Cette série de 14 caches (11 tradis, 2 mysterys et 1 multi) réparties sur une balade d’environ 8km sans dénivelé sur la commune d’Alluyes vous fera découvrir les principaux auteurs du Romantisme français (première moitié du xixe siècle) au travers de poèmes choisis et d’une recherche d’informations sur la fameuse querelle littéraire à laquelle ils ont participé, dite « bataille d’Hernani ».
Pour trouver la mystery « bonus » (GC65JV3), vous devrez avoir relevé tous les indices présents dans un certain nombre de caches tradis de la série.
Comme nous voulons vous faire lire les textes présents dans les descriptions des caches, il faudra aussi décrypter les indices à l’aide de ceux-ci…
Attention, les caches 3, 4, 6 et 8 à 11 sont sur des chemins difficiles d’accès avec une poussette (et non accessibles en fauteuil roulant).
La Reine Margot, d'Alexandre Dumas père (1845):
Le valet de chambre, habitué à ces mutations de costumes, apporta l’une et l’autre. Le duc alors revêtit sa jaquette, qui était en chaînons de mailles si souples que la trame d’acier n’était guère plus épaisse que du velours ; puis il passa par-dessus son jaque des chausses et un pourpoint gris et argent, qui étaient ses couleurs favorites, tira de longues bottes qui montaient jusqu’au milieu de ses cuisses, se coiffa d’un toquet de velours noir sans plume ni pierreries, s’enveloppa d’un manteau de couleur sombre, passa un poignard à sa ceinture, et, mettant son épée aux mains d’un page, seule escorte dont il voulût se faire accompagner, il prit le chemin du Louvre.
Comme il posait le pied sur le seuil de l’hôtel, le veilleur de Saint-Germain-l’Auxerrois venait d’annoncer une heure du matin.
Si avancée que fût la nuit et si peu sûres que fussent les rues à cette époque, aucun accident n’arriva à l’aventureux prince par le chemin, et il arriva sain et sauf devant la masse colossale du vieux Louvre, dont toute les lumières s’étaient successivement éteintes, et qui se dressait, à cette heure, formidable de silence et d’obscurité.
En avant du château royal s’étendait un fossé profond, sur lequel donnaient la plupart des chambres des princes logés au palais. L’appartement de Marguerite était situé au premier étage.
Mais ce premier étage, accessible s’il n’y eût point eu de fossé, se trouvait, grâce au retranchement, élevé de près de trente pieds, et, par conséquent, hors de l’atteinte des amants et des voleurs, ce qui n’empêcha point M. le duc de Guise de descendre résolument dans le fossé.
Au même instant, on entendit le bruit d’une fenêtre du rez-de-chaussée qui s’ouvrait. Cette fenêtre était grillée ; mais une main parut, souleva un des barreaux descellés d’avance, et laissa pendre, par cette ouverture, un lacet de soie.