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Montferrier-Un piton volcanique EarthCache

Hidden : 4/13/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


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L'histoire
Dès le début du XVIIIème siècle, Guillaume Rivière, signalait sur la cime d’une montagne près de Gabian « quantité de pierres ponces, qui surnagent l’eau, et une carriere dont presque la moitié est de cette pierre ponce » (mémoire du 2 avril 1716). Membre de la Société royale des Sciences de Montpellier, le docteur Rivière avait été attiré dans ces contrées reculées par la célèbre fontaine d’huile de pétrole découverte en 1605. Si le mot n’apparaît pas dans son mémoire, il pressent que les collines de Cadablès, de Saint Hilaire et de Sainte Marthe ont une origine volcanique.

Trente ans plus tard, Gabriel-François Venel, médecin et chimiste né à Tourbes en 1723, signale, sur les collines de Montredon (Tourbes) et de Péret, des amas de pierres ponces et de lave. « Ces pierres ponces annoncent le voisinage d’un feu souterrain, qui peut avoir été ou n’être plus, ou être assez profond et sous les mers mêmes de cette côte, lit-on dans un mémoire de 1749. Les huiles, les soufres et les bitumes dont ce terrain abonde, annoncent bien aussi des feux peu éloignés. Que sait-on si par des veines secrètes, quelque branche des volcans, l’Ethna, le Vésuve, les Strongyles, ne s’étend pas sous cette côte de la Méditerranée, depuis l’Italie jusqu’au Détroit de Gibraltar ? »

Les recherches, dès lors, se multiplient qui permettent au chimiste Jacques Montet de lire à l’Assemblée publique de la Société royale de Montpellier, le 27 avril 1766, un important Mémoire sur un grand nombre de volcans éteints, qu’on trouve dans le Bas-Languedoc. Trois ans plus tôt, une visite chez le marquis de Montferrier lui fait découvrir que toute la colline supportant le château est parsemée de roches volcaniques. « Voilà donc, écrit-il, la nature des pierres noires qui font partie du pavé de Montpellier. »

Les origines
Le volcanisme de Montferrier date de -25 à -20 millions d’années. Il est contemporain de la tectonique en distension qui a provoqué l’ouverture de la Méditerranée. C’est l’amincissement de la croûte terrestre qui permet les remontées volcaniques dans les fractures. Les nodules de péridotites, roches ultrabasiques du manteau supérieur de la Terre, attestent de l’origine profonde du volcanisme. Les orgues sont dues au refroidissement rapide en surface de la lave.

Peu de laves ont été émises, mais des projections de blocs et cendres, poussées par les gaz, se sont accumulées pour finalement boucher la cheminée volcanique.

On retrouve à plusieurs endroits, dans le vieux village, des traces de ce volcan. L’église [RP1] et quelques autres maisons ont des orgues volcaniques au niveau de leurs fondations. Des murs contiennent des briques en roche volcanique. A 2 endroits dans le parc [RP2 et RP3], une brèche volcanique rouge montre des blocs d’origine profonde (basalte) et superficielle (grès.)

Le lexique
Orgues volcaniques
Les orgues (par analogie avec l'instrument) ou les colonnes volcaniques sont une formation géologique composée de colonnes régulières. Elle résulte de la solidification et de la contraction thermique d'une coulée basaltique peu de temps après son émission. La partie inférieure, qui se refroidit ou s'assèche plus lentement, se fracture de la surface vers la profondeur sous formes de prismes sub-verticaux à section hexagonale d'ordre décimétrique. Ces colonnes sont surmontées d'une zone de petits prismes moins réguliers (ou « faux prisme ») pouvant s'associer en gerbes.

La genèse des orgues a été mise en équation par Lucas Goehring et ses collègues de l'Université de Toronto. La loi d'échelle mise en évidence relie la largeur entre deux fissures aux propriétés du milieu et au flux de chaleur ou d'humidité. Elle est vérifiée avec un modèle basé sur de la fécule de maïs qui se comporte comme de la lave.

Lapilli
Les lapilli, pluriel du latin lapillus qui signifie en français « petite pierre » et de l'italien lapillo, sont un type d'éjecta, des fragments de lave éjectés par les volcans. La taille des lapilli est comprise entre 2 et 30 millimètres ou entre 2 et 64 millimètres selon les classifications.

L'empilement de lapilli forme des couches meubles appelées lapilli mais également pouzzolane.

La roche formée par compaction des lapilli se nomme tuf.

Bombe volcanique
Une bombe volcanique est un fragment projeté de lave, de plus de 64 mm de diamètre, provenant de la fragmentation d'un magma émis lors d'une éruption volcanique.

Elles refroidissent avant de toucher le sol. Des bombes laviques peuvent être projetées à plusieurs kilomètres, et elles acquièrent ensuite leurs formes durant leur envol.

Elles peuvent être très grosses : en 1935 l'éruption du volcan Asama au Japon, a expédié des bombes de 5 à 6 mètres de diamètre, à des distances de 600 m du cratère.

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1. Comment sont créées les orgues volcaniques ?
2. Quelle est la taille moyenne des orgues au point de référence 1 ?
3. Que peut-on voir incrusté dans la roche au point de référence 2 ? Quelle est sa taille approximative ?
4. [Optionnel] Une photo de vous et/ou de votre GPS sur un des sites (à inclure dans le log.)

English

The history
From the beginning of the eighteenth century, Guillaume Rivière, reported on the top of a mountain near Gabian "amount of pumice, which float in water, and a career which is almost half of that pumice" (dissertation 2 April 1716). Fellow of the Société royale des Sciences de Montpellier, Dr. Rivière had been attracted in these remote areas by the famous fountain petroleum oil discovered in 1605. If the word does not appear in his dissertation, he sensed that the hills Cadablès, Saint Hilaire and Sainte Marthe have a volcanic origin.

Thirty years later, Gabriel-François Venel, doctor and chemist born in Tourbes in 1723, reports, on the hills of Montredon (Tourbes) and Péret, pumice and lava pile. « These pumice announce the vicinity of an underground fire, which may have been, or no longer, or be deep enough and under the same sea of the coast, we read in a 1749 dissertation. Oils, sulphurs and bitumens which this land abounds, as well announce some distant fires. What do we know if by secret veins, some branch of volcanoes, the Ethna, Vesuvius, the Strongyles, does not extend in this side of the Mediterranean, from Italy to the Strait of Gibraltar? »

The research therefore multiply that allow the chemist Jacques Montet read at the Assemblée publique de la Société royale de Montpellier, April 27, 1766, an important dissertation on many extinct volcanoes found in the Bas-Languedoc. Three years earlier, a visit to the Marquis de Montferrier he discovered that all the hill that supports the castle is dotted with volcanic rocks. "So, he writes, the nature of black stones that are part of the pavement of Montpellier. »

Background
Volcanism of Montferrier date of -25 to -20,000,000 years. It is contemporary with the tectonics in distension that caused the opening of the Mediterranean. This is the thinning of the Earth's crust that allows the volcanic lifts in fractures. peridotitic, ultramafic rocks of the upper mantle of the Earth, attest to the deep origin of the volcanism. The columns are due to rapid surface cooling lava.

Few lava were issued, but projections blocks and ash, pushed by the gas ware accumulated and finally clog the volcanic vent.

We can found in several places in the old town, traces of this volcano. The church [RP1] and a few other houses have volcanic columns at their foundations. Walls contain brick of volcanic rock. At 2 locations in the park [RP2 and RP3], a red volcanic gap shows deep blocks (basalt) and superficial blocks (sandstone).

The lexicon
Columnar basalt
During the cooling of a thick lava flow, contractional joints or fractures form. If a flow cools relatively rapidly, significant contraction forces build up. While a flow can shrink in the vertical dimension without fracturing, it can't easily accommodate shrinking in the horizontal direction unless cracks form; the extensive fracture network that develops results in the formation of columns.

The topology of the lateral shapes of these columns can broadly be classed as a random cellular network. These structures are predominantly hexagonal in cross-section, but polygons with three to twelve or more sides can be observed. The size of the columns depends loosely on the rate of cooling; very rapid cooling may result in very small (less than 1 cm diameter) columns, while slow cooling is more likely to produce large columns.

Lapilli
Lapilli is a size classification term for tephra, which is material that falls out of the air during a volcanic eruption. Lapilli (singular: lapillus) means "little stones" in Latin.

By definition lapilli range from 2 to 64 mm (0.08 to 2.52 in) in diameter. A pyroclastic particle greater than 64 mm in diameter is known as a volcanic bomb when molten, or a volcanic block when solid. Pyroclastic material with particles less than 2 mm in diameter is referred to as volcanic ash.

Volcanic bomb
A volcanic bomb is a mass of molten rock (tephra) larger than 64 mm (2.5 inches) in diameter, formed when a volcano ejects viscous fragments of lava during an eruption.

They cool into solid fragments before they reach the ground. Because volcanic bombs cool after they leave the volcano, they do not have grains making them extrusive igneous rocks.

Volcanic bombs can be thrown many kilometres from an erupting vent, and often acquire aerodynamic shapes during their flight.

Bombs can be extremely large; the 1935 eruption of Mount Asama in Japan expelled bombs measuring 5–6 m in diameter up to 600 m from the vent.

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1. How are created basalt columns?
2. What is the average size of the columns at the reference point 1?
3. What can be seen embedded in the rock at the reference point 2? What is the approximate size?
4. [Optional] A picture of you and/or your GPS (to be included to the log)

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