Les carrières de granit à Huelgoat sont, jusque dans les années 1970, la ressource principale de la ville, après l'arrêt de l'exploitation des mines de plomb argentifère.
Le granit de Huelgoat est utilisé pour la construction des églises et des chapelles locales du 15e au 17e siècle, mais n'est réellement exploité qu'à partir de la fin du 19e siècle.
Plus de deux cents ouvriers y travaillent à débiter la matière et à la sculpter. Le canal de Nantes à Brest, l'École navale de Brest et bien des bâtiments publics dans le Brest de l'après-Seconde Guerre mondiale sont bâtis dans le granit gris clair de Huelgoat.
De nombreux rochers remarquables ont disparu dans cette exploitation, dont le rocher aux vertus magiques du Guinec.
L'entreprise Sorodec est désormais la seule à exploiter encore le « granit de Huelgoat ». L'exploitation est autorisée jusqu'en 2032, et autorisée à hauteur de 14 000 tonnes par an au maximum.