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[#187 CEL] Jallans Traditional Geocache

Hidden : 3/24/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Nom des habitants : Jallanais, jallanaises

Population : 814 (recensement de 2014)

Superficie : 899 hectares

Densité : 91 hab./km²

Le village de Jallans

En sortant de Châteaudun, sur la route de Pithiviers, on arrive tout de suite à Jallans. Ce village, situé sur le plateau beauceron à une altitude de 136 mètres, remonte à des origines très anciennes mais peu connues. On sait que dès 1045, il s’appelait Jallantium et devint ensuite, suivant les orthographes, Jalemum, JALANS , Jalanz et Jallant en 1429.

L’origine du nom pourrait provenir de l’ancien français : Jallans. n. m. 1133. Jallant, participe présent de l’ancien français jallir = lancer, jeter, transitif ; puis intransitif au XIIe s. : s’élancer impétueusement, en parlant d’un liquide ; modifié en jaillir en 1560 (F.E.W., IV, 31b). L’origine de jallir reste inconnue ; d’où les formes Jalantium et Jalenum, transcription latine de la forme romane incomprise. Jallans étant masculin pluriel, il faudrait supposer un nom masculin comme puits (jaillissant).

Un coin de l'ancien Dunois (extrait du bulletin municipal de Janvier 1993)

(extrait de l'ouvrage réalisé par Louis-Désiré COUDRAYE paru en 1873)

Presque à l'entrée du village et à gauche de la route, l'attention est éveillée par une petite fontaine très connue dans le pays sous le nom de "Fontaine de Jallans".

Voilà ce que signale l'Abbé BORDAS :

« On vante sous ce nom, un espèce de petit puits qui est dans un caveau et dans le jardin d'un particulier parce qu'il est sujet aux mêmes crues et aux mêmes décroissements que la Conie et qu'on en tire les mêmes pronostics. »

Trois siècles plus tôt, dès 1604, voici comment s'exprime Raoul BOUTRAIS dans son poème de Castrodunum.

Jallans, simple village au milieu de la plaine

Tire son renom de la claire fontaine

Qu'à ses avides champs la nature accorda ;

Mais à son cours secret la main qui présida

Voulut que cette source, utile mais funeste

Annonçât au pays les plus affreux fléaux

Par le débordement de ses perfides eaux,

Qui ne s'enflent jamais qu'en la saison brûlante

Où de l'astre du jour la torche étincelante

Agite tous ses feux dans les airs embrasés,

Et tarit les ruisseaux dans leurs lits épuisés.

Il s'agit d'un caveau creusé dans la pierre lacustre de Beauce dont le sol se trouve environ à 6 mètres de profondeur, et la voûte assez irrégulière ne comporte pas plus de 2 mètres de hauteur ; il mesure 4 mètres de longueur sur 3 de largeur.

Un sentier étroit et rapide, et vingt marches grossières en pierre dure sur une pente assez raide y conduisent.

Le bassin de la fontaine proprement dite s'enfonce dans le rocher qui forme la paroi gauche du caveau, sous une petite voûte à plein cintre, profonde et large d'un mètre sur 2,30 m de hauteur au centre de l'intrados ; son fonds est dallé avec une seule pierre, et la source qui l'alimente surgit à travers les fissures du rocher.

La hauteur moyenne de l'eau est d'environ 1,33 m, quelquefois elle inonde le sol du caveau jusqu'aux premières marches ; mais de mémoire d'homme « elle n'a jamais porté loin de ses bords son onde errante en ses perfides eaux. »

Rien donc dans son aspect ne semble motiver les croyances qui se sont perpétuées à son égard et surtout n'autorise à penser qu'elle ait une communication avec la Conie.

Les mystères qu'elle aurait recelés, à l'origine celtique, et dont la tradition aurait conservé le souvenir à travers les âges, ne seraient-ils pas la cause des erreurs accréditées jusque dans ces derniers temps.

Maintenant cette fontaine est située dans une propriété privée, et les anciens de Jallans se souviennent de l'avoir connue. On y puisait dit-on une eau de grande pureté.

Jallans et ses hameaux (extrait du bulletin municipal de janvier 1997)

La commune de Jallans n'a que trois hameaux. Ce sont d'abord les Bordes et Rochefort.

Rochefort, connu dès 1204 sous le nom de Rupisfortis, Rucheffort en 1429 et Rocheffort en 1525, était une ancienne seigneurie (1204). Une maison isolée, appelée les Quatre-Vents, se trouve à l'est de Rochefort.

Le hameau des Jumeaux est distant d'un peu plus d'un kilomètre de son chef-lieu dans la direction du nord-est. Un chemin communal y conduit. Les murs gris d'un vaste enclos, un couvert de vieux tilleuls, une maison sans caractère élevée d'un rez-de-chaussée seulement et enclavée dans les dépendances d'une ferme, voilà tout ce qui rappelle l'ancienne seigneurie de Jumeaux.

C'était autrefois un fief vassal du comté de Meslay-le-Vidame. En 1659 il appartenait à Me Nicolas de Beaufils. Il passa à Me Hector du Plessis de Saint-Hilaire, par suite d'alliance avec la maison de Beaufils et après avoir donné lieu à de longs procès entre Elisabeth de Perelle, veuve de Nicolas de Beaufils, et le seigneur de Saint-Hilaire. Au moment de l'abolition de toutes les seigneuries, il appartenait à la famille de Meaussé.

Le comté de Meslay-le-Vidame, suzerain de Jumeaux, y possédait le droit de tabellio-nage, et les notaires de cette résidence employaient généralement la formule sui-vante en tête de leurs actes : « Pardevant le notaire de la châtellenie du comté de Meslay-le-Vidame, en la branche de Jumeaux y résidant. »

L’église Ste Madeleine

Au cœur du village, l’édifice est composé d’un bâtiment rectangulaire construit, en maçonnerie et en pierre du pays, particulièrement du Croc-Marbot. Il semble remonter aux XIII et XIV siècles, couvert en tuiles à l’origine, (puis en ardoise) il est terminé par deux pignons flanqués de contrefort en pierre de taille. Chacun de ses pignons est percé d’une fenêtre à baie.
Presque à l’autre extrémité du même pan, est adossé le clocher, qui se compose d’une tour quadrangulaire, partie en maçonnerie, partie en pierre de taille et d’un toit pyramidal, restaurée en 2001 suite à la tempête de 1999, d’une hauteur de 25 mètres, est surmontée d’une croix, d’un coq, de points cardinaux et renferme une cloche qui fut bénite en 1659. Sa marraine est la « très noble et vénérable dame Catherine d’Illiers, abbesse de l’Abbaye royale de Saint-Avit ».

L'église dispose aussi d'une très belle porte presque à l’extrémité Ouest. Elle est en gothique fleuri avec des sculptures très bien fouillées dans la pierre tendre des bords du Loir.

Sources :
Site du village de Jallans
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq qnaf yn tnvar

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)