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Mairie d'Yvetot Traditional Cache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Groundspeak Volunteer Reviewer

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Hidden : 4/15/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

C'est une Nano ne contenant que le Logbook, prevoyez donc un stylo, attention aux heures de sorties de classes, il y'a de jeunes moldus en quantité.


Yvetot d'hier et d'aujourd'hui

 


 

La création du bourg d'Yvetot semble remonter à l'époque des invasions normandes. Au premier millénaire, les descendants des Calètes, qui peuplaient alors la région, se résignent à accepter les Normands qui pillaient les côtes depuis des années.
Yvetot tirerait son nom, semble-t-il, d'un petit bourg nommé Ivetofta, situé en Scanie, province suédoise entre la Baltique et la région des lacs suédois. Son nom est composé d'Ivar, nom du chef d'Ivetofta, et du suffixe « topt », signifiant domaine ou terre. D'où les dérivés « YVE » et « TOT », terre d'Ivar. On pense que lors des invasions normandes, Ivar aurait obtenu en fief cette terre cauchoise.
La légende rapporte qu'un certain Gautier d'Yvetot, seigneur et chambellan du Roi Clotaire 1er, pris la fuite suite au mécontentement du Roi. Il s'exila en Orient pour combattre. Dix années plus tard, couvert de gloire, et supposant la colère de Clotaire 1er apaisée, il alla retrouver le Roi à Soissons. Bien qu'ils se trouvaient dans une chapelle, la rancune du Roi le poussa à saisir son épée et tuer Gautier.
Pour éviter l'excommunication pour l'assassinat de Gautier, le Roi s'empressa d'ériger, en mars 558, la seigneurie d'Yvetot en royaume, en faveur des héritiers successeurs de Gautier. Yvetot devint en quelques sortes un paradis fiscal, un territoire enclavé dans le royaume de France avec ses exemptions et ses privilèges. Tout cela créa une certaine prospérité à Yvetot, qui attirait les artisans et commerçants par ses avantages.



Puis vint le 18 novembre 1789, date à laquelle le corps municipal donna sa pleine adhésion à l'abolition des privilèges pour lesquels les rois avaient tant lutté tout au long des siècles. Une nouvelle ère s'ouvrit pour Yvetot qui devint le siège d'une sous préfecture de 1800 à 1926.
Comme bien des cités normandes composées de modestes demeures en bois recouvertes en chaume, Yvetot, au cours de son histoire, a gravement souffert du feu. Comme lors de la conquête anglaise au XVe siècle. Donnée à un capitaine anglais, Holland, la ville fut en partie pillée et brûlée. Autre incendie en 1589, lors de la bataille livrée par Henri IV contre les troupes des ducs de Mayenne et de Guise. Il faut sauter encore un siècle pour arriver aux deux autres incendies qui eurent lieu en 1680 et 1688, et qui ravagèrent le bourg, brûlant 280 maisons. La reconstruction fut l'œuvre du marquis d'Albon qui dota alors la ville de mares servant à combattre les incendies.
Au XVIIIe siècle, du fait de sa population nombreuse pour l'époque, Yvetot disposait d'une main d'œuvre importante qui permit la création puis le développement d'activités textiles. C'est ainsi qu'environ 4000 personnes furent occupées à des fabrications de tissage artisanal, toiles et draps tout en étant un centre de marché agricole.



Forte de son expérience commerciale dans un pays semi rural et semi industrialisé, la ville continue son expansion. Le train entre en gare à Yvetot en 1847. Dans le même temps, l'enseignement public s'organise. Les plus petites communes ont leur école, et il en existe plusieurs sur Yvetot. En 1826 se crée un « petit séminaire » devenu institution ecclésiastique, dont plusieurs élèves marqueront notre histoire. On peut citer, notamment, Guy de Maupassant, Pierre Beaucousin ou Raymond Mensire.
Au XIXe siècle, l'industrie du tissage et de la filature reste importante, mais on constate un déclin de ces fabriques qui se délocalisent dans les vallées bénéficiant de cours d'eau. Au cours de ce siècle se crée également une industrie qui subsiste encore de nos jours : l'imprimerie.
Durant le XXe siècle, les activités de filature et de tissage laissent place à l'industrie de la confection qui connaîtra à son tour une crise importante vers les années 90.

En juin 1940, Yvetot connaît à nouveau la destruction. Un incendie consume à nouveau le centre. La Seconde Guerre Mondiale laisse derrière elle ruines et maisons calcinées.








 

Après la difficile époque de la reconstruction, un nouvel urbanisme permet de donner un visage moderne au centre d'Yvetot, construit en pierre et couvert de tuiles, desservi par des rues, places et avenues plus aérées, avec sur le Mail de nouveaux espaces dominés par le campanile de la célèbre église ronde, construite en 1956.

De nos jours, Yvetot est le centre économique du canton et de la communauté de communes où s'installent de nombreuses entreprises, ainsi que dans les villages voisins.

Additional Hints (Decrypt)

Har sbvf vpv, ra snpr, wr zr yèir à 15u00.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)