Les Communes de Seine-Maritime
Les communes de Seine-Maritime est une série de caches particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :
- Le nom de la cache posée contiendra "Commune du 76" et le nom de la commune de Seine-Maritime où elle est située.
- Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune de Seine-Maritime non encore répertoriée (il y a 744 communes en Seine-Maritime).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.
Idée Originale : ATMO Studio
Merci d'envoyer un message à l'adresse geocorsaires at gmail.com pour l'ajout de votre cache à la liste référente :)
Fécamp est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime et la région Normandie.
Les habitants et habitantes de la commune de Fécamp sont appelés les Fécampois et les Fécampoises.
Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, la ville est jumelée avec Rheinfelden (Baden), Mouscron (Belgique), Putnok (Hongrie), Vale of Glamorgan (Royaume uni).
Histoire : la ville au fil des siècles
Ancienne capitale du Duché de Normandie, grand port morutier, Fécamp revendique cet héritage tout en regardant vers l’avenir.
Du IIIe au VIIe siècle : quand Fécamp s’appelait Fiscannum
Au bord de la Manche, les Calètes, premiers habitants de Fécamp, ont préféré la sécurité des hauteurs à la vallée, alors occupée par un marécage insalubre. Dès la période romaine se crée un village de pêcheurs qui prend le nom de « fi scannum », dérivé de « fi sk » signifiant poisson en vieux scandinave.
Une abbaye de moniales, religieuses suivant une règle monastique, naît au VIIe siècle pour disparaître au IXe siècle du fait de la menace des raids Viking. Les fouilles archéologiques ont révélé que les bâtiments avaient été détruits par incendie des lieux.
Du IXe au XIe siècle : des Vikings aux Normands
Un siècle plus tard, ces conquérants devenus ducs de Normandie font de la ville une de leurs capitales. Ils bâtissent un palais doté d’une large enceinte et afin de prouver leur conversion au christianisme, fondent l’abbaye de la Sainte-Trinité.
Le duc Richard II (996-1026), surnommé le « père des moines » fait venir en 1001 le célèbre abbé bénédictin Guillaume de Volpiano qui participe également à la renaissance des abbayes de Jumièges, St-Ouen de Rouen et St-Wandrille.
En 1067, le duc Guillaume Le Conquérant fête sa victoire de Hastings (1066) au Palais de Fécamp puis délaisse la cité pour s’établir à Caen, nouvelle capitale du duché.
XVIe siècle : pouvoir temporel, pouvoir spirituel
L’abbaye de Fécamp est le deuxième lieu de pèlerinage en Normandie après le Mont-Saint-Michel. La relique du Précieux-Sang attire une foule de voyageurs du XIIe au XIXe siècle, et ait la fortune de la communauté religieuse, complétée par les revenus des biens fonciers, en France et jusqu’en Angleterre.
Cependant, dès le XVIe siècle, l’autorité de l’Abbaye décline. Rétablie par les Mauristes vers 1650, bénédictins réformateurs, la communauté opère un redressement tant spirituel que matériel.
À la Révolution, elle quitte définitivement les lieux qui sont rachetés par la ville et occupés par la mairie en 1856.
XIXe siècle : une forêt de mâts
La pêche fait vivre une grande partie de la population : un métier en mer vaut quatre métiers à terre. Entre 1901 et 1905, on compte 69 trois-mâts immatriculés à Fécamp. Les chantiers de construction navale ne suffisent plus à honorer toutes les commande !
À partir de 1931, les chalutiers remplacent les voiliers et font de Fécamp la capitale des Terre-Neuvas. Mais la réglementation nationale sonne bientôt le glas du Grand Métier, celui de la pêche de la morue à Terre-Neuve et dans le Nord de l’Atlantique. Le dernier grand chalutier « Le Dauphin » quitte le port en 1987.
XXe siècle : point d’appui du mur de l’Atlantique
Relayant les forteresses voisines du Havre et de Dieppe, Fécamp se voit dotée par les Allemands d’une importante station radar.
Les axes majeurs sont alors quadrillés par les bunkers ; les villas de bord de mer et le casino sont dynamités pour faciliter le tir, de même que les maisons présentes sur le tracé des fossés anti-char.
Sabotée lors de la libération de la ville, le 2 septembre 1944, Fécamp devient une priorité nationale pour la reconstruction des infrastructures portuaires.
XXIe siècle : la reconversion de la ville
Ville industrielle basée essentiellement sur les filières pêche et textile, Fécamp subit la crise économique des années 70.
Le tertiaire se développe, notamment dans le domaine touristique : port de plaisance, hébergements, restaurants, etc. De nouveaux territoires dynamisent la Commune : le pays d’accueil touristique des Hautes Falaises et la communauté de communes.
Labellisée « Station nautique », « Ville d’art et d’histoire » et « Ville fleurie », Fécamp se libère de la nostalgie de son passé en alliant mémoire collective et création.
Source : http://www.ville-fecamp.fr