A l'occasion du 7ème Event Géocaching de l'Aisne, aka EVT7N, je vous ai concocté une petite série de caches "mystery", autour du chiffre 7. Il semblerait par ailleurs que ces mysteries, au nombre de 49 (7x7), forment d'étranges symboles sur la carte...
Bien que se terminant par 77, les coordonnées indiquées ne sont pas les bonnes et il vous faudra résoudre les énigmes suivantes pour obtenir les véritables coordonnées. Les notes de difficulté se rapportent d'ailleurs à ces énigmes, et non pas à la recherche des boites sur place.
Des checkers sont à votre disposition pour vérifier vos calculs et réflexions. Une fois la bonne solution saisie dans le checker, vous obtiendrez une photo spoiler et/ou un indice qui vous seront utiles (voire indispensables) pour déloger la cache correspondante. En effet, les relevés de coordonnées ayant été faits avec un smartphone, dont la précision est limitée, il y aura certainement des écarts entre ce que vous indiquera votre GPS et le véritable spot.
Les coordonnées des parkings situés le long du circuit vous seront également livrées dans ces checkers.
Ces 49 énigmes, accessibles 7 jours sur 7, s'adressent aux personnes de 7 à 77 ans. Pensez tout de même à tourner 7 fois la langue dans votre bouche avant de vous adresser aux checkers... Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter, non pas 7 ans de malheur, mais plutôt d'atteindre le 7ème ciel en venant à bout de cette série ! ^^
Pour le goûter de mes filles, je me suis décidé à préparer 12 de ces délicieux muffins...
J'ai donc commencé par faire les courses, en quête des produits qui me manquent. Direction la superette du coin (10 minutes aller-retour) avec ma petite liste : deux boites de 4 oeufs, un paquet de farine de 1 kg, une plaque de chocolat blanc de 200 g (un classique rectangle de 6 carrés de long sur 4 carrés de large), un paquet de 600 g de fruits rouges surgelés, un pack de 6 bouteilles de lait (des petites de 50 cl) et 150 g de noisettes (pour remplacer les amandes effilées non disponibles).
De retour à la maison, je range au frigo les produits frais (tiens, je n'avais pas vu qu'il me restait un oeuf de la poule de la voisine) puis dispose méticuleusement les ustensiles dont j'aurai besoin pour travailler. Cuillères, couteau, saladiers, balance, fouet, moules à muffin ... et l'indispensable tablier ! Ce sont ensuite les ingrédients que je prépare patiemment. Farine, sucre, sucre roux, poudre d'amande et noisettes sont répartis dans différents récipients selon les doses prescrites, tout comme le lait et l'huile de tournesol (pour que ce soit moins gras, j'ai divisé le volume d'huile par deux). J'extrais ensuite de la plaque de chocolat blanc la quantité nécessaire, plus un petit carré que je dévore immédiatement pour me donner un peu de courage. Car du courage, j'en ai besoin pour casser une à une mes noisettes, d'autant plus que j'ai l'impression de travailler "pour rien". En effet, en pesant mes noisettes décortiquées, je me rends compte que j'ai perdu 40% du poids initial ! Je termine en sortant les produits frais, d'une part les oeufs (zut, je constate que l'un des oeufs est cassé et l'envoie donc directement à la poubelle), d'autre part les fruits rouges surgelés que je verse dans un bol selon mes besoins. Après le sentiment d'injustice subi au cours de l'épisode des noisettes, j'ai l'idée folle de vérifier la composition écrite au dos du paquet sur la quantité de fruits rouges que j'ai gardée pour ma recette. Ma paranoïa m'aura juste fait perdre mon temps, car la répartition indiquée est respectée : j'ai bien compté dans mon bol 25% de cassis, 1/5 de framboises, 50 g de groseilles et le reste composé de manière égale de mûres et de myrtilles.
Bon... Il faut que j'accélère le mouvement, cela fait 25 minutes que je remue dans ma cuisine et je n'ai toujours pas commencé à pâtisser ! Je m'attaque dans un premier temps au mélange du saladier n°1 (farine, poudre d'amande, sucre, levure et sel), et dans un second temps à la mixture du saladier n°2. Aucun souci pour le lait, pas de problème pour l'huile, mais ce n'est pas la même histoire côté oeuf... Je suis tellement nerveux en voyant le temps défiler si vite que j'explose littéralement dans ma main le premier oeuf ! Heureusement que j'ai un peu de stock, et je prends avec beaucoup de précaution un autre oeuf que je casse délicatement sur le bord du deuxième saladier pour l'y verser.
La suite de la recette se passe parfaitement, de la réunion des préparations des deux saladiers au remplissage des moules, en passant par l'incorporation du chocolat et des fruits. Ouf ! Je m'auto-félicite et avale même deux carrés de chocolat blanc en guise de récompense. J'ai tout de même passé 10 minutes de plus que le temps indiqué sur le livre pour la préparation et ..... zut ! Les oeufs ! J'ai oublié de les remettre au frais ! Je les attrape donc rapidement, en casse un autre dans la précipitation mais parviens à sauver les autres en les plaçant dans le frigo.
Pour ravaler ma colère et passer le temps pendant la cuisson (connaissant les particularités de mon four, j'ai préféré opter pour 15 minutes de cuisson), j'ai l'idée (saugrenue) d'aller voir sur Internet à quelles mesures correspondent les cuillères à soupe : 1,5 cl pour le liquide, 15 g pour le sucre, 12 g pour la crème fraiche, 12 g pour la farine, 15 g pour le beu..... DING ! La minuterie du four me rappelle à la réalité ... mais la douce odeur sucrée qui émane à l'ouverture de la porte me fait complétement planer. Haaa gourmandise...
A = la quantité (en grammes) des sucres utilisés pour la recette
B = la quantité (en grammes) de myrtilles utilisées pour la recette
C = la quantité moyenne (en grammes) de farine par muffin
D = le nombre d'oeufs présents dans mon frigo à la fin
E = la quantité (en grammes) de chocolat blanc restant dans l'emballage
F = la quantité (en centilitres) de liquides utilisés
X = A / (B / C)
Y = D x [E - (A / F)]
Nord : 49° 52.X Est : 3° 10.Y
