Le refuge Jaguar placé sous le commandement de Max Wéry, absorba ensuite Fleurus, Wanfercée-Baulet, Taillis-Pré, Vieux-Campinaire et Farciennes. Son effectif resta longtemps assez confidentiel, une trentaine d'adhérents actifs, de tout bord et de toute confession, jeunes et célibataires en majorité. Mais ses missions furent nombreuses et vitales pour le jour J, celui de la mobilisation générale d'intervention contre l'occupant en retraite. On épinglera la préparation et la protection de plaines pour les parachutages d'armes, munitions et agents radios spécialisés, la mise en dépôts du matériel parachuté, son inventaire et sa sécurisation, le sabotage des voies de communication et préparer la mobilisation future (celle qui sera reçue à Mielmont le 4 septembre 1944). Trois plaines Le secteur du refuge Jaguar se prêtait le mieux aux parachutages. Trois plaines furent validées par Londres et deux utilisées à six reprises : elles s'appelaient Oignon près de la ferme de Géronvillers et identifiée par le message personnel de la BBC : «l'oignon embaume la cuisine », Piano à Aische-en-Refail, « le piano est mécanique », et encore « Mandoline au nord de la ferme de Baudecet à Walhain-Saint-Paul, « la mandoline chante l'amour ». Des parachutages reçus les 12 mars, 13 avril, 1er mai, 28 mai, 5 août et 12 août avec en tout plus de 60 conteneurs ainsi que quatre agents-radios. Des containers cylindriques en tôle de 2 m de haut sur 0,50 m de diamètre et pesant 250 kg, en une seule pièce, parfois en éléments démontables. Réceptionner ces containers, mais encore ? Les enlever rapidement, les placer dans une cache sûre. Il fallait faire vite pour évacuer le matériel, se rendre souvent au dépôt pour l'inventaire, le nettoyage des armes, parfois déménager parce que mal situé, d'accès difficile, repéré par certains, même d'autres groupes de maquisards jaloux de n'avoir rien reçu (c'est arrivé). Les principales caches utilisées ont été les caniveaux à Tongrinne, une galerie souterraine d'une ancienne carrière derrière la ferme de Villeret à Saint-Martin, des caves d'un bâtiment en ruines à Golzinne, une galerie souterraine sous la gare de Mazy où passaient des conduites d'eaux de la CIBE, mais encore un hangar de la ferme Hanoteau à Tongrinne. Le Refuge Jaguar fut prié par l'État-major général de l'Armée Secrète de livrer certaines armes à d'autres unités, même pour le groupe chargé de préserver les installations du port d'Anvers. Une livraison pour le refuge Requin (Marchovelette) se termina dramatiquement. Le 12 juin, le Lieutenant Drèze avait chargé une camionnette, conduite par Albert Bedoret, de mitrailleuses, grenades, cartouches. Ils prirent la route Nivelles-Namur et furent interceptés par des barrages des troupes russo-allemandes entre Les Isnes et Temploux. Si Bedoret échappa, le Lt. Drèze arrêté, torturé à Namur, se limita à avouer le minimum sans aucune dénonciation. Il mourra dans un camp de concentration. source : http://www.lavenir.net/cnt/333705
Additional Hints
(Decrypt)
erasbaprzrag