Située à un carrefour de routes menant à Bordeaux, Toulouse et vers l’Espagne, Bazas se développe au cours de sa longue histoire grâce à ses activités administratives, religieuses, judiciaires et commerciales.
La découverte de vestiges du Premier Âge du Fer atteste l’occupation du site dès le Ve siècle av. J.-C. On doit à la tribu des Vasates la création de l’oppidum de Cossio à partir duquel se développe une cité fortifiée qui accueille le siège d’un évêché dès le Ve siècle. Au cours du Moyen Age, l’évêque de Bazas partage son pouvoir sur les environs avec une jurade et l’administration royale anglaise, puis française après la guerre de Cent Ans.
Placée au croisement de grandes routes, la ville devient au fil du temps un rendez-vous essentiel pour les marchands de la région, ainsi que pour les pèlerins qui se rendent à Compostelle.
C’est aussi un important centre judiciaire ; un présidial y est installé au milieu du XVIe siècle. A cette époque sévissent les guerres de religion et Bazas est attaquée par les protestants qui ravagent la cathédrale.
La Révolution française entraîne la suppression de la plupart des activités administratives, religieuses et judiciaires de Bazas, mais cette commune devient une sous-préfecture de la Gironde au début du XIXe siècle ; elle conserve ce statut jusqu’en 1926.
De nos jours, la ville demeure un centre commercial actif. Elle s’est également dotée de plusieurs zones industrielles qui regroupent des entreprises de traitement du bois, métallurgie, céramique, haute technologie et agroalimentaires. Depuis la fin du XXe siècle, Bazas s’agrandit vers l’ouest et le nord par la construction de lotissements pavillonnaires.
De nombreuses traditions anciennes perdurent à Bazas, par exemple la fête des Bœufs gras et la fête de la Palombe.