Skip to content

La grotte du général Gilly et la bergerie Multi-cache

Hidden : 1/11/2017
Difficulty:
3.5 out of 5
Terrain:
4 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Cette multi-cache vous fera découvrir la grotte où s'est caché le général Gilly ainsi qu'une ancienne bergerie.

Pour atteindre cette grotte, commencer par faire la cache "la source"GC2XE33", la grotte est juste au dessus. Vous trouverez dans la grotte l'indice vous permettant d'atteindre la cache finale.

Jacques Laurent Gilly, né à Fournès (Gard) le 12 août 1769 et mort le 5 août 1829 à Aramon (Gard), est un général français de la Révolution et de l'Empire. Il se fit remarquer aux armées des Alpes et des Pyrénées-Orientales, à la bataille de Thun, à la défense du château de Puygcerda en 1795, fit les campagnes de 1796 à 1798, à l'armée d'Italie; fut promu général de brigade le 30 juillet 1799, aux armées du Danube, des Grisons, etc., et commanda le 12 mai 1801, une division au Portugal. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 11 décembre 1803, et commandeur de l'ordre le 14 juin 1804. Il fit avec distinction les guerres de 1807, 1808 et 1809 à la Grande Armée; reçut un coup de feu à Wagram, fut nommé général de division le 16 août 1809, et prit, le 11 mars 1810, le commandement général des îles de Zélande. Il est fait grand officier de la Légion d'honneur le 30 juin 1811. Il fut nommé baron de l'Empire le 27 novembre 1808. À la première Restauration, le général Gilly venait de lever à la hâte, dans le département du Gard, un corps de volontaires royalistes, lorsqu'il retourna sous les drapeaux de l'Empereur; il en reçut la mission d'aller dissiper les rassemblements de Nîmes et de Montpellier. Le duc d'Angoulême effectua précipitamment sa retraite sur Montélimar; ce fut alors qu'eut lieu la convention conclue à Lapalud le 8 avril 1815, entre le général Daultanne au nom du prince, et le colonel Saint-Laurent au nom du général Gilly: elle portait en substance, que l'armée royale serait immédiatement dissoute et que le Duc aurait la liberté de s'embarquer au port de Sète pour Barcelone. Napoléon Ier approuva la conduite du général dans cette circonstance difficile, le nomma comte de l'Empire le 29 avril 1815 et lui confia le commandement de la 9e division militaire, avec le titre de commissaire extraordinaire du gouvernement impérial. Le département du Gard le nomma en outre son représentant à la Chambre des députés. Au moment des 100 jours de 1815, le général Gilly a rallié Napoléon et largement contribué à la débâcle des forces royalistes du duc d'Angoulême. Dès le retour de Louis XVIII, il est condamné à mort par contumace le 25 juin 1816. Il se cache d'abord près de Tornac, dans une grotte aménagée à Taupessargues. Mais l'hiver arrive et la position n'est plus tenable. Alors Gilly parvient à prévenir David Mazade, négociant à Anduze dont il connaît les sentiments bonapartistes. Le récit qui suit provient des mémoires d'un ami du général: « sans perdre de temps, David Mazade et ses deux fils se mettent à l'oeuvre, dans le plus grand secret, pour préparer au général un refuge assuré. Au moyen de matériaux rassemblés dans les combles de leur maison, qui est la troisième sur l'avenue, à gauche, quand on sort d'Anduze, dans la direction de Tornac, ils construisent un réduit de dix pieds de long, sur quatre de large et cinq de hauteur, contigu au tuyau de la cheminée d'une chambre du premier étage qui donne sur le jardin, à l'exposition du levant. Une ouverture pratiquée dans la cloison de ce même tuyau et sur laquelle s'abat une trappe en bois, permet de s'introduire par ce soupirail, dans la cachette, au moyen d'une échelle de cordes, dont l'extrémité inférieure retombe à volonté dans le foyer de la cheminée de la chambre située immédiatement en dessous. M. Mazade et ses deux fils poussent plus loin encore leur sollicitude: par les soins de ces ouvriers improvisés, le plafond, le plancher et les murs du réduit en planches de bois de sapin, peuvent maintenir dans cet étroit couloir, une chaleur douce et tempérée. Le mobilier de cette chétive retraite est complété d'un lit de camp, orné de rideaux et muni de tous ses accessoires, auquel on ajoute un fauteuil rembourré, une table de nuit, un poêle à charbon, deux coffres en bois blanc et une lampe. Le proscrit est introduit là, une nuit d'hiver, il y passera plus de trois ans de son existence, loin de sa femme et des ses enfants, employant les heures de sa réclusion à des études littéraires et scientifiques, à relire ses auteurs favoris des 17ème et 18ème siècles. Chaque jour, un signal convenu annonce au prisonnier que l'heure du dîner approche. La table étant dressée dans la pièce au-dessus, la servante est éconduite; le général se laisse glisser par le soupirail de son refuge et le repas commence, mais ne s'achève pas toujours paisiblement. Parfois, au cours du festin de famille, un coup de marteau ébranle la porte de la rue: un voisin vient prendre un renseignement ou solliciter un service. Aussitôt, un des fils Mazade se porte en reconnaissance, tandis que le second se tient sur la porte de la salle et que le père couvre la retraite au besoin, pendant que le proscrit se dispose à regagner son grenier. Après quelques paroles échangées, on tâche de congédier le fâcheux, sous un prétexte quelconque, afin de pouvoir achever paisiblement le dîner interrompu. Le repas terminé, le général s'esquive dans sa cachette, pendant que la servante revient desservir la table. Elle repart de nouveau, cédant la place au proscrit, dont la soirée se prolonge fort avant la nuit, au milieu de la famille hospitalière à laquelle il doit son salut; après quoi, chacun regagne son lit pour y prendre un repos devenu nécessaire.» Le premier conseil de guerre de la 1re division le condamna à mort le 25 juin 1816. La politique de la restauration devenant plus libérale Mme Gilly obtint pour lui un passeport du ministère de l'intérieur il quitta sa cache et passa par le Dauphiné et la Savoie a l'étranger il resta a Milan et a Lausanne jusqu'à la fin de l'année 1819 puis encouragé par les exemples du maréchal Grouchy et du duc de Rovigo, plus compromis que lui et réintégrés, il décida de venir, dans les derniers jours de décembre 1819 a Paris pour se constituer prisonnier il fut reçu par le ministre de la guerre ; le 11 février 1820 une ordonnance du roi arrêtée en conseil des ministres et sollicitée par le dauphin, duc d'Angoulême mettait fin aux poursuites et réintégrait le général dans ses grades et honneurs. Mis à la retraite le 1er décembre 1824, il est mort le 5 août 1829. D'abord enterré à Fournès, il repose désormais à Remoulins.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 35eet 36e colonnes.

             

                                         

Additional Hints (Decrypt)

qnaf yn tebggr, à tnhpur, gvere y'vaqvpr cbhe har svanyr...zrhegevèer... rg rafhvgr, cerarm yr fragvre ra snpr qr yn trbzbovyr.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)