Parcours pour la cache
Pour connaître les coordonnées de la cache finale, vous devez retrouver les valeurs des lettres A à G. Pour cela, vous aurez besoin de la photo "lieux remarquables de Salans".
Exemple: Si au Waypoint1, vous trouvez que le paysage correspond à la photo 4, vous obtenez A=4.
- WP1: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? A=?
- WP2: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? B=?
- WP3: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? C=?
- WP4: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? D=?
- WP5: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? E=?
- WP6: Observez attentivement le décor. A quelle image correspond le paysage? F=?
- WP7: Observez attentivement le linteau de la petite porte (à droite de la porte de grange). Ce linteau vous donne la date de construction de la maison: 174G. Quelle est la valeur de G? G=?
- finale: 47°10.(B-E-A)GA 5°47.F(D+C)(F+B)
Château
« Salans, dont il est fait mention pour la première fois dans une charte de l’abbaye d’Acey en 1150, est restée jusqu’au début du XVe siècle sous la dépendance de la prévôté de Fraisans, propriété des comtes de Bourgogne. Il n’y a donc eu, pendant tout le Moyen-Âge, ni seigneur particulier, ni château fort. » PELLETIER, G. (1987). Evans & Salans au cours des âges. Orchamps: à compte d'auteur.
Le château de Salans date du 17e siècle et avait donc avant tout un but défensif (Notez que la grille métallique date du 16e siècle, est en fer forgé et est classée). C’est la famille Laborey qui possède Salans jusqu’à la révolution. A ce moment, comme à beaucoup d’endroits, les nobles sont obligés de fuir et le château est revendu en 1798 à la famille Desbiez de Saint Juan qui le possèdera jusqu’en 1918. Depuis, il a été revendu plusieurs fois et appartient aujourd’hui à M. Bollo - Guillemin.
Anecdote. Madame de Saint Juan (début du 20e siècle) avait fait éditer un livre de cuisine (recettes et règles de bienséance) intitulé « Tante Marie, la véritable cuisine traditionnelle », selon les recettes de Émilie Paget (grand-mère de ma propre grand-mère), aux éditions Taride. Un exemplaire de la première édition de ce livre se trouve toujours dans la maison des frères Sorin.
Fontaine – lavoir – source
« A la différence de beaucoup d’autres villages, Salans n’a jamais souffert du manque d’eau potable, par suite de la présence de deux sources exploitées depuis longtemps. La fontaine dite « du Parterre », alimentée par une source sortant de terre sur une parcelle située [… vous n’aurez pas la solution…] appartenait aux châtelains. Cette eau, retenue à la source dans un abreuvoir et conduite par une canalisation souterraine, ressortait en jet à une fontaine de rocaille située dans le parc. Le trop plein s’écoulait dans l’abreuvoir établi le long du mur extérieur du château, en face de l’ [ancienne] école [toujours visible aujourd’hui sur le mur de l’église]. Lors des réceptions au château, très fréquentes au siècle dernier [19ème siècle], le débit du jet d’eau était maintenu au maximum de la pression au détriment du bétail du village. Les paysans et leurs vaches devaient attendre le départ des invités pour bénéficier de l’abreuvoir. C’est la raison qui les poussa à aménager l’autre fontaine, celle « du Rocher » en lavoir et abreuvoir, ce qui fut fait en 1831 par l’entrepreneur Gannval, pour la somme de 1365 Frs 77. » PELLETIER, G. (1987). Evans & Salans au cours des âges. Orchamps: à compte d'auteur.
Maison Sorin
Fondée il y a presque trois siècles, elle appartenait aux frères Sorin. Les trois frères bâtirent cette maison, partagée en trois. La maison était une ferme avec une grange et une écurie (remarquez la porte de grange, l’escalier extérieur typique, la soue à cochon…). En 1918, la famille Saint-Juan (propriétaires du château de Salans), décide de quitter le village pour aller s’installer dans le Sud. Ils laissent sur place leurs valets et servantes. Pour les remercier de leurs services rendus et leur permettre de continuer à vivre, les châtelains achetèrent la maison Sorin, ainsi que des vaches pour l’offrir à Émile Bertrand (cocher) et Émilie Paget (cuisinière et femme de ménage). Ce couple était en fait les grands-parents de ma propre grand-mère. Depuis ce jour, la maison est restée dans la famille. Elle appartient aujourd’hui à mon oncle.
Maison Nicod
Autrefois, il s’agissait de la maison du ferrandier (peigneur de chanvre, parfois appelé « pignard » en Franche-Comté). Cette profession, disparue de nos jours, consistait à cultiver le chanvre. De nombreux champs de chanvre (appelés chènevières) couvraient le bas du village. Le ferrandier devait alors démêler, diviser et organiser correctement les fibres de chanvre. Ces fils étaient alors utilisés pour la conception des nappes, des draps et des cordes. La maison actuelle est toujours dans l’état d’autrefois. Ce bâtiment peut vous donner une idée de ce à quoi ressemblait le village il y a 100 ans.
Murs à pierres qui dépassent
A plusieurs endroits dans le village, vous pouvez encore admirer des murs en pierres dont certaines dépassent clairement de l’alignement des autres. N’y voyez pas une erreur de la part du maçon, mais bien une raison historique. En effet, deux causes pouvaient amener ce type de construction. D’une part, dans certaines régions, ces pierres étaient placées pour construire des échafaudages et permettre de continuer la construction en hauteur. Ici, c’est une tout autre raison. Les clients, lorsqu’ils faisaient construire une maison, offraient de temps en temps à boire aux ouvriers. Pour le remercier, les ouvriers disposaient une pierre de manière différente. Vous pouvez très clairement remarquer cela sur la maison de la photo n°2. Ceci avait plusieurs « avantages ». Le propriétaire de la maison pouvait être fier d’avoir pu offrir à boire aux ouvriers, mais surtout, lorsqu’un autre ouvrier devait venir travailler dans la maison, en un simple coup d’œil, il pouvait voir que le propriétaire des lieux était de bonne constitution et avenant envers les employés.