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Les Marais salés de Pointe-aux-Outardes EarthCache

Hidden : 5/31/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Marais de Pointe-aux-Outardes

Rendez-vous aux coordonnées finales : N 49° 02.853 W 068° 27.523

Le marais de Pointe-aux-Outardes est situé sur le territoire de la municipalité de Pointe-aux-Outardes.  Une frange du marais comprenant le banc des Branches est cependant situé sur le territoire de la municipalité de Ragueneau.  Ces deux municipalités font partie de la MRC Manicouagan.

D'une superficie d'environ 550 ha, le marais de Pointe-aux-Outardes se situe sur la rive gauche (est) de l'estuaire de la rivière aux Outardes, entre un groupe de trois îles (à Bélanger, Bilodeau et banc des Branches) et la pointe du Bout. À l'instar de nombreux marais salés typiques, celui-ci se trouve derrière des dunes constituées de dépôts sablonneux provenant des alluvions de la rivière accumulées durant des millénaires ainsi que des immenses battures Manicouagan et aux Outardes (transport éolien, dérive littorale etc.).  Ces dunes forment le coeur de la flèche littorale que constitue la pointe du Bout.

Depuis la construction des centrales hydroélectriques sur la rivière aux Outardes, le débit de cette rivière a été entièrement régularisé, de sorte que celle-ci ne supporte plus les crues et les étiages saisonniers qui faisaient varier le débit moyen mensuel entre 99 et 961 m3/s.  Aujourd'hui le débit module d'environ 390 m3/s ne présente que peu de fluctuations au fil des mois.  Ce phénomène a pour effet de chenaliser davantage le lit de la rivière et de forcer le déplacement de ce chenal vers l'ouest.  Du côté est, on assiste a une extension progressive du marais salé vers la rivière avec incursion d'eau salée à marée haute et retrait de cette eau, sans incursion de l'eau douce de la rivière, à marée basse.  En fait, il n'y a que dans le secteur du banc des Branches que l'eau douce a une certaine influence sur le marais de Pointe-aux-Outardes.

La dynamique des courants du secteur du marais, ainsi que la composition végétale de l'endroit, favorisent la sédimentation des matériaux fins, de sorte que le substrat du marais est de nature silteuse.  Dans ce marais, on observe la présence de très nombreuses mares et marelles ainsi que plusieurs canaux d'irrigation naturelles (étiers).  Les canaux se remplissent et se vident en grande partie lors de chaque mouvement de marée.  Cependant, les mares et marelles conservent une certaine quantité d'eau dont la profondeur varie généralement de 10 à 60 cm.  Dans les mares non submergées par les marées quotidiennes, la salinité peut s'y concentrer jusqu'à atteindre 70% par endroits.

La production primaire du  marais : La flore et la faune des milieux sont constituées d’espèces de plantes sauvages submergées, flottantes et émergentes selon le niveau de l’eau, d’arbres et arbuste, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères et micromammifères. Le début de la chaîne alimentaire commence au niveau de l’apport riche et constant des matières organiques et sédiments qui permettent la décomposition et la fabrication des nutriments. En étant enracinées dans ce sol, les plantes captent et emmagasinent l’énergie solaire. Elles servent de nourriture et d’abris à la faune.

Lors des grandes marées, soit deux fois par année, la rivière-aux-Outardes sort de son lit et dépose une multitude d’éléments sur le sol. C’est à partir de ce dépôt que vont se nourrir les multiples herbes. Au travers nous retrouvons de nombreuses mares, résultats du déplacement des blocs de glace durant l’hiver, dans lesquelles il n’est pas rare de dénicher certains poissons, tels les épinoches, petits êtres vivants de quelques centimètres. Ainsi, un milieu abrité et humide comme le marais va contenir une faune inimaginable! À un tel point que l’on considère que cet écosystème fait partie des plus nutritifs de la planète. À titre d’exemple, outre les nombreux végétaux, nous retrouvons de nombreux insectes qui étant situés à la base des chaînes alimentaires vont attirer de nombreuses autres espèces animales. Poissons, oiseaux, mammifères… les possibilités de rencontre sont phénoménales.

Cependant, considérer un marais côtier uniquement comme un refuge faunique et floristique est très réducteur. En effet, il joue plusieurs autres rôles d’importance à la fois pour la faune sauvage, mais aussi pour les activités humaines. Jouant un rôle non négligeable dans la lutte aux inondations, on considère qu’un tel milieu permet également de filtrer l’eau et de la dépolluer au même titre que 500 stations d’épuration! Les impacts du marais salé de Pointe-aux-Outardes se font sentir jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres de distance et agissent ainsi à rendre le fleuve St-Laurent plus propre et plus prolifique…

Le milieu humide : Les milieux améliorent la qualité de l’environnement. Ils agissent comme épurateur naturel des cours d’eau en créant du tissu biologique qui filtre les polluants, les pièges et les dégrade. Ils permettent de réguler les crues en emmagasinant le trop-plein d’eau et en les relâchant progressivement.

La transformation du Dioxyde de Carbonne en oxygène est aussi productive en quantité que les forêts tropicales ou les récifs coralliens. Il s’agit d’épuration naturelle. En raison de sa superficie, le marais contribue à la productivité marine du secteur de la péninsule Manicouagan. Il influence en superficie minimale de 34 km2. Dans les années 1930-1940, les cultivateurs amenaient leurs troupeaux de vaches boire et manger.

Les milieux humides ont disparu à presque 70 %, la conservation de ces milieux humides est essentielle pour la survie de la faune et la flore.

Dans les années 80, le ministère a décidé de commencer à transformer des canaux d’irrigation pour assécher les terres humides en terres agricoles. Avec la création du parc, le projet est tombé à l’eau, mais les canaux sont encore visibles parfois.

 

Pour inscrire cette Earthcache comme trouvée, vous devez réponde à ces questions:

1. Vous pouvez voir que les Marais Salés ont subit quelques dommages occasionnés par quoi? ?

2. D'après ce que vous voyez, les changements climatiques ont quels effets sur les Marais Salés?

3. À la coordonnée, prenez une photo (optionnelle) de ce que vous voyez et joignez-la à votre log.

 

 

The Pointe-Aux-Outardes Saltwater Marsh

Final coordinates : N 49° 02.853 W 068° 27.523

The saltwater marsh of Pointe-aux-Outardes is situated mainly within  the municipality of Pointe-aux-Outardes.  However,  fringes of the marsh including the “Banc des Branches” are situated within the municipality of Ragueneau. These two municipalities are part of the MRC Manicouagan.

With an area of 550 ha, the marsh of Pointe-aux-Outardes is situated on the left bank (east bank) of the estuary of the Outardes River, within a group of three islands (Bélanger, Bilodeau and Banc des Branches) and the Pointe du Bout. Like many typical salt marshes, it is behind accrued sand dunes and  deposits from the river alluvium accumulated over thousands of years, as well as wind, coastal drifts etc. These dunes form the core of the spit that is the Pointe du Bout.

Since the construction of hydro-electric plants on the Outardes River, the flow of the river has been fully regulated, so that the marsh no longer sees the seasonal flood and low flows that varying the average monthly flow between 99 and 961 m³ / s. Today the flow modulus of about 390 m³/s has little fluctuation from day to day. This had the effect of further canalizing the riverbed and displacing the channel towards the west. On the east side, there is a gradual extension of the salt marsh towards the river with saltwater incursion at high tide and then withdrawal of the water, without incursion of fresh water from the river at low tide. In fact, it is only the sector of the Banc des Branches that fresh water has some influence on the saltmarsh of Pointe-aux-Outardes.

The current dynamics of the marsh and plant composition in the area, promote sedimentation of fine materials, so that the marsh substrate is silty in nature. In this marsh, there is the presence of numerous ponds and tide pools and several natural irrigation channels. The channels are filled and emptied largely during each tidal movement. However, ponds and irregular patterns of creeks retain some amount of water where the depth generally varies from 10 to 60 cm. In ponds not submerged by the daily tides, salinity can become concentrated up to 70% in places.

Primary composition of the marsh: the flora and fauna of the environment consists of species of submerged wild plants, floating and emergent depending on the level of water, trees and shrubs, fish, amphibians, reptiles, birds, mammals and micro mammals. The base of the food chain starts with the rich and steady supply of organic matter and sediment that enable decomposition and the production of nutrients. While being rooted in the soil, plants capture and store solar energy. They provide food and shelter for wildlife.

During peak high tides, twice a year, the Outardes River overflows its bed and deposits a multitude of elements on the ground. It is these deposits that feed the plants. Throughout the marsh we find many ponds, resulting from moving blocks of ice during the winter, where it is not uncommon to find some fish such as sticklebacks, small living things a few centimeters long. Thus, a sheltered and humid environment such as the marsh will contain unimaginable fauna! To such a point, that this ecosystem is considered one of the most nutritious on the planet.  For example, in addition to many plants, we find insects at the base of the food chain that will attract many other animal species. Fish, birds, mammals ... the possibilities are phenomenal.

However, considering a coastal marsh only as a fauna and flora sanctuary is very simplistic. Indeed, it plays many other important roles for both fauna and wildlife, but also for human activities. Playing a significant role in combatting floods, it is considered that such a medium can also filter and clean as much water as 500 water treatment facilities can! The impacts of the salt marsh Pointe-aux-Outardes are felt up to tens of kilometers away and thus act to make the St. Lawrence River cleaner and more pruductive ...

Wetlands: The wetlands improve the quality of the environment. They act as a natural waterways decontaminator by creating biological tissue that filter, retain and break down pollutants. They help control flooding by storing the overflow of water and releasing it gradually.

The transformation of carbon dioxide to oxygen here is comparable to that of the tropical forests or coral reefs. It is a natural purification. Because of its size, the marsh contributes to marine productivity in the sector of the Manicouagan Peninsula. It influences an area of 34 kms². During 1930’s and 1940’s, the farmers brought their herds of cattle to feed here.

Almost 70% of the wetlands have disappeared and conservation of these wetlands is essential for the survival of flora and fauna.

During the 1980’s, the government had decided to begin digging irrigation canals to drain the wetlands and to make more farmland. With the creation of the park, the project was stopped, but the channels are still visible in places.

 

To log this Earthcache as found, please answer the following questions:

1) can see where the saltwater marsh is being damaged by human activity. Can suggest an example of this?

2) What effect does climate change have on the saltwater marsh?  

3) At the above mentioned coordinates, please take a picture (optional) of what you see and include it with your log.

 

 

 

Additional Hints (No hints available.)