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marché du trosy clamart Traditional Cache

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miguaine: Bonjour,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 4/2/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Descrição da Geocache:

Marché du trosy clamart

 

Histoire

cpa-fermelacasse-1200

Les premiers actes mentionnant "Claumar" datent de la fin du VIIe siècle.

Il y a bien longtemps…

Les premiers groupes de population s’installent à Clamart dès la Préhistoire, comme l’indique la découverte, dans le bois, d’armes, d’outils en pierre polie et d’un monument mégalithique, « le menhir de Clamart », appelé aussi « Pierre aux Moines » ou « Pierre de Chalais ». Mais le village de Clamart trouve son origine dans les « villas » gallo-romaines. Il représente alors un important domaine foncier composé de grandes fermes entourées de champs, de prés, de vignes et de bois.

De « Claumar » à Clamart

Fin du VIIe siècle

Un acte mentionne pour la première fois l’existence de Clamart sous le nom de « Claumar » ou « Clanmar ».

XIe siècle

Les premiers documents officiels attestent de la présence d’habitants sur le lieu-dit « Clamart ». Serfs et vilains constituent alors le noyau de la population. Les habitations se regroupent autour de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le bourg se divise en quatre seigneuries (les fiefs Chef-de-Ville, de Clamart, de l’Hôtel-Dieu et Saint-Martin) qui forment des centres économiques indépendants et des unités juridiques distinctes.
Les premiers actes évoquant Clamart sont contenus dans les archives du prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs. Ce monastère dépendant de l’abbaye de Cluny possédait d’imposants biens dans la région parisienne et notamment à Clamart, entre 1079 et 1096.

Grandes armes de la ville de Clamart

blasonclamartBlason - D’azur au chevron d’or accompagné de trois roses d’argent, deux en chef, une en pointe.
Ornements extérieurs - L’écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et couverte de sable, est soutenu par un cep de vigne à deux sarments d’or, fruités chacun de trois grappes d’or.
Symbolique de la composition - Le blason représente les armes de Jean de Livres, seigneur de Clamart au XVe siècle. La couronne murale est le symbole que portaient les déesses grecques tutélaires des cités, repris par les villes depuis l’Empire. Le cep de vigne illustre l’ancienne prospérité de la commune.

1337-1453

Clamart subit de plein fouet les désastres de la guerre de Cent Ans. Le village est décimé par la peste et les batailles successives. Malgré tout, le bourg se repeuple rapidement et compte plus de 500 habitants en 1470. Certains seigneurs et bourgeois, attirés par la proximité du bois de Meudon, s’installent dans la région. La forêt de Clamart devient alors le lieu favori des chasses à courre de la noblesse.

De la Fronde aux villégiatures royales

XVIe siècle

Le village est pris dans la tourmente des batailles. Les guerres de Religion entre protestants et catholiques dévastent maisons et cultures.

1649

Clamart est saccagé par les révoltes de la Fronde. Quelques années plus tard, Abel Servien, baron de Meudon et surintendant des finances de Louis XIV, réunit les fiefs de Saint-Martin-des-Champs, de l’Hôtel-Dieu et de Clamart au domaine de Meudon. Devenant le seigneur de Clamart, Servien entoure ses possessions d’un mur encore visible aujourd’hui près de la cité Boigues (rue du Sud). Les Clamartois perdent alors les terrains communaux dont ils tiraient des ressources. Le village devient un lieu de villégiature pour les Parisiens. À la mort du baron, Louvois, ministre de Louis XIV, achète le domaine de Meudon. Il achève d’entourer le parc et construit les portes de Fleury, de Clamart, de Châtillon, de Trivaux et de Verrières, aujourd’hui disparues.

1695

Louis XIV, séduit par la magnificence du domaine de Meudon, rachète la propriété pour son fils. Louis XV puis Louis XVI viennent chasser régulièrement dans le parc. La beauté des jardins et des bois de Clamart, renommés jusqu’à Paris, attire de nouveaux habitants. Le village se dote de ses premières écoles à la fin du XVIIe siècle.

Clamart dans la tempête révolutionnaire

1787

Un édit provoque une réorganisation administrative. Clamart dispose d’une assemblée municipale comprenant le seigneur, le curé, le syndic chargé de l’exécution des décisions prises et de membres élus par la communauté.

1789

Les Clamartois se réunissent sous l’assemblée municipale et rédigent leur cahier de doléances pour les états généraux. Pendant la Révolution, la municipalité accueille avec enthousiasme les décisions et réformes du gouvernement de Paris.

Le 1er avril 1790

Clamart se constitue sur les bases de l’autonomie communale. Les habitants ont acquis le droit de s’occuper eux-mêmes des affaires de leur village. La municipalité constitue une garde nationale afin d’assurer le respect des nouveaux règlements.

1794

La Terreur gagne Clamart. Le 27 mars, le Comité de surveillance donne l’ordre d’arrêter le philosophe Condorcet qui avait fait une halte au relais de poste situé au 9, rue Chef de Ville. On change le nom des rues, qui rappelait trop les heures glorieuses de l’aristocratie. La chute de Robespierre amène finalement une nouvelle orientation politique. L’agitation révolutionnaire cesse.

1831

Élection du premier Maire de Clamart, Denis Gogue, qui assurera cette fonction jusqu’en 1854.

Du village à la ville

C’est l’époque des grands changements.

1840

Ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Versailles, reliant Clamart à Paris.

Place de la Mairie avant 1920Place de la Mairie avant 1920Image Archives municipales

1842

La Mairie s’installe dans ses bâtiments actuels. La rue Chef de Ville et la rue du Trosy constituent le centre du village. Clamart s’urbanise et se modernise. On trace la rue de Paris (le haut de l’actuelle avenue Jean Jaurès) et l’avenue Paul Vaillant-Couturier. Des habitations sortent de terre des deux côtés du nouveau chemin. Couvrir les maisons de chaume est désormais interdit. On réalise un plan d’alignement des rues.

1865

La commune reçoit le télégraphe.

1867

La ville est alimentée en eau de la Seine. On installe l’éclairage au gaz.

1868

Le ruisseau de Clamart est transformé en égout, les chemins vicinaux en chemins carrossables pour les besoins de l’exploitation agricole.

1869

Un terrain est acquis sur le plateau pour établir un nouveau cimetière et une bibliothèque municipale est créée. Clamart accueille de nombreux ouvriers travaillant dans les carrières de pierre et sur le chantier du chemin de fer Paris-Brest.
Les Parisiens sont de plus en plus nombreux à s’installer à Clamart, qui passe de 1 220 habitants, en 1831, à 1 760 habitants, en 1851.

1870

La France de Napoléon III est en guerre contre les Prussiens. Le 18 septembre, les troupes françaises prennent possession de la plaine de Clamart, qui représente un site stratégique.
Les troupes allemandes s’emparent du village et du bois de Clamart. La commune est ravagée par les combats et beaucoup de Clamartois abandonnent leurs maisons. La misère s’installe.

Pendant la guerre civile de 1871

La ville est dévastée par les canons des forts d’Issy et de Vanves et par ceux installés sur les fortifications qui enserrent Paris.

Vers une ville moderne

Après les troubles des années 1870-71, Clamart se reconstruit peu à peu et devient un lieu de villégiature attirant la générosité d’habitants de passage. Ainsi, sont fondés l’hospice Ferrari et la crèche Sainte-Émilie.

Le porche d'entréeImage Archives municipales

En 1901, Clamart compte 7 200 habitants. Le quartier du Jardin Parisien se construit vers 1907, celui de la gare se développe, entraînant la construction du groupe scolaire Jules Ferry en 1908.

Dans les années 1920, de nombreux immigrants, notamment des rescapés du génocide arménien, s’installent à Clamart et travaillent dans les usines d’Issy-les-Moulineaux. Puis, dans les années 1960-70, ils développent l’industrie du tricot. Une véritable dynamique anime alors le secteur de la maille à Clamart. Aujourd’hui encore, la ville compte quelques entreprises – souvent familiales – de « tricoteurs ».

Dès la déclaration de la guerre de 1914-1918, 4 000 Clamartois partent se réfugier en province. Le territoire reste indemne mais près de 500 habitants périssent lors du conflit. Pendant la guerre, la population continue de s’accroître (11 200 en 1911, 12 200 en 1915) en raison de la venue de réfugiés du Nord, de la création de nombreuses usines de guerre (Issy, Boulogne) et de la cherté des logements parisiens.

Gare de Clamart - La nouvelle gare de 1903Gare de 1903 et sa grande marquiseImage Archives municipalesLa commune change de physionomie : des pavillons de tous styles remplacent les champs. Entre 1920 et 1930, des lotissements apparaissent au Petit Clamart. On passe de 2 391 maisons, en 1921, à 6 005, en 1936.
L’augmentation de la population (15 000 en 1921, 30 000 en 1931) entraîne la création de nombreux services publics : groupes scolaires du Petit Clamart (1922), des Rochers (1927), Maison Blanche (1930), école au Jardin Parisien (1937). Entre 1920 et 1936, les rues sont équipées d’égouts et de canalisations d’eau, de gaz et d’électricité. Les tramways à chevaux sont remplacés par des tramways électriques et des autobus. Dans les années 1930, la ville est touchée par la crise économique. Le nombre de chômeurs s’accroît (410 en 1934, 820 en 1936, 1 020 en 1938).

Clamart pendant la guerre de 1939-1945

cpa-liberation-01-1200cLibération de ClamartLa déclaration de guerre du 1er septembre 1939 suscite à nouveau le départ de nombreux Clamartois. Le conseil municipal est suspendu par un décret du 5 octobre 1939 et remplacé par une délégation spéciale. Celle-ci crée un Comité central d’entraide et de solidarité.
Dès le 14 juin 1940, l’armée allemande occupe le Petit Clamart et l’hôpital Percy. Plusieurs bombes touchent les quartiers proches de l’aérodrome de Villacoublay.
Le 19 août 1944, les mouvements de résistants se soulèvent à Paris. Les Clamartois suivent. Mais les Allemands encore présents au Petit Clamart répriment l’insurrection. Un monument érigé devant le groupe scolaire du Soleil Levant (Jardin Parisien) perpétue le souvenir du massacre.
Le soir du 24 août, les blindés français font leur apparition au Petit Clamart et libèrent la ville. Le lendemain, une délégation des mouvements de la Résistance demande au Maire de se retirer. Une assemblée locale provisoire composée des membres survivants du conseil de 1939 et de ceux du comité local de résistance tient sa première séance le 29 août. Le monument aux morts de l’ancien cimetière honore 200 soldats disparus, 1 020 Clamartois furent emprisonnés.

De 1945 à nos jours

Au lendemain de la guerre, Clamart se reconstruit. L’office public d’habitations à loyer modéré (OPHLM) est créé le 25 août 1949. Les premiers logements de la Plaine sont livrés en 1953 et régulièrement jusqu’en 1964. Sur le Bas Clamart sont créés le dispensaire municipal et le stade Hunebelle, du nom du maire de Clamart (1856 à 1900) qui détient le record de longévité à cette fonction.

Le 1er juin 1961, Clamart vit un événement dramatique. Le quartier situé près d’Issy-les-
Moulineaux, construit en partie sur d’anciens puits et galeries de carrières, s’effondre par endroits. Plusieurs maisons sont englouties et le bilan est de 21 morts.

Le 22 août 1962, nouveau drame. La France entière entend parler de Clamart : le général de Gaulle échappe à un attentat. À l’issue d’un conseil des ministres, la DS du Président de la République traverse la ville pour rejoindre l’aérodrome de Villacoublay. Le cortège essuie deux fusillades au niveau du carrefour de Petit Clamart (rue du Pavé Blanc et avenue du Général de Gaulle). Malgré les 150 impacts de balles relevés, personne n’est blessé. Les auteurs sont arrêtés quelques jours plus tard.Entre 1960 et 1980, la ville se dote de nouveaux équipements : la cité La Garenne Trivaux, le groupe scolaire du Petit Clamart (1964), le gymnase et l’annexe de la mairie à la cité de la Plaine (1964-1966), l’annexe de la bibliothèque au Pavé Blanc (1970), la bibliothèque La Garenne et la piscine municipale (1972), le conservatoire de musique et de danse, etc.

En 1976, le centre culturel Jean Arp ouvre ses portes. Entièrement rénové en 2006, le théâtre s’étoffe d’une nouvelle salle de cinéma, inaugurée par l’actrice Jeanne Moreau et qui porte son nom.

Le 24 février 1982, le premier bébé-éprouvette français, Amandine, voit le jour à l’hôpital Antoine Béclère, grâce à l’équipe du professeur René Frydman.

Depuis 2001, la ville se dote d’équipements publics modernes qui faisaient défaut. Elle compte deux nouvelles maisons de quartier, au Petit Clamart (2005) et au Jardin Parisien, la médiathèque La Buanderie-Anne Capezzuoli (2006) située dans l’ancienne blanchisserie de l’hospice Ferrari, entièrement réhabilitée, et la médiathèque François Mitterrand, située sur le Haut Clamart. Auxquelles s’ajoutent la salle des fêtes municipale, place Jules Hunebelle (2007), le gymnase Hunebelle et la salle de gymnastique Emilie Le Pennec.

Le 11 novembre 2004, le décès du dirigeant palestinien Yasser Arafat à l’hôpital d’instruction des armées Percy place Clamart sous les projecteurs du monde entier.

Depuis janvier 2005, Clamart fait partie, avec les villes de Bagneux, Malakoff et Fontenay-aux-Roses, de la Communauté d’agglomération Sud de Seine. Aujourd’hui, la commune compte 51 572 habitants et près de 300 associations.

Après un recul entre 1976 et 1990, la population augmente de façon régulière. Forte de quelques sites attirants, la ville a été le cadre de tournages de films comme Le Placard de Francis Veber au stade Hunebelle ; Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet au parc et collège Maison Blanche ; Contreenquête (titre original : Lettre d’un tueur), réalisé par Franck Mancuso avec Jean Dujardin dans le Bois de Clamart et près de l’étang de la Garenne.

Additional Hints (Decrypt)

Nggragvba à yn ibvgher...ryyr crhg êger erzbedhér...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)