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Frédéric Mistral Traditional Cache

Hidden : 5/20/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


          Frédéric Mistral est né le 8 septembre 1830 à Maillane, dans un mas nommé Le mas du juge. Ecrivain occitan, l'ami filial, le disciple et ensuite le maître de Joseph Roumanille, Frédéric Mistral a été à l'initiative de la création du Félibrige aux côtés de Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Anselme Mathieu, Paul Giera, Jean Brunet et Alphonse Tavan.
 

          Durant toute sa jeunesse passée aux pieds des Alpilles, au milieu des champs d'oliviers et des agriculteurs, Frédéric Mistral n'a entendu parler que la langue provençale. A douze ans, après avoir fréquenté plusieurs établissements scolaires, il se retrouve au pensionnat Dupuy. C'est là qu'il fait la rencontre d'un jeune surveillant avec qui il gardera contact et va bouleverser sa vie : Joseph Roumanille. Cette amitié naquit lorsqu'un beau jour, le surveillant surprit le jeune élève écrivant des vers en provençal. Dès lors, accompagnés par Anselme Mathieu, camarade de Frédéric Mistral, ils créèrent, sans le savoir bien entendu, le premier rassemblement de félibres. Frédéric Mistral continua son apprentissage et décrocha son baccalauréat à Nîmes, en 1847, en excellent dans toutes les disciplines, et notamment en latin. Mistral retourne alors au mas familial pour s'occuper de la terre. Mais au bout d'une année, Mistral se rend compte que ce n'est pas là sa passion. Il se rend alors à Aix-en-Provence, pour étudier le droit. C'est là qu'il prend contact avec la noble histoire de Provence. Il découvre à Aix la vie des théâtres et s'initie aux oeuvres des troubadours à la bibliothèque Mejanes. Au bout de trois années d'études, Mistral se retrouve diplômé et décide de nouveau de rentrer à Maillane. Nous sommes donc en 1851, et c'est un moment important où Mistral prend conscience de sa véritable envie. Il jure de relever le sentiment de race, de provoquer la résurrection de la vieille langue et de réhabiliter cette langue par le prestige de la poésie. Il sera élu Capoulié (Président) du Félibrige en 1876, lorsque les premiers statuts officiels sont publiés.


          C'est d'abord Joseph Roumanille qui lui fait commencer et terminer son recueil Li Prouvençalo, puis s'enchaînent les deux congrès d'Aix et d'Arles qui précéderont la création du Félibrige, le 21 mai 1854, aux côtés de Roumanille et cinq autres jeunes poètes.


          Il commence dès 1851 un poème épique en douze chants, Mirèio (Mireille) qui sera publié en 1859 qui évoque des passions soumises à une fatalité toute romantique dans le cadre puissamment réaliste de la Provence rhodanienne. Cette oeuvre reste aujourd'hui comme le plus grand chef d'oeuvre de la poésie provençale, et même française. Charles Gounod en fera même un opéra en 1863. Huit années après la publication de Mirèio, Mistral écrit Calendal, dans lequel apparaît encore la farouche volonté d'indépendance des provençaux. Mistral se lance ainsi dans un travail de monacal pour devenir l'auteur de Lou Tresor dóu Felibrige (1878-1886), qui reste à ce jour le dictionnaire le plus riche de la langue occitane, et l'un des plus fiables pour la précision des sens. C'est un dictionnaire bilingue occitan français, en deux grands volumes, englobant l'ensemble des dialectes d'oc, et en graphie mistralienne.


          Mistral est reçu membre de l'Académie de Marseille en 1887 et obtiendra en 1904 le prix de littérature pour son oeuvre Mirèio. Par son travail et par ses Oeuvres, Mistral a réhabilité la langue occitane en la portant aux plus hauts sommets de la poésie épique. Il laissera également en héritage le Museon Arlatan, musée qu'il fonde en 1896 et qui perdure encore de nos jours, véritable musée ethnologique provençal.

          La devise de Frédéric Mistral est : "Lou Soulèu me fai canta", soit : Le Soleil me fait chanter.

   

          La postérité de Frédéric Mistral se retrouve entre autre dans la philatélie. Deux timbres ont été emis par La Poste: tout d'abord en 1941, avec un premier timbre d'une valeur de 1 franc, brun carminé. Viendra ensuite un second timbre, faisant partie de la serie des Personnages Célèbres, émis en 1980 d'une valeur de 1.40 franc, surtaxé de 30 centimes.

          Sa posétrité se retrouvé également en Numismatique, Frédéric Mistral est depuis 2012, l'éffigie d'une pièce de 10 euros en argent, de la monnaie de Paris, dans la collection "Les Euros des Régions".

 

          Plusieurs établissements scolaires portent son nom comme le lycée Mistral d'Avignon. De nombreuses voies portent aussi son nom, à Valence (le pont Frédéric Mistral), à Nice, Aix-en-Provence, Saint-Gence, Noiseau, Figeac et bien d'autres encore, dont Lorgues, où un boulevard porte son nom et une plaque reproduisant des vers y est installée sur un rocher.


 

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