La ville romaine de Vienne, la « Belle Vienne » comme on l’appelait alors, possédait parmi tous ses monuments deux théâtres. Ce fait, quasiment unique en Gaule, suffit à montrer son étonnante prospérité. Il est d’ailleurs très rare dans tout l’empire.
.
Le plus grand de ces théâtres, le plus vaste, adossé à l’oppidum de Pipet, a été longuement déblayé et mis en valeur.
Voici une photo aérienne situant L'odéon par rapport au théatre antique.
Vienne est, avec Lyon, la seule ville en Gaule à posséder un odéon, dans lequel les hommes de l’Antiquité romaine venaient entendre les concerts, les conférences et les lectures publiques des œuvres des écrivains. Les deux monuments (l’odéon de Vienne et celui de Lyon) ont connu, par le passé, le même sort : ils furent pris pour des théâtres, tandis que les théâtres de ces deux cités étaient catalogués, eux, d’amphithéâtres. L’erreur ne fut dissipée qu’à la veille de la première guerre mondiale, lorsque les sondages entrepris au théâtre romain de Vienne révélèrent que l’édifice, précédemment pris pour un amphithéâtre, était bien, en réalité, un théâtre.
Dès lors, il devenait évident que Vienne possédait un second théâtre : un odéon.
Le seul vestige visible était alors un mur de façade, et qui valait au site le nom de « Beaumur ». Aujourd’hui, le mur antique est recouvert d’une chape moderne de maçonnerie.
Sous les jardins qui recouvraient l’odéon, la forme de la cavea était parfaitement reconnaissable. Un sondage, effectué en 1946, s’étant révélé très concluant, le terrain fut alors acheté par la Municipalité. Mais la découverte la plus sensationnelle fut celle d’un fragment de l’inscription dédicatoire, portant les très grosses et belles lettres peintes en rouge : ODE(V), début de ODEVM, dont c’est la seule mention dans toute l’épigraphie latine. Ainsi se trouvait confirmée de façon magistrale l’identification du petit théâtre avec un odéon.
L’existence d’un odéon dans une ville antique comme Vienne est assurément la marque d’une très grande richesse intellectuelle. Rares sont, en effet, les villes où se réunit l’élite de la société pour entendre des concerts musicaux, des conférences ou bien des lectures d’œuvres littéraires.
La présence d’un tel édifice gallo-romain sur le flanc septentrional du mont Crappum (aujourd’hui mont Saint-Just) avait été remarquée très tôt et le dégagement de l’odéon fut entrepris après la deuxième guerre mondiale.
Après une série de sondages préliminaires forts concluants, des fouilles furent entreprises quelques années plus tard. Elles aboutirent au dégagement partiel de l’édifice.
Interrompues en 1960, elles furent reprises en 1970 par l’universitaire canadien Pierre SENAY, qui conduisait une deuxième grande campagne de fouilles, puis par André PELLETIER, avant d’être définitivement arrêtées en 1976.
Actuellement, le site n'est pas ouvert au public. Mais il arrive que la ville de Vienne organise des visites. Notamment l'été aux journées "patrimoine express".
L'énigme
Attention, les coordonnées indiquées ne sont pas les coordonnées de la cache.
Pour résoudre cette énigme et trouver les coordonnées finales, vous allez devoir jouer avec les coordonnées de point P1, P2 et P3.
Pas de crayon dans la boite.