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Descriptif/historique du quartier
La construction du quartier des gratte-ciel à Villeurbanne est demandée par le maire Lazare Goujon quand il prend ses fonctions en 1925. Le maire souhaite construire un vrai centre symbolique de Villeurbanne pour sa population, un centre moderne et hygiénique. Aussi il convient de montrer que Villeurbanne n’est pas Lyon, qu’elle est une commune à part entière. Le maire avait participé à la fondation d’une maison du Peuple, rue Magenta. Pour résoudre de façon associative les problèmes de logement de la population qui augmentent très rapidement dans la ville, son groupe du Parti socialiste aide les habitations à bon marché, et le « Cottage social ».
Le quartier le plus important de la ville de Villeurbanne à l'époque de la décision est situé autour de la place Grandclément aménagée en 1835, et il est excentré au sud de la commune. Le bâtiment de mairie est alors un imposant immeuble bourgeois. En 1925 un an après son élection, Lazare Goujon, obtient le don d’environ 20 000 m2 de terrains (dans le même esprit que ce qui est fait pour les Hospices civils de Lyon), puis en acquiert 30 000 autres, dans des conditions avantageuses. Ceci permet l’aménagement d’un nouveau centre. Le financement de l’opération de construction de 1 700 logements est prévu grâce à la création de la Société villeurbannaise d’urbanisme avec un capital partagé essentiellement entre la municipalité et des entrepreneurs de bâtiment de Villeurbanne et de Lyon.
La construction remarquable de bâtiments de cette hauteur pour cette époque, réalisée en pleine crise économique démontre que la gestion municipale est une opération d’implication sociale pragmatique dans les affaires courantes de la vie des habitants d’une ville. En se construisant un centre autonome avec un palais du Travail (« établissement qui représente le mérite du travail comme l’église représente la foi religieuse ») et un hôtel de ville modernes et monumentaux entourés par la nouvelle cité ouvrière pour les familles, la municipalité de Villeurbanne se démarque de Lyon et met un terme à ses tentatives de rattachement géopolitique.
Clin d’œil à Manhattan
Le mot de gratte-ciel colle à ces immeubles et ce n’est pas fortuit. Elle renvoie aux grands frères américains, à Manhattan et son tissu de rues dessiné en continu par les façades des tours, un phénomène rare de ce côté de l’Atlantique. Références et influences des États-Unis, mais aussi d’Afrique du Nord, d’Henri Sauvage, etc. se lisent dans l’association des gratte-ciel, des redents et des gradins, ces derniers imposés par des limitations de hauteur, en partie libérés courant 1930 – 31 par une nouvelle règle faite pour eux. Un parti pris habile a été choisi pour à la fois densifier (1.500 logements en tout), chercher le maximum de linéaire de façade, de premier jour et d’ensoleillement. Idem pour les techniques de construction : comme aux USA, le choix se porte sur une structure de poutrelles d’acier, rivetées et boulonnées.
Futur
L’évolution du quartier se joue aujourd’hui avec un projet architectural et social dans le même esprit dépassant le cours Emile Zola.
Description/history of the quarter
The construction of the Gratte-ciel (skyscappers) quarter of Villeurbanne ws requested by Lazare Goujon when he entered his mayor functions in 1925. The mayor wanted to build a real symbolic center of Villeurbanne for its people: a modern and hygienic center. It should also show that Villeurbanne was not Lyon, but a true separate city. The mayor was involved in the foundation of a house of the people, in Magenta Street. Associatively to solve the housing problems of the population that was growing very fast in the city, the group of the Socialist Party promoted low-cost housing, and "social Cottage".
The most important area of the city of Villeurbanne at the time of the decision was located around the Grandclément place fitted up in 1835, and it was off to the south of the town. At that time the municipality building was an imposing old building. In 1925, one year after his election, Lazare Goujon, received the donation of approximately 20,000 m2 of land (in the same spirit as what was done for the Hospices Civils de Lyon) and then acquired 30,000 others, with advantageous conditions. This allowed the construction of a new center. Financing the construction of 1700 housing was expected through the establishment of the “Société villeurbannaise d’urbanisme” with a capital mainly shared between the municipality and building contractors in Villeurbanne and Lyon.
The remarkable construction of buildings of this height for this time, conducted during an economic crisis demonstrated that municipal management is a pragmatic social implication operation in the ordinary business of life of the inhabitants of a city. By building an autonomous center with a Palais du Travail (Palace of Labour: "building that represents the merit of work as the church is for the religious faith") and a modern and monumental city hall surrounded by new housing for families, the municipality Villeurbanne stands out from Lyon and puts an end to its attempts to geopolitical affiliation.
Twinkling at Manhattan
The “skyscraper” word sticks to these buildings and it is not accidental. It refers to the great American brothers in Manhattan and its web of streets drawn continuously by the facades of the towers, a rare phenomenon on this side of the Atlantic. References and US influences, but also from North Africa, Henri Sauvage, etc. can be read in the association of skyscrapers, cusps and bleachers, these being imposed by height limitations that were partially released current 1930 to 1931 by a new rule made for them. A clever bias was chosen to both densify (1,500 units in total), look for the maximum linear facade, and sunlight exposition. Ditto for the construction techniques as the US, the choice is a steel joist structure, riveted and bolted.
Future
The evolution of the district is now in the move with an architectural and social project in the same spirit which will extend over the Emile Zola course.
ENIGMES
A : La première guerre mondiale lui a donné sa célébrité. Le nombre de lettres de son nom vous donnera « A »
B : Sans vous déplacer du waypoint initial. La statue devant laquelle vous vous trouvez est une œuvre de Jean-Jules Pandariès intitulée « Le répit ». Profitez justement pour prendre un moment (de répit !) avant d’attaquer votre quête du Graal.
Pour ça asseyez vous sur les marches et regardez juste autour de vous : B est le plus grand des 2.
C : Commencez à progresser sur Broadway.
Ce n’est pas 3, ce n’est pas 6 et pourtant « C » sous les 2.
D : Poursuivez votre visite du Time Square villeurbannais.
D est le nombre de fois la première lettre du nom du chevalier que porte l’armure du chevalier « sans peur et sans reproche » qui monte la garde devant chez l’écureuil.
Continuez jusqu’au bout : vous êtes maintenant devant la Mairie de Villeurbanne.
E : (clin d’œil à titofkaf69 !) Pour cette énigme, restez face à la mairie: Ce n’est pas 3.14, mais E 14.
Quand vous n'en pourrez plus de chercher, évidemment vous leverez les yeux au ciel, ou plutôt sur la tour! et là vous verrez que ça ne peut pas être PI puisqu'elles ne sont pas 3x14 ...
indice supplémentaire sur ce E: jetez donc un coup d'oeil à la photo spoiler, et si on pense en général PI pour 3.14 il ne faut pas chercher si loin. Un enfant de 7 ans qui ne connait rien aux maths serait capable de faire le comptage nécessaire.
F : En mai 42 se sont réunis près d'ici Jean Moulin et des dirigeants des mouvements résistants de la zone sud.
Combien étaient ces dirigeants ?
Etape finale : Rendez-vous en N45° 46.E(F+1)(D+2), E4° 52.(A-1)(C-1)(B-2)
Pour atteindre enfin le Graal vous aurez besoin du Hint supplémentaire dans le checker ci-dessous:
ENIGMAS
A: The First World War gave him his fame. The number of letters of his name will give you "A"
B: Staying at the initial waypoint. The statue in front of which you stay is a work of Jean-Jules Pandariès entitled "respite". Enjoy precisely to take a moment (respite!) before you start tackling your Holy Grail.
Just sit on the steps and look around you: B is the larger of the two.
C: Start forward on Broadway.
This is not 3, not 6, yet "C" is below 2 (both).
D: Continue your tour of the Villeurbanne Time Square.
D is the number of the times the first letter of the knight is shown on the armor of the knight "without fear and without reproach" that stands guard in front of the squirrel. (this is maybe more difficult for foreign people as this refers to a famous french knight, but his armor can be easily found nevertheless, also the squirrel could give you some problem as it is now stylised on the front of the shop).
Continue to the end of the street: you are now in front of the Mayor of Villeurbanne.
E: (Nod to titofkaf69!: he also prepared a very nice mystery cache in Fourvière) For this puzzle, stay in front of the Town Hall: This is not 3.14, but E 14.
When you get fed up with looking for this hint, obviously you will rise your eyes up to heaven or more exactely to the tower! and then you will see that it cannot be PI as they are not 3x14
A bit more help for this E: have a look to the spoiler picture, and if 3.14 of course makes think of PI it's not so obvious in that case. A 7 years old child who knows nothing about maths could be able to make the necessary counting!
F: On May 42 met near here Jean Moulin and leaders of the resistance movements of the southern zone of France.
How many were these leaders?
Final step: Go to N45° 46.E(F+1)(D+2), E4° 52.(A-1)(C-1)(B-2)
To finally reach the Grail you will need the extra Hint in the checker:
Merci de préserver le plaisir des suivants en évitant les informations et les photos trop précises dans les logs.
Thank you to preserve the pleasure of next geocachers avoiding too precise information and pictures in the logs.