Cette série a pour but que chaque ville et village possède sa cache de bienvenue. Ces caches sont relativement simple, faisable en vélo comme en voiture.
La partie urbanisée est constituée des deux hameaux de Boucoiran au nord et Nozières au sud, le long de la RN 106, entre Nîmes et Alès.
L'âge du plomb et l'âge du fer
Si la porte de l’agglomération d’Alès se situe un tout petit peu plus au Sud, à Brignon, c’est Boucoiran qui en est le premier signal fort. Et ce, grâce à sa tour que l’on aperçoit de très loin et qui domine le village et la plaine du Gardon. Cette tour médiévale, intégrée dans l'enceinte du château, est attribuée au moins au XIIIe siècle et dite “sarrasine” : elle préfigure et anticipe le site suivant, celui de Vézénobres.
On en connaît l’histoire, que l’on pourrait qualifier de romantique : en 1947, Giacomo Colombi, 24 ans, vient en France avec sa jeune épouse. Au hasard de leurs voyages, ils découvrent la tour du château et décident d'acheter ces ruines. La famille va alors entreprendre la restauration du bâtiment et installer dans la tour l’ingénieux système de refroidissement qui donnera au minerai de plomb le statut de plomb de chasse.
Si cet âge du plomb a donné à Boucoiran un renom certain, on ne doit pas oublier que c’est aux âges du fer et du bronze que naquit la localité. Au cœur du Néolithique, avec l’établissement de l’oppidum du Grand-Ranc, sur la colline qui surplombe la localité.
Boucoiran a d’autres vestiges de son passé actif, tourné vers l’agriculture traditionnelle de la plaine fertile et des coteaux exposés au Sud. Par exemple, le moulin à farine et à huile construit autour de 1775 par la famille de meuniers Bouet : classé aux monuments historiques, il est toujours en activité comme minoterie et meunerie. Un bel exemple de fidélité aux traditions.
Une gare datant de 1840
Âge du fer toujours à Nozières, mais cette fois-ci dans le domaine du transport : la gare de Nozières était l’une des plus anciennes de France, sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, également appelée “ligne des Cévennes”. Elle a été mise en service en 1840 par la Compagnie des Mines de la Grand-Combe et des chemins de fer du Gard. Fidèle à son histoire, cette gare est toujours en activité pour les voyageurs, sur une ligne appelée, par la volonté des deux Agglos de Nîmes et d’Alès, à augmenter nettement son trafic.
Bon geocaching