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#1 – BAYON – Résidence Saint Charles Traditional Cache

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Coco&Papa: Merci à tous pour vos logs, cette série commence à dater et mérite une bonne retraite. Le site est libre pour l'imagination de nouveaux Géocacheurs. Amitiés Géeocachées. C&P.

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Hidden : 5/16/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Vers la fin de l'année 1899, Monsieur de BOUVIER, décida de fonder un "hospice"
à Bayon. Il résidait l'été dans la capitale du bayonnais.
Pour en assurer la gestion, il fit appel à la Congrégation des Sœurs de St Charles de Nancy, connues pour leur dévouement et leur spécificité de "SŒURS HOSPITALIÈRES".


Les Tiercelins de 1629 à 1789-1791

Au cours de transformations opérées vers 1880 dans l’ancien bâtiment des Tiercelins (actuellement Résidence Saint-Charles) par un des derniers possesseurs, on découvrit l’inscription suivante, encadrée d’un charmant cartouche sculpté du XVIIème siècle :

« Charles-Alexandre sire et Duc de Croy, prince et mareschal héréditaire du Saint-Empire. Souverain de Fenestrages Seigneur de ce lieu et ayant vécu en l’an 1608 au bourg de Paelay province de Guisdalle au Royaume Descosse, Limage de Nostre Dame brisée par les hérétiques, voua alors de replacer ceste à lhoneur de la Royne des cieulx en la ville de sa naissance. Anno 1619. »

Cette inscription était probablement placée jadis dans l’intérieur de la chapelle du couvent, dédiée à Notre-Dame de Consolation et rappelait le voeu fait par Charles Alexandre de Croy. Ce fut vraisemblablement pour l’exécution de ce voeu que ce seigneur songea à faire venir des religieux Tiercelins à Bayon, et à placer leur chapelle sous l’invocation de la Sainte-Vierge.

En conséquence, il fit adresser au duc de Lorraine Henri II une supplique que le souverain accueillit favorablement, et par lettres patentes du 28 mai 1623 autorisa les R.R. Tiercelins à s’établir à Bayon (dans l’ancien château-fort, à la place du château actuel).

Voici le texte de cette autorisation :

« Henry, par la grâce de Dieu, duc de Lorraine, marchis, duc de Calabre etc. à tous ceux que les présentes verront, salut. Nos chers et bien aymés les R.R. P.P. Supérieurs de la Congrégation de l’estroicte observance du tiers ordre de Saint-François nous ont représenté qu’estant appelés pour nostre cousin Monsieur le duc de Croy et solicités par les habitants de Bayon d’establir un couvent de leur ordre audit Bayon, ils auraient estimé ne debvoir se porter à une telle entreprise, sinon souls l’appuy et la faveur de notre authorité souveraine…, avons à ces causes pour nous et nos successeurs ducs, agréé et approuvé, aggréons et approuvons par ceste, et en tant que besoin serait, authorisons l’establissement du Couvent des R.R. P.P. Religieux dudict tiers ordre de Saint-François audict Bayon, à condition que les dicts couvent et maison des dicts R.R. P.P. Religuieux seront suffisamment rentés, pour n’estre à charge au peuple, moyennant quoy, mandons et ordonnons, etc. Données en nostre ville de Nancy, le vingt-huitième jour de May, mil six cent vingt trois. Henry. »

Par son testament en date du 28 octobre 1624, Charles Alexandre duc de Croy (il mourut assassiné le 9 novembre 1624) avait légué aux religieux Tiercelins une somme de dix mille francs, puis « le vieil corps de logis basty par le sieur Jacob d’Haraucourt faisant partie du château » il leur léguait un précieux reliquaire d’or dans lequel est enchâssée « une espine de la Saint-Couronne de notre Seigneur Jésus Christ ».

L’établissement des Tiercelins à Bayon, par le duc Henri, fut définitivement confirmé par le duc Charles IV le 19 janvier 1629. Les religieux s’installèrent dans les bâtiments du château concédés par le duc de Croy.

Le 21 décembre 1628, Etienne Petit, prévôt de Bayon en Lorraine, lègue par testament aux Tiercelins un jardin appelé le Terreau, contigu à la ville, à charge pour eux d’y bâtir leur couvent et d’y célébrer des messes à perpétuité.

Le 12 mai 1650, Jean de Lescamoussier, lieutenant-colonel au régiment du seigneur baron de Chastellet, fonde douze messes annuelles. Il donne pour 1242 francs de Lorraine en bien-fonds, dont les revenus doivent servir à l’acquis de cette fondation.

Par son testament en date du 2 mai 1726 « Jeanne-Catherine Maillart, veuve de feu Léonard de Bergerat, chevalier seigneur de Chailloux, demeurant à Bayon, a promis et s’oblige de payer et délivrer audit couvent la somme de 1800 francs monnaie de Lorraine à la Saint-Martin d’hyver prochain. »

Malgré ces rentes, revenus et fondations, il ne paraît pas que les finances du couvent aient été bien prospères car nous trouvons qu’en 1654 les recettes étaient de 1255 francs, 10 gros, 2 blancs, et les dépenses de 1386 francs, 7 gros. En 1666, les recettes étaient de 1877 francs, 2 gros, 2 blancs, et les dépenses de 1980 francs, 7 gros. De 1674 à 1677, les recettes s’élevaient à 8949 francs, 6 gros, 2 blancs, et les dépenses à 8866 francs, 1 gros.

Le couvent possédait plusieurs gagnages à Lorey, Neuviller-sur-Moselle, Roville-devant-Bayon, Saint-Remimont, Herbémont, Villacourt, Einvaux et Dommartin-sur-Vraisne.

Le 24 juillet 1662, Rémy Lallement, prêtre, fait donation aux Tiercelins de la vigne « des seigneurs ». Cette vigne située à droite de l’ancienne route de Bayon à Nancy existait encore en 1888 ; ce pourrait être la dernière vigne qui se trouve actuellement à cet endroit.

Ce fut seulement en 1680 que les religieux Tiercelins obtinrent l’autorisation de quitter les bâtiments du château pour aller s’installer dans le nouveau couvent qu’ils avaient fait construire hors des murs, sur le terrain qui leur avait été légué le 21 décembre 1628 par Etienne Petit. C’est le sculpteur et doreur sur bois Jean Bailly de Damas-aux-Bois qui exécuta l’autel et le tabernacle de leur chapelle en 1725. Le nombre des P.P. Tiercelins ne fut jamais très élevé. Ils étaient 10 en tout début, dont le P. Donat, célèbre confesseur de Charles IV, Tiercelin à Bayon de 1676 à 1683. Au moment de la Révolution, il n’étaient plus que cinq Pères et trois Frères. Le 9 mai 1791, maison, couvent, chapelle, bongerie, hangar, jardin, potager et verger derrière furent mis en vente sur la mise à prix de 5320 livres et adjugés pour la somme de 9000 livres au sieur Jean-Marie de Mentenny Lelay, officier de cavalerie demeurant à Lunéville, et dame Marie-Catherine-Françoise Parmentier, son épouse. C’est à cette époque que disparut le reliquaire d’or contenant la précieuse relique de la Sainte-Épine. Ce reliquaire fut envoyé à Metz le 26 août 1791 pour y être fondu. Nous ne savons pas ce que devint la relique. En 1896, une lettre de Nicolas Laurent, curé de Bayon, confirme cette disparition. Le couvent de Bayon ne possédait qu’une seule cloche : elle pesait 335 livres et fut expédiée à Metz pour y être fondue. Enfin, l’autel avec tabernacle a été soit vendu soit donné à la paroisse de Brémoncourt, l’église de ce village ayant brûlé fin XVIIIème. Il se peut que l’autel ait servi à remplacer celui détruit. L’autel de Brémoncourt est surmonté d’un retable élevé, riche, ondulé, fait de bois sculpté. Il a été rénové en 1994 et date de 1725.

Additional Hints (Decrypt)

Vy snhg êger obeaé.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)