Le canton de Vaud (VD) est un canton de Suisse romande dont la capitale est Lausanne. Du bord du lac Léman (372 m) au sommet des Diablerets (3 210 m) en passant par le plateau suisse, son territoire est varié. D'une superficie de 3 212,1 km2, il occupe la majeure partie de l’ouest de la Suisse. Ses frontières s’étendent du milieu du lac Léman, jusqu'à une partie du lac de Neuchâtel, ainsi qu'une partie du lac de Morat.
Le "Pays de Vaud", ancien nom de la région avant de devenir en 1798 "Canton du Léman", puis en 1803 le "Canton de Vaud" est constitué, au 31 décembre 2014 de 318 communes.
Entre bassin lémanique et Gros-de-Vaud, entre Rhône et Rhin, entre deux axes routiers (Lausanne-Yverdon et Lausanne-Thierrens), le village de Morrens reste ainsi, de par sa situation géographique, à l'écart des grands développements et offre à sa population, à deux pas de Lausanne, un cadre de vie bien campagnard. Son territoire s'étend sur ABC ha, dont 55 de forêts. Au 31.12.15, la commune de Morrens compte 1048 habitants, surnommés les Ours. Même si la plupart d'entre eux exercent leur activité professionnelle à l'extérieur de la localité, et plus particulièrement dans la région lausannoise, la Commune accueille aussi de petites entreprises artisanales et de services, ainsi que quelques commerces.
«Morrens» qui est cité à partir de DEFG serait probablement dérivé, par le suffixe«ing» du nom d'homme romain et germanique Maurus ou Moro. De l'avis des historiens, l'origine morasse (vielle masure, reste de pierres ou marais, fondrière) ne devrait pas être retenu même si la pierre affleure au centre du village et si les terrains marécageux sont nombreux dans la localité.
La célébrité de Morrens est certainement le Major Davel.
Il est baptisé, par son père, pasteur de la paroisse, au temple de Morrens, le 20 octobre HIJK. Notaire de son état, il est une figure emblématique de l'histoire vaudoise. Le 1er avril 1723, à la tête de trois compagnies d'infanterie et de dragons de Lavaux dont il a le commandement, il se rend à Lausanne avec l'intention de renverser l'autorité bernoise. Avec une certaine naïveté, il croit pouvoir compter sur les autorités du chef-lieu qui, après avoir feint d'entrer dans ses vues, envoient un messager à Berne et le font arrêter pour crime de haute trahison. Soumis à la question, il fut jugé par un tribunal lausannois, condamné à avoir la tête tranchée et exécuté, le LM avril 1723 après avoir prononcé, sur l'échafaud de Vidy, un discours dont le texte a été conservé et qui commence par cette phrase : "C'est ici le plus beau jour de ma vie...".
La cache se trouve en: N 46° 35.[ABC+DEK] E 6° 37.[IJK+LM-EKK]