Nous sommes au 19ème siècle, et nous allons rencontrer une autre personnalité ayant vécu à Clichy : Henri Désiré Landru, qui est né en 1869. C’est ici, au 6 rue de Paris, qu’était installé le domicile familial des Landru : Henri Désiré, sa femme (biologiquement sa cousine), et leurs 4 enfants. Landru vivait à Clichy sous son vrai nom, et ses proches le pensaient antiquaire. Il lui arrivait même de demander à son fils de l’aider à déménager des meubles qu’il disait avoir acquis dans le cadre de son métier, mais qu’il subtilisait en fait au domicile de l’une de ses victimes fraîchement décédée…
Tueur en série et escroc récidiviste, Landru sera arrêté en 1919 à Paris chez sa maîtresse et confondu par la découverte sur les lieux du bail d’un garage qu’il louait au 28 rue Morice à Clichy. La police y dénichera les preuves de ses nombreux crimes : «La pièce est un gigantesque bric-à-brac d’objets de toutes sortes : vêtements, lingerie féminine, perruques, meubles, ustensiles de cuisine, matelas, documents de toutes sortes, dossiers, diplômes, papiers officiels vrais et faux, pièces d’identités, lettres, emplois du temps, comptabilité, qui vont permettre de reconstituer pas à pas, jour par jour et même heure par heure les macabres activités de Landru !», relate une coupure de presse de l’époque.
Le journal Le Matin du 17 mai 1919 précise même que dans une caisse sera retrouvée une «grande quantité de nattes de cheveux de toutes nuances, des bruns, des blonds, des gris», et que dans un agenda «Landru avait écrit une observation d’une trentaine de lignes où il remarquait les difficultés éprouvées par la justice lorsqu’il s’agissait d’identifier certains cadavres». Il détaillait également dans une autre note sa technique d’escroquerie par le biais de mariages illégitimes (sa grande spécialité !).
Même après sa mort (Landru fut condamné à mort et guillotiné le 25 février 1922 à Versailles), le tueur en série fit encore parler de lui à Clichy. La population de la rue de Paris fut en effet secouée le 12 mars 1933 par la découverte, dans l’un des immeubles voisin, d’un squelette humain, qui fit croire à la mise au jour d’une nouvelle victime de celui qu’on appelait alors le «sire de Gambais».
«Des terrassiers qui démolissaient une maison, au n°2 de la rue de Paris, ont fait une découverte inattendue. Sous le carrelage d’un ancien bistro mal famé, que hantaient les clochards avant la guerre, on a trouvé le squelette, à peu près complet, d’un être humain. S’agit-il d’un crime ? Cela semble probable. Le fait que le célèbre Landru habita au n°6 de la même rue donna tout de suite à la macabre trouvaille un intérêt de premier plan… et provoqua maints commentaires. Mais, après examen des spécialistes, on dut s’arrêter à une évidence : le cadavre fut enterré à cette place il y a soixante ans au moins. Dans ces conditions, le sire de Gambais ne saurait être même soupçonné. Ajoutons que les médecins légistes n’ont pas pu préciser le sexe de la victime», écrivit cependant quelques jours plus tard Police Magazine, ce qui blanchit Landru, du moins pour ce crime ci.
Ci-dessous, vous trouverez une photographie de l’immeuble de Landru, prise au cours des années où il l’habitait avec femme et enfants. Le 6 rue de Paris est à droite, au premier plan sur l’image. Vous verrez que l’immeuble n’a guère changé au fil des années.

Enfin, n’oubliez pas de relever l’indice caché sous le couvercle de la cache, pour tenter de découvrir le Trésor de Clichy !
IMPORTANT : Cette cache fait partie d’une série de 8 caches qui contiennent chacune un indice vous menant à une neuvième et mystérieuse cache, le « Trésor de Clichy ». Cette cache finale n’est pas référencée sur Geocaching.com : il vous faudra faire travailler vos méninges pour la découvrir grâce aux indices que vous aurez relevés. Bien sûr, si vous donnez votre langue au chat une fois tous les indices en poche, vous pouvez me contacter afin que je vous mette sur la voie. Cette cache finale est plus volumineuse que ses 8 copines, le but est d’y laisser le plus de petits objets possible afin qu’elle mérite son nom de « Trésor de Clichy ». Les échanges (y laisser un objet, et en prendre un autre dans la cache à la place) sont possibles, il est juste interdit de prendre sans rien laisser en retour, pour que la cache ne soit pas vide. Amusez-vous bien !