C’est le 27 mai 1942 que tout commence. Deux officiers de Londres sont chargés de recruter des combattants susceptibles de faire naître la résistance dans la région. À Bohain, Mennevret, Vaux Andigny, Escaufourt, des volontaires se lèvent et contactent à leur tour d’autres hommes. Les groupes ainsi formés sont chargés de repérer, cartographier les endroits favorables à la réception des parachutages. Et c’est le 2 janvier qu’est effectué le premier parachutage à la Haie Méneresse. Malheureusement après ce premier parachutage, on assiste aux premières arrestations et déportations. L’abbé Moret échappe à l’arrestation et prend le commandement de la région avec quelques adjoints Commence alors la phase « sabotages » notamment sur les voies de chemin de fer.
Toute la matinée du 2 septembre 1944, des combats font rage et on compte plusieurs blessés. Le colonel Bastien fait alors appel à l’aviation américaine pour intimider l’ennemi. Les Allemands se replient en abandonnant leurs blessés et leurs matériels. Une victoire importante pour le Maquis qui part alors aider à la libération des villes voisines
A ce jour, ils ne sont plus que quelques-uns présents devant le mémorial réunis autour du président de l’Amicale chaque premier dimanche de septembre.