La résurgence
Située dans le lit de ce petit ruisseau, affluent d’un cours d’eau plus important coulant au pied de Logrian , le Bay.
Il coule sur la commune de Saint-Jean de Crieulon, et plus spécialement sur le hameau de Villesèque.
Elle tire son nom du prieuré Saint-Jean, aujourd’hui mas de l’Église, au sud du territoire communal. Le centre de la commune est aujourd'hui le hameau de Villesèque, qui s’est développé au carrefour de la route de Quissac à Anduze et d’une voie menant à Sauve.
La première source évoquant la commune mentionne d’ailleurs Villesèque, en 1292 dans le cartulaire de Psalmodi. On ne trouve mention de Saint-Jean qu’en 1582, dans le Tarif universel du diocèse de Nîmes[1].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Crieulon[2]
Au XIX e s., les archives d’un grand propriétaire nous donnent un aperçu du territoire communal : dans l’ordre d’importance, il comprend des pâturages, des bois, des terres cultivées en céréales, et très résiduellement de la vigne, des mûriers et des oliviers. On a donc encore, au début du XIX e s., une économie tournée vers l’élevage ovin, pour les grands mas en tous cas. L'énergie hydraulique du Crieulon est exploitée par plusieurs moulins. Rivoire indique, en 1842, le développement récent du village, à la place de ce qui n’était avant la Révolution que bruyères et landes, sans donner de précisions[3]. La commune compte quelques 170 habitants dans les années 1840. Elle connaît, comme les communes alentour, un fort développement de l’élevage du ver à soie : le domaine de Vestric, spécialisé dans la culture du mûrier, débordait de Sauve sur le territoire de Saint-Jean-de-Crieulon[4].