Les moines de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes implantent au cours du XIIe siècle un prieuré à Châteaugiron, le prieuré Sainte-Croix.
L'église, le logis et les dépendances sont confisqués comme biens nationaux à la Révolution française puis vendus à un particulier, Thomas Noury.
En 1828, les héritiers de ce dernier revendent les bâtiments à un négociant rennais, François-Xavier Des Bouillons Ducoly, qui y établit une fabrique de toiles à voiles. La communauté des ursulines, trop à l'étroit dans son premier couvent, achète l'ancien prieuré en 1853, y construit des bâtiments autour d'une cour carrée pour y résider et accueillir un pensionnat et une école de filles. La chapelle de l'ancien prieuré, conservée dans un premier temps, est finalement détruite en 1890 et remplacée par une chapelle plus grande, de style néo-gothique, construite par l'architecte diocésain Arthur Regnault. Le couvent, vendu en 1908, devient la propriété du diocèse, qui y installe le petit séminaire. Arthur Regnault est chargé d'agrandir le couvent, créant notamment une nouvelle aile avec une tourelle d'angle puis, en 1923, une salle des fêtes.
L'architecte Hyacinthe Perrin entreprend de nouveaux travaux à partir de 1935, qui achèvent de conférer un caractère monumental à l'ensemble : la surélévation d'un étage de la partie ancienne, l'allongement de la chapelle et la construction d'une nouvelle aile, surnommée « le paquebot » en raison de sa toiture en forme de carène renversée.
Le petit séminaire ferme en 1973. Un ensemble scolaire lui succède.
Attention sorties d'école, restez très discrêts.
Merci de bien refermer la boite pour la pérénité de la cache.