Fenêtre de Theux - Le coteau de Mont - Fr - Eng EarthCache

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• Il y a 350 Ma, qu’y avait-il, ici, d’indispensable avant la parution du phénomène géologique de la fenêtre de Theux ? Attention soyez précis !
• Obligatoire : Une photo de vous ou un object personelle, devant cette fenêtre de Theux.( Guidelines 2019 )

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Il faut une vue de haut pour bien voir. Je vous conseil de regardez vers la gauche en descendant, en voiture, vers Theux au point : N 50° 32.105 E 005° 47.980. Si à pieds, faite très attention, la route est très dangereuse.

La Fenêtre de Theux comprend les quatre sites suivants :

• Le coteau de Mont
• le Rocheux
• le Thier du Gibet
• la vallée du Wayot

Ici, pour cette EarthCache, je vous propose de découvrir

Le coteau de Mont :

Le coteau de Mont, réserve naturelle, dont les pelouses calcaires du haut coteau de Mont (3 hectares), abandonnées par l'agriculture, embroussaillées à 80 %, étaient en voie avancée de recolonisation forestière. Depuis 2010, ce site d'une grande importance écologique est restauré par l'asbl Natagora, grâce à des actions régulières consistant essentiellement en pâturage de moutons, fauchage et ramassage des herbes hautes par des bénévoles. Le site retrouve un aspect intéressant avec une faune et une flore variées ainsi que des espèces rares et protégées.

Plus d’informations concernant les différents sites de la Fenêtre de Theux :

Le Rocheux :

Le site du Rocheux occupe des affleurements de dolomies et de calcaires tournaisiens. Ces affleurements sont limités vers le sud par la faille du Rocheux. Le site fut exploité pendant plusieurs siècles pour le minerai de zinc contenu dans les roches calcaires. Des centaines de milliers de tonnes en ont été extraites, en particulier au XIXe siècle. Les matériaux inutilisables furent répandus sur les terrains environnants, formant une « halde calaminaire.».

Le site recèle de nombreux minéraux : soufre, blende, galène, marcassite, etc. Après l'arrêt des activités industrielles, une flore très spéciale, formée d'espèces supportant la présence de métaux lourds, colonisa peu à peu le site.

Le Thier du Gibet :

Le Thier du Gibet, réserve naturelle de 4 hectares, occupe une position centrale dans la "Fenêtre de Theux" où cet îlot calcaire abrite une végétation de grand intérêt. Il a nécessité, depuis 2010, dans le cadre du projet "Life Hélianthème", des travaux de réouverture importants régulièrement réalisés.

la vallée du ruisseau du Wayot :

Dans la vallée du ruisseau du Wayot, des travaux de réouverture, réalisés par l'asbl Natagora, ont permis aux graines de la flore typique de ce milieu calcaire : orchidées (Orchidaceae), thym (Thymus), Origanum vulgare (origan ou marjolaine sauvage), basilic (Ocimum basilicum) de retrouver leur place. Cette biodiversité est très rare en Wallonie.

Explications géologiques de l’apparition des sites de la Fenêtre de Theux :

La ville de Theux s’étale au creux d’un élargissement de la vallée de la Hoëgne dominée par le château de Franchimont.

Le pays de Theux est une vaste dépression où alternent paysages ouverts et collines boisées. Alentour de cette dépression, les forêts très sombres de l’Ardenne apportent une discontinuité étonnante dans le paysage typiquement condrusien où l’on trouve une vallée en roche calcaire appelée " chavée" et une colline schisteuse boisée appelée "un tige".
Dès 1750, ce paysage intrigue les naturalistes et les géologues. En 1904, Paul Fourmarier, géologue, fait part à la société géologique de Belgique, de ses observations dans la région : des terrains plus récents plongent sous des terrains plus anciens". Il émet l’hypothèse de l’existence d’une nappe de charriage percée par une fenêtre géologique. Plus récemment, les travaux de l’autoroute à Polleur confirment cette hypothèse.

Pour expliquer la formation de la fenêtre de Theux, il faut remonter très tôt dans l’histoire de la terre. Il y a plus de 400 millions d’années, deux continents constituaient l’essentiel des terres émergées de la planète : La Laurussia et La Gondwana. Ces deux continents montagneux sont séparés par une mer. Ils reposent sur la croûte ancienne et le manteau terrestre.

L’érosion fait son œuvre sous l’effet des agents atmosphériques. La mer séparant les deux continents se comble de sédiments, les couches plus anciennes se trouvant en dessous des plus récentes.

Il y a plus de 300 millions d’années, une rupture oblique intervient dans le manteau terrestre et la croûte ancienne entre les deux continents primitifs. Ceux-ci tendent à se rapprocher, des poussées énormes vont s’exercer sur le fond et sur le pourtour de la mer. C’est le début du plissement hercynien. La mer se retire définitivement et les couches sédimentaires vont se plisser. Par les pressions gigantesques qu’ils subissent les sédiments acquièrent une cohésion toujours plus grande. Ils en deviennent moins malléables et plus cassants. Ainsi, toujours sous l’effet des poussées, une fracture presque horizontale se produit. Divisant l’épaisseur des couches plissées en deux parties superposées. La partie supérieure appelée "nappe" est alors charriée sur la partie inférieure. La fracture porte le nom de faille de charriage.

On constate par suite du charriage que des terrains plus anciens peuvent se trouver au dessus des terrains plus récents : disposition inversée par rapport à l’ordre chronologique de dépôt des sédiments.

L’érosion va faire son œuvre pendant 300 millions d’année et se poursuit encore de nos jours. Des milliers de mètres de sédiments sont ainsi enlevés. C’est par cette érosion que s’est découpée une fenêtre géologique : c’est une ouverture dans la nappe de charriage au travers de laquelle on peut observer les terrains sous jacents par la faille de charriage.

La dénomination "fenêtre " apparaît pleinement justifiée lorsque l’on adopte une vue d’avion. On observe, en effet, que les bords de la fenêtre délimitent bien une surface de terrain qui plonge aux alentours sous la nappe de charriage.

Pour un observateur averti la faille de charriage peut être repérée sur la rive gauche de la Hoëgne entre Juslenville et Pepinster en aval de la grotte bien connue "Lu Tru des Sottais".

Cent millions d’années environ séparent l’âge du calcaire de la grotte et la formation des grès bigarrés situés 100 mètres en aval le long de la Hoëgne. Seule la présence de la faille de charriage peut expliquer cette discontinuité temporelle et cette inversion dans la succession des couches géologiques.

Source :

Sitheux.be : La fenêtre de Theux un conte

Réalisation : André Falla

Conseiller scientifique : André Deblond

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Requirements for logging:

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• There are 350 Ma, what was there, here indispensable before the publication of the geological phenomenon of “the window of Theux” ? Caution be specific!
• A picture of you, or something you own, near of this “window of Theux” ( Guidelines 2019 ).

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You need a top view. I suggest you look to the left downhill, drive towards Theux: N 50° 32.105 E005° 47.980.

The Windows of Theux includes the four following locations:

• Le coteau de Mont
• le Rocheux
• le Thier du Gibet
• la vallée du Wayot

For this EarthCache, you are invited to discover.

Le coteau de Mont:

The hillside of Mont, natural reserve, the chalk grasslands of the high slopes of Mont (3 hectares), abandoned by agriculture, 80% overgrown, were in advanced forest recolonisation. Since 2010, this site of great ecological importance is restored by the association Natagora, through regular actions consisting mainly of sheep grazing, mowing and collecting grass by volunteers. The site is home to an interesting aspect of varied fauna and flora as well as rare and protected species.

More information about the different sites of the window of Theux:

Le Rocheux :

The site of “Du Rocheux” occupies outcrops of dolomite and limestone. These outcrops are limited to the south by the fault line of Le Rocheux. The site was used during many centuries for zinc ore content in limestone rocks. Hundreds of thousands of tonnes were extracted, especially in the nineteenth century. The unusable materials were spread on surrounding fields, forming a "halde calamine".

The site contains many minerals: sulphur, sphalerite, galena, marcasite, etc. After stopping industrial activity, a very special flora formed supporting the presence of heavy metals and gradually colonised the site.

Le Thier du Gibet :

Le Their du Gibet, nature reserve of 4 hectares, occupies a central position in “the Window of Theux" where this limestone island of growing interest. Since 2010 under the "Hélianthème Life" project, important restoration works are regularly performed.

la vallée du ruisseau du Wayot :

In the “valley of the Wayot stream”, the reopening of works, carried out by the association Natagora, allowed the seeds of flora typical of the limestone environment: orchids (Orchidaceae), thyme (Thymus), Origanum vulgare (Oregano or marjoram wild ), basil (Ocimum basilicum) to regain their place. This biodiversity is very rare in Wallonia.

Geological explanations of the sites of the “window of Theux”:

The city of Theux spreads in the hollow of a widening of the Hoëgne valley dominated by the castle of Franchimont. The countryside of Theux is a vast depression which alternates wooded hills and open landscapes. Around this depression, very dark forests of the Ardennes make a stunning discontinuity in the typical condrusien landscape where there is a limestone valley called "Chavée" and a wooded hill called shale "a rod".
Since 1750 this landscattracted naturalistsuralists and geologists. In 1904, Paul Fourmarier, geologist, informed the Geological Society of Belgium of his observations in the region: the latest plunge in the land of the oldest land "He hypothesises the existence of a web of. thrust pierced by a geological window. More recently, the work of the highway at Polleur confirms this hypothesis.

To explain the formation of the Theux window, we must go very early in the history of the earth. Over 400 million years ago, two continents comprised the bulk of the land surface of the planet: The Laurussia and The Gondwana. Both mountainous continents are separated by a sea. They are based on the old crust and mantle.

The erosion is at work under the influence of atmospheric agents. The sea separating the two continents is closing sediments, the oldest layers located below the latest.

Over 300 million years ago, an oblique fracture occurs in the Earth's mantle and crust ancient primitive between the two continents. They tend to approach, extensive tremendous will practise on the bottom and around the sea. This is the beginning of the Hercynian folding. The sea is finally removed and the sedimentary layers will pucker. By gigantic pressures the face sediments acquire ever greater cohesion. They become more brittle and less malleable. Thus, still under the effect of surges, a nearly horizontal fracture occurs. Dividing the thickness of the layers folded into two overlapping parts. The upper part called "web" is then spoofed on the bottom. The fracture carries the thrust fault name.

It is found as a result of thrust that older properties may be above more recent land: inverted arrangement with respect to the chronological order of sediment deposition. Erosion will do his work for 300 million years and still continues today. Thousands of meters of sediment are removed as well. It is through this that erosion has carved a geological window, an opening in the thrust sheet through which the underlying land can be observed by the thrust fault.

The term "window" appears fully justified when one takes a sky view. We observe, in fact, that the edges of the window delimit an area of land which plunges around in the thrust sheet.

To an educated observer the thrust fault can be located on the left bank of the Hoëgne Juslenville between Pepinster and downstream of the well-known cave "Lu Tru des Sottais".

One hundred million years separate the aged limestone of the cave frthe colourfulful sandstone formation located 100 meters downstream along the Hoëgne. Only the presence of the thrust fault may explain this temporal discontinuity and this inversion in the sequence of the geological layers.

Source :

Sitheux.be : La fenêtre de Theux un conte

Réalisation : André Falla

Conseiller scientifique : André Deblond

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