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Les Fourches Traditional Geocache

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SébEloMatthNicoTo: Fin de vie pour celle ci

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Hidden : 4/16/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


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Au Moyen Âge, sur cette voie qui relie Grasse à Brignoles, vous auriez pu avoir comme compagnon de route, un pèlerin se rendant à la basilique de Saint-Maximin, au prieuré de Correns ou à la grotte de la Sainte-Baume. Celui-ci n’aurait sûrement pas manqué de faire auparavant une halte au prieuré Saint-Hermentaire de Draguignan qui à cette époque avait grande renommée. Allons rappelez-vous ! Hermentaire, c’est cet homme légendaire qui a terrassé le Dragon qui terrorisait toute la région. La principale agglomération du lieu adoptera d’ailleurs son nom, ce sera Draguignan. Hermentaire est connu aussi pour avoir été le premier évêque d’Antibes au Ve siècle... à moins qu’il n’ait vécu au IXe siècle et qu’il n’ait fini sa vie comme ermite vers l’an 900, à l’âge de 80 ans... 
... ... D’autre part, au XIVe siècle, une chapelle Saint-Lazare et une léproserie de même nom étaient établies dans les proches environs du prieuré. Notez qu’en notre XXIe siècle, Saint-Hermentaire est une église qui a conservé son élévation du VIe siècle élevée sur le site d’une villa romaine, et... qui se visite quelquefois(1).
... ... Mais revenons à notre périple. Vous avez donc rencontré votre compagnon de route juste après le “Pont de Lorgues” qui franchit la rivière “Nartuby”. Maintenant vous attaquez la montée jusqu’au col, improprement appelé “Col de l’Ange”. En fait d’ange, le nom du col viendrait du provençal “Ancoues”, ce qui devrait être traduit en français par “col de l’Angoisse”, à cause des bandits d’autrefois. Ce toponyme serait aussi à relier... à la présence, au Moyen Âge, de fourches patibulaires à proximité.
... ... Notre pèlerin poursuit son chemin vers l’Est par le vallon du génévrier appelé la “Combe du Cade”, mais aujourd’hui, nous le quittons au col... 
(1) C'est ce qui s'est passé pour les 25 participants à la "Journée conviviale" du 25/06/14. Voir aussi le reportage qu'en a fait Marc SALANIE sur son site http://l-estrangie-e-li-santoun.over-blog.com

 


Près de Draguignan, des fourches du XIVe siècle sont encore en élévation(2)
(les piliers existent, seule la poutre est simulée)

 

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Nombre de communes possèdent des quartiers dénommés “les Fourches”, voire“Justice”“Grande Justice”, ou “la Potence”. Le terme “fourche” peut signaler une voie qui se divise en plusieurs directions. Cette appellation rappelle aussi parfois l’emplacement des fourches patibulaires. Je vous livre la description qu’en fait Viollet-le-Duc : “Elles consistent en des piliers de pierre réunis au sommet par des traverses de bois, auxquelles on attachait les criminels, soit qu’on les pendît aux fourches mêmes, soit que, l’exécution ayant été faite ailleurs, on les y exposât ensuite à la vue des passants.” Pour qu’elles soient bien visibles, on les plaçait à un col ou à un carrefour important.
... ... Au Moyen Âge, la justice avait trois niveaux : basse, moyenne et haute, suivant les peines encourues par les condamnés. La condamnation à la pendaison relevait de la haute justice. Seuls les seigneurs hauts justiciers avaient le droit de posséder un gibet. On disait qu’ils avaient le “droit de glaive”. Et pour bien montrer que les fourches relevaient d’un privilège elles étaient fréquemment décorées des armes du seigneur justicier. À noter que pour des raisons d’hygiène, les gibets étaient élevés à l’extérieur des cités. 
... ... Les meurtres étaient passibles de la peine capitale, mais l’adultère et la sorcellerie aussi. Seuls les hommes pouvaient être pendus, pas les femmes. Des mannequins pouvaient aussi être pendus pour représenter les condamnés par contumace. Il arriva même que l’on pende des animaux accusés d’avoir dévoré des enfants. Et dans ce cas, puisque les condamnés humains étaient exécutés habillés, les animaux étaient pendus de même, c’est-à-dire après avoir été parés de vêtements. Il arrivait aussi que des condamnés à des peines mineures soient pendus pendant un temps variable... sous les aisselles.
... ... En 1790, sur proposition du député Guillotin, les fourches patibulaires furent supprimées.
(2) montage réalisé il y a une dizaine d'années à partir d’une photographie de Charles CLAIRICI

* Extrait de "Les Chemins médiévaux, le Var" http://www.editionsdelarenaudie.fr/pages/chmed2.htm pages 155 et 158, I.S.B.N. 2-9515682-4-X

 Fouet

 La Justice en ce temps là était féroce et répressive. Elle punissait tout manquement à l'égard de Dieu, du roi et de la collectivité. Son exercice était pensé comme un sacerdoce. La procédure inquisitoriale avait remplacé l'ancienne, accusatoire. Elle débouchait parfois sur la "question" : l'instruction avait recours à la torture par un bourreau attitré, dans les cas où le prévenu niait les faits qui lui étaient reprochés. Par exemple, le "flammage" ou "lardage" : le bourreau faisait couler sur la peau du "questionné" du lard brûlant à partir de brochettes enflammées. Ainsi, en 1340, le juge dracénois Jean Belhomme fit larder, le 15 décembre, Hugo Thesacius de Fayence et Pierre Jehan de Bargemon, soupçonnés de sorcellerie, le bourreau réclamant 1 sou et 4 deniers coronats pour 3 livres de lard, et deux autres encore le 20 décembre, Anthoine Mothe, de Draguignan et Pierre Rostan de Fayence. Les peines ne comportaient pas l'emprisonnement, qui était un luxe réservé aux têtes couronnées, de même que la décapitation, mais le bannissement, ou, dans les cas les plus graves, des condamnations qui se voulaient exemplaires et dissuasives.

L'immersion : En 1337, Rostan Graulias de Draguignan et Bonet de Comps, furent exposés au pilori, portant au cou le motif de leur peine, puis enchaînés (ou enfermés dans une corbeille) et plongés trois fois dans la fontaine-abreuvoir de la place du Marché. Coût : 5 sous coronats.

L'amputation : En 1341, Jean André, meurtrier d'un homme, était mené à la pendaison sur la place du Marché. Audibert Feutrier jeta des pierres au viguier chargé de l'exécution et tira son couteau pour couper les liens du condamné. Sentence : amputation du poing droit (la plaie était cautérisée au fer rouge par le bourreau). En 1642, Gaufridi Blanc, charpentier de Salernes, déjà marié à Salon (Salon-de-Provence) avait épousé une Catherine à Draguignan. Il fut condamné à l'amputation de la main gauche.

Fourche patibulaire

La pendaison : En 1338, Pierre Gantelme de Draguignan, qualifié de multiple voleur, fut pendu par le col aux Fourches royales. Habituellement, la pendaison se faisait en public, sur la Place, puis le cadavre était re-pendu, pour un maximum de visibilité, sur un haut lieu, au bord de la grand-route : les Fourches (actuel col de l'Ange).

La noyade : En 1327, Jacques de Nice, de Grasse, qualifié de voleur, meurtrier et ravisseur de vierges, fut condamné par le juge dracénois Raymond d'Apulie à être enfermé dans un sac et noyé dans la Nartuby. Le bourreau pour son service et l'apothicaire Jean Veyrier pour la toile, les cordes... réclamèrent 18 sous, 1 denier et 10 oboles.

A ces quelques exemples, il faut rajouter le supplice de la fustigation (fouetter au sang) pour les adultères, l'arrachage avec des tenailles ou le percement au fer rouge de la langue pour les blasphémateurs ou les faux témoins, tel le dracénois Petiton en 1337, l'essorillage (couper les oreilles) pour un vol de faible importance et autres joyeusetés. Faire appel de ces décisions était certes possible mais rarement fait car quelles étaient leurs chances d'être recevables ?

 

Source : D'après un texte de Pierre-Jean Gayrard dans "Draguignan, 2000 ans d'histoire" -Ed. de L'Aube Sud.

Col de l’Ange. Fourches patibulaires de Draguignan (Var). Vue vers le nord-ouest

Fig. 1 : Col de l’Ange. Fourches patibulaires de Draguignan (Var). Vue vers le nord-ouest

cliché : Mathieu Vivas

  • 3 La royauté française est parvenue du XIIIe au XVIe siècle à réduire les justices seigneuriales au r(...)
  • 4 La grande enquête sur la noblesse de 1666 n’avait pas seulement pour finalité de démasquer les usur (...)

2Les fourches patibulaires participent en effet à l’affirmation du pouvoir royal, depuis que la monarchie a entrepris la reconquête de son autorité de façon plus marquée sous les Valois et les Bourbon qui ont réorganisé profondément l’administration du royaume et, plus particulièrement, celle de la justice3. Cette réorganisation se manifeste avec éclat sous le règne de Louis XIV et souligne de fait un redéploiement des prérogatives judiciaires des seigneurs du royaume4. Je m’attacherai donc dans cette présentation article à montrer de quelles manières l’usage des fourches patibulaires permet au monarque d’affirmer son autorité, non seulement en domestiquant une noblesse qui ne remplit plus vraiment ses fonctions premières, à savoir celles de la guerre, jalouse de ses privilèges, mais aussi en domestiquant ses sujets qu’il faut éduquer afin de préserver le repos public. La réflexion sera également menée en terme de représentations : en effet, les fourches patibulaires me permettront d’apprécier les éventuelles distances existant entre la loi et sa perception par les justiciables. Les fourches patibulaires, si elles étaient redoutables, étaient-elles pour autant redoutées ?

  • 5 Le « haut-justicier connoît de toutes causes réelles, personnelles & mixtes entre ses sujets : il c (...)
  • 6 Christophe Regina,Société, moeurs et Justice. Être une catin au siècle des Lumières. L'exemple d'A (...)

3Afin d’étudier ce symbole de la haute justice, une large littérature juridique a été exploitée, provenant à la fois des différentes gloses de la grande ordonnance criminelle de 1670 et des œuvres de criminalistes ou d’archives5. La production imprimée sous l’Ancien Régime donne l’impression d’un plagiat sans fin : en effet, d’un auteur à un autre, rares sont les occasions de découvrir dans les discours une grande diversité. Les archives, quant à elles, nous permettront de valoriser le processus de réappropriation par les justiciables de ce symbole à des fins plurielles, et c’est à notre sens l’un des aspects les plus intéressants de pareille étude. Pour se faire, j’utiliserai les sources du tribunal de la sénéchaussée de Marseille au XVIIIe siècle auquel j’ai consacré ma thèse6.

4Penser les fourches patibulaires nous conduira dans un premier lieu à définir et à préciser le vocabulaire qui peut s’y apparenter : potence, gibet, échelle, pilori, etc. Ces précisions rappelées, il conviendra de montrer comment le processus de domestication des sujets du roi, nobles comme roturiers, se met progressivement en place et s’exprime en France sous l’Ancien Régime ; et, enfin, nous nous efforcerons de considérer les usages symboliques de « la justice », autre terme habituellement employé pour désigner les fourches patibulaires.

Fourches patibulaires : le mot, le lieu et le temps de la punition

  • 7 La potence fait partie en France des cinq peines capitales que sont le feu, la roue, la tête tranch(...)

5Il semble intéressant, d’abord, de préciser brièvement le vocabulaire employé sous l’Ancien Régime pour différencier les façons d’exhiber le corps des coupables. Il y a parfois confusions entre certains termes, et notamment ceux qui traitent de l’échelle et de la potence7. Le terme « échelle » était parfois utilisé pour celui de gibet, parce qu’on se servait d’une échelle pour faire monter le condamné, afin que celui-ci soit pendu. L’échelle est à rapprocher du pilori ou du carcan qui permettait d’exposer à la risée publique les malfaiteurs, les débauchées et les banqueroutiers. La justice décidait du temps d’exposition des condamnés qui, très souvent, en plus d’être ridiculisés publiquement, portaient autour de leur cou un écriteau indiquant la nature de leur crime, afin d’en instruire les passants. Ces condamnations infamantes n’étaient pas assorties d’une mise à mort physique, mais d’une mise à mort sociale, l’honneur étant le bien le plus précieux des sujets. Échelles, piloris et carcans sont placés dans l’enceinte des villes et des villages de façon pérenne, alors que les gibets, eux, sont la plupart du temps dressés à l’occasion et les fourches patibulaires communément placées hors des murs citadins. Elles pouvaient être dressées ou redressées dans certaines conditions sur lesquelles nous reviendrons.

6Les fourches patibulaires qui nous intéressent aujourd’hui ont, d’après les criminalistes et les lexicographes d’Ancien Régime, une histoire très ancienne. Il faut en effet rechercher dans l’histoire romaine, les premières mentions de ces fameuses fourches. Diderot, reprenant Suétone, indique que :

  • 8 Denis Diderot,Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers [...], P (...)

« L’origine du terme de fourches patibulaires est […] ancienne ; elle remonte jusqu’aux premiers tems des Romains, chez lesquels, après avoir dépouillé le condamné à mort de tous ses habits, on lui faisoit passer la tête dans une fourche, & son corps attaché au même morceau de bois qui finissoit en fourche, étoit ensuite battu de verges jusqu’à ce que le condamné mourût de ses souffrances8 ».

 

  • 9 Eva Cantarella, Les peines de mort en Grèce et à Rome. Origines et fonctions des supplices capitaux (...)
  • 10 Barbara Morel, Une iconographie de la répression judiciaire. Le châtiment dans l’enluminure en Fran (...)
  • 11 Robert Muchembled,Le Temps des supplices. De lobéissance sous les rois absolus, XVe-XVIIIe siècle(...)
  • 12 La nécessité de tenir éloignées les fourches est exprimée dès le Moyen âge. Voir Le Vieux Coustumie (...)
  • 13 Tableau de l’administration de la ville de Toulouse, Toulouse, vve J.-H. Guillemette, 1784-1785, p. (...)

7L’image inquiétante des fourches est en partie tributaire des survivances de certaines superstitions romaines au sujet des morts par pendaison. L’âme resterait prisonnière du corps, privée du contact de la terre au moment de la mort, privant l’âme de l’occasion de poursuivre son chemin9. Les termes de gibet et de potence sont, quant à eux, quasi synonymes. Si tous deux ont pour vocation d’entraîner la mort par strangulation, le gibet n’est pas censé en revanche exhiber le corps supplicié, contrairement aux fourches patibulaires qui offraient à la vue des passants le spectacle morbide des corps en décomposition, soumis aux outrages du temps et de la nature. Dans tous les cas, des cadavres se balancent au bout d’une corde mais si gibet et potence donnaient la mort, les fourches quant à elles la mettaient en scène10. Les fourches patibulaires étaient en effet destinées à prolonger l’image du supplice, afin de montrer que la justice pouvait poursuivre les criminels jusque dans la mort et bien au-delà11. Le roi, après tout, n’exerçait-il pas un ministère divin ? Les corps pourrissant ne pouvaient pas, cependant, décemment côtoyer le monde des vivants, et c’est à cet effet que les fourches étaient installées normalement hors des murs de la ville, de préférence à un carrefour de grand chemin. De nombreuses pièces d’archives mettent en évidence les problèmes posés par la localisation des fourches qui, au-delà d’offrir un spectacle morbide, pouvaient incommoder les riverains12. Le parlement de Toulouse, par exemple, réputé pour ses fourches et leur longévité, a reçu de nombreuses plaintes à ce propos. On peut en effet lire en 1785 dans le Tableau de l’administration de la ville, qu’elles étaient « moins un épouvantail qui inspirait l’horreur et l’effroi aux méchants, qu’un foyer dangereux d’où s’exhalaient des miasmes funestes et des vapeurs méphitiques qui corrompaient l’air13 ». Les exécutions capitales se déroulaient initialement le dimanche et jours de fêtes sans aucun secours spirituels. On doit l’introduction des confesseurs sous le règne de Charles VI vers 1396, à la sollicitation de Pierre de Craon. Ce furent les Cordeliers qui assumèrent les premiers une telle tâche. Cette rapide mise au point effectuée, prêtons désormais attention à la symbolique des fourches qui sera discutée tout d’abord d’un point de vue politico-juridique.

Draguignan : Le col de l'Ange face à ses vieux démons 

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En 2001, les piliers avaient été dégagés et l'on pouvait les admirer à quelques encablures du col de l'Ange. Aujourd'hui la nature cache ce trésor de l'histoire dracénoise. © Photo Carola Czernecki

 

 

Voleurs, violeurs, meurtriers : leur route se terminait parfois sur les hauteurs de Draguignan. Là, ils étaient exposés. Pendus, il y a quelques centaines d'années. À cette époque Draguignan, chef-lieu de viguerie (XIIIe - XVIe siècle), disposait déjà d'un tribunal de première instance. La justice, par l'autorité du juge du tribunal infligeait des peines de pendaison. Les exécutions avaient lieu dans un premier temps au quartier Les Tuilières (au Nord Est de la ville) avant d'être déplacées au XIVe siècle quartier des Selves, où les traces du passé sont encore visibles sur un terrain oléicole privé.

Des piliers carrés

« Les ruines existantes du gibet des Selves Les Fourches se composent actuellement, de huit piliers carrés (1), neuf à l'origine, en pierres calcaires grossières, disposés en une seule rangée et distants de deux mètres l'un de l'autre », commente Charly Clairici, membre de la Société d'études. Auparavant, les peines se voulaient exemplaires et dissuasives. Selon les délits commis, les condamnés étaient parfois mutilés avant d'être pendus. « Le voleur pouvait être amputé d'une main. La plaie était ensuite cautérisée au fer rouge par le bourreau avant qu'il ne soit pendu ». Ainsi, Pierre Gayrard de la Société d'études raconte dans un écrit : « P. G., de Draguignan, qualifié de multiple voleur, fut pendu par le col aux Fourches royales en 1338. Habituellement, les pendaisons pouvaient se faire en public sur la Place mais en général, le cadavre était re-pendu pour un maximum de visibilité, sur un haut lieu, au bord de la grand-route : les Fouches ». Cet emplacement stratégique permettait de voir les pendus du centre-ville de Draguignan. Les cadavres étaient aussi exposés aux voyageurs en direction de Flayosc ou Lorgues. Personne ne pouvait manquer le « spectacle ».

« Plus à l'ouest se trouvaient les fourches des Juifs, au lieu-dit Seinadou au col de l'Ange. La communauté juive était mise à part. Les Juifs condamnés à mort étaient pendus à un gibet particulier. Il ne reste aucun vestige de ces fourches patibulaires », indique l'abbé Boyer, l'un des premiers à avoir entrepris des fouilles sur les sites.

« À l'extrémité Est de ces piliers en ruine, à quelques mètres du dernier pilier en place, on aperçoit l'orifice d'une petite galerie verticale, naturelle aboutissant à une grotte ». Cette grotte, déblayée en 1947 par les soins de l'abbé Boyer, aboutit à un orifice comblé de terre. « On peut supposer que dans cette cavité étaient jetés les squelettes des suppliciés ». Ici, le mystère reste entier mais peut-être pas pour l'éternité...

(1) Le nombre de piliers variait selon la qualité du seigneur justicier. Un simple gentilhomme avait le droit à deux piliers, un duc à huit, un roi pouvait en avoir autant qu'il voulait.

 

Additional Hints (Decrypt)

Nppebpuér qnaf ha neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)