L’abbaye de Mazan (*) a été fondée entre 1119 et 1123. Les historiens pensent qu’une première tentative de fondation avait été réalisée par l’abbaye de Citeaux (cisterciens), mais qui avait été mal reçue par l’évêque de Viviers. Mais que finalement, c’est l’abbaye St Hugues de Bonnevaux, fille de Citeaux, qui réussit l’implantation. Par la suite, Mazan sera à l’origine des fondations des abbayes de Sénanques, du Thoronet, de Sylvanès…Mais aussi à la création de villes nouvelles par alliance avec le roi, comme Villeneuve-de-Berg dans le Vivarais, pour trouver des pâturages en hiver.
L’église, ou du moins ce qu’il en reste (à ne pas confondre avec l’église paroissiale qui date de 1843), date donc du XIIème siècle. Juxtaposé, il y avait un cloître, dont il ne reste qu’un côté (avec au centre le cimetière paroissial), et aussi des systèmes de défense (tours…)
On pense qu’il y avait une centaine de résidents dans l’abbaye. Des moines, mais pas seulement. Des frères convers qui assuraient les taches matérielles, des « donats » ou enfants pauvres donnés par leur famille à l’abbaye. Ils bénéficiaient d’une instruction mais devaient en contrepartie travailler toute leur vie pour le monastère.
D’autres personnes voisinaient l’abbaye : les mendiants pour bénéficier de l’aumône, les pélerins qui se dirigeaient vers Le Puy.
L’abbaye subit des attaques : par les routiers lors de la guerre de Cent Ans, par les huguenots au XVIème siècle…Malgré cela, elle était toujours en état à la Révolution, et même jusqu’en 1840, les effectifs des moines s’amenuisant néanmoins. Elle fut même classée monument historique en 1847. Ce qui n’empêcha pas les habitants dans les 10 années qui suivirent de récupérer toutes les pierres pour construire leur maison. Les voutes (ce qui en restait) s’effondrèrent au début du XXème siècle et tout fut laissé à l’abandon jusqu’en 1966, où des décisions furent prises pour préserver ce qui restait
Enfin, une légende raconte qu’un trésor aurait été caché par les moines, certainement lors des guerres de religion. Au moment d'un pillage, un moine aurait réussi à cacher une partie des richesses de l'abbaye en les enfermant dans une cloche qui fut enfouie dans la forêt, vis à vis et en face de l'oeil de boeuf de la basilique, (la rosace) à la portée du chant du coq (environ 1 km).
Nul ne sait où il se trouve. Un coffre a bien été retrouvé en 1865, mais il était rempli de pièces d’or du XVIème siècle (trop tardifs pour certains). Mais finalement, certains se posent la question : ce trésor existe-t-il vraiment ? N’est-ce point ce site et ces ruines d’un bâtiment roman qui constituent le trésor que nous devons admirer et protéger ?
(*) D’après « le guide de l’Ardèche » - Michel Riou – La manufacture – 1987
- Pour résoudre cette multi, qui se propose de vous faire visiter les lieux incontournables de cet édifice et de vous mettre sur la voie du trésor (géocachique ?!), se rendre aux coordonnées de la page de la cache, juste au niveau de choeur de l'église, vers l'Est.
A = nombre d'ouvertures du choeur ?
Se retourner, et déambuler dans l'église.
B = nombre de piliers de la nef ?
C = nombre de pilier(s) encore entier(s) ?
En arrivant au fond de la nef, à l'ouest et en levant les yeux, on aperçoit les restes de la rosace. Cet élément architectural de l’église était censé donner la direction à suivre pour trouver le trésor (voir description ci-dessus). S’en rapprocher.
Combien de pierres le constituant subsistent ? D = chiffre des unités du nombre de pierres restant
- Se rendre au point R2 (coin nord-ouest du cloître).
Sur le 1er chapiteau visible (celui du coin), on peut reconnaître une tête de loup.
A quel n° de chapiteau correspond la tête d’homme ? EF (nombre à 2 chiffres)
- Se rendre au point R3 pour terminer la visite avec la tour de guet.
Entrez dans la pièce du bas.
Que trouvez-vous à votre droite ? Une fenêtre (G=2)Une meurtrière (G=3)Une cheminée (G=9)
- Se rendre au point R4 (entrée de la nouvelle église).
L'église comprend depuis quelques années des vitraux modernes, réalisés par la maître verrier Louis-René Petit à l'occasion des 900 ans de l'ordre de Citeaux. Si l'église est ouverte, ne pas hésiter à aller les admirer.
H = nombre de vitraux de l'église (information visible aussi de l'extérieur)
La cache se trouve à 300 m environ, en N 44°43,XXX E 4°05,YYY
Avec XXX = Bx(F+C+D)xGxH-(A+E)x5+1 et YYY = (B+C+D)xHx2+A-E
(un peu dans la direction du trésor,mais pas tout à fait, pour garder des distances raisonnables…)
Aide : la somme des indices fait 27
Rappel : la multiplication est prioritaire sur l'addition et la soustraction
Pas de stylo dans la cache. Il est conseillé de se rendre à pieds à la cache (300 m de marche – un peu de montée).