La commune de Marnaz est située en Haute-Savoie, dans la Vallée de l'Arve, au pied du massif du Bargy. Elle tient son mon de la marne, mélange de calcaire et d'argile, présente dans son sol, et qui permit le développement de la poterie qui fit la renommée de la commune pendant longtemps.
Autrefois, Marnaz faisait partie de la commune de Scionzier. Mais des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal dès 1830. Les disputes, voire les bagarres entre habitants de Marnaz et Scionzier ne sont pas rares, et l'armée est même parfois obligée d'intervenir. Ce n'est qu'en 1866, par un décret de Napoléon III, que Marnaz se sépare de Scionzier et devient une commune à part entière.
Aujourd'hui, Marnaz compte un peu plus de 5 000 habitants. C'est une commune paisible et dynamique, où les manifestation culturelles (expositions régulières de sculptures et peinture), artistiques (nuit du blues, Marnaz Metal Fest …), sportives (Trail du Gypaète) ou familiales (montée au Lac Bénit) sont nombreuses et variées.
C'est avec plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue et vous proposons de découvrir Marnaz avec une série de 7 caches disséminées sur le territoire de la commune. Vous pouvez faire ces caches dans n'importe quel ordre, cela n'a pas d'importance. N'oubliez pas votre crayon, aucune des caches n'en contient. Nous avons, pour chaque cache imaginé une petite légende. Lisez les avec attention, elles dissimulent des indices.
Bonnes recherches, et bienvenue à Marnaz.
L’Eglise Saint Pierre aux Liens fut construite entre 1848 et 1851. A cette époque, Marnaz était encore un hameau de Scionzier. Suite à l’incendie de l’église de la commune, les habitants de Marnaz demandèrent une nouvelle église moins excentrée, à égale distance pour tous les habitants. Le lieu dit La Contamine fut alors choisi. Lors de la scission, en 1866, cette église se retrouva sur la nouvelle commune de Marnaz, ce qui provoqua la colère des habitants de Scionzier, furieux de se voir spoliés de ce bien, qu’ils avaient en partie financé. Ces derniers, une nuit, vinrent récupérer ce qu’ils considéraient comme leur cloche, qui, après jugement, fut restituée au fabricant, la fonderie Paccard.
Légende indice
Il y a fort longtemps, cette église devait abriter le mariage entre un Prince et une Princesse, qui s’aimaient d’un amour tendre et sincère. Leur union devait, grâce à l’enchantement d’une Bonne Fée, apporter paix, joie, et bonheur dans leur deux royaumes qui, une fois réunis, ne devaient faire plus qu’un. Hélas, un Esprit Maléfique, désireux d’instaurer le chaos dont il aimait se délecter, s’empara des deux Mariés, et, avant que l’union ne soit prononcée, les enferma, grâce à une malédiction, dans une petite boîte, qu’il dissimula sous un des endroits sur lesquels les voyageurs se reposent quelques instants pour contempler l'édifice. Dans un combat sans merci, la Bonne Fée parvint à terrasser l’Esprit Maléfique, mais ne trouva jamais la petite boîte. La joie et le bonheur promis par le mariage ne s’installèrent jamais dans les deux royaumes, qui, du coup, restèrent séparés. La légende dit qu’un jour, quelqu’un retrouvera la petite boîte, l’ouvrira, libérant le Prince et la Princesse, qui pourront ainsi finaliser leur union, et permettre à l’enchantement de se réaliser.