Skip to content

Lunay - L'Eglise Saint Martin Traditional Geocache

Hidden : 3/25/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


L’église de Lunay permet d’observer plusieurs types de peintures murales allant du Moyen-Age au XIXe s.
Dans la nef, trois grandes scènes datant probablement du XVI e s. ont été dégagées récemment : au nord une Descente de croix et une Annonciation dont on distingue assez bien la Vierge, l’ange Gabriel et un bouquet de lis dans un vase au centre ; au sud, un très grand Saint Georges terrassant le dragon.
Au revers de la façade occidentale, une peinture murale de la première moitié du XIXe s. orne le dessus de la porte.
Le remarquable chœur à colonnade, construit au siècle dernier, a été peint en 1866 par Pierre Mussou. La Cène occupe toute la voûte. L’Annonciation, l’Eglise et la Synagogue complètent ce décor.

A l’arrière du chœur subsiste le grand pignon du chevet orné au XIVe s., sur cinq niveaux, de scènes découvertes en grande partie en 1937 par Suzanne Trocmé :
- le Jugement dernier (7 mètres de large) occupe la partie supérieure. Le Christ, nu sous un manteau rouge, laisse voir la plaie de son côté. Il bénit de sa main droite tandis que la Vierge et saint Jean, de part et d’autre, sont agenouillés. Quatre petits anges soufflent dans de très longues trompettes alors que les morts sortent de leurs tombeaux. Cette scène est représentée sur fond de tiges souples à feuillages dentelés.
- Au niveau inférieur, figure la Descente de croix. Deux échelles sont appuyées contre la croix de couleur jaune. Joseph d’Arimathie et Nicodème libèrent le corps du Christ, dont les pieds sont encore cloués.
- A droite, les Saintes Femmes arrivent au tombeau en portant des vases. L’une d’entre elles touche le suaire tandis que l’ange reste assis. Le fond blanc est orné de feuillages qui s’enroulent en spirales.
- Sur la baie centrale, en partie murée, apparaît un personnage aux cheveux blonds. Il est vêtu d’une armure recouverte d’une « cotte gamboisée », sorte de vêtement rembourré qui se portait au Moyen Age.
- A droite de la fenêtre, saint Julien, évêque du Mans, fait jaillir une source, au grand étonnement d’une petite servante vêtue d’une robe rouge décolletée à manches courtes. Elle tient une cruche dans une main et une « seille » (seau en bois) dans l’autre. Un autre personnage à manteau blanc tient un livre fermé. On distingue quelques rinceaux blancs qui occupent le fond de cette scène.
- Saint Julien baptise le gouverneur du Mans, ainsi que sa femme, vêtue d’une robe bleue brodée de rouge. Il est assisté d’un moine en dalmatique bleue. Trois autres personnes semblent attendre leur tour. Le décor de fond est formé de branches qui s’entrecroisent et se terminent par des fleurs aux tonalités chaudes allant de l’orange au rouge.
- De la Cène ne reste que la partie supérieure, le sol ayant été surélevé. A la droite du Christ subsistent cinq apôtres.
Le reste du décor occupe le mur sud en retour. La lecture en est très difficile, parce qu’il y a superposition de scènes peintes à des époques différentes :
- une femme en robe rouge, penchée en avant, fait face à une silhouette en tunique blanche.
- cinq hommes debout, en cotte mi-longue, lèvent les mains en signe d’étonnement. Une femme voilée, agenouillée, porte une robe blanche à dessins noirs.
- une mère, tenant un bébé sur ses deux bras allongés, est agenouillée devant un évêque. De grosses volutes à feuilles rouges ornent le fond.
- Deux évêques, très effacés, sont en partie recouverts par un décor plus tardif. Deux litres superposées compliquent la lecture de ce mur sud. Un écusson est encore lisible : « écartelé, au premier et quatrième d’or à trois fasces de gueules (armes de la famille de La Chataigneraie), au deuxième et troisième d’argent, au chef de gueules, au lion d’azur armé, lampassé et timbré d’une fleur de lys brochant sur le tout (comtes de Vendôme) ».

Un peu d’histoire sur l’église Saint-Martin :
Située au milieu du bourg, cette grande église a été construite, remaniée et agrandie plusieurs fois.
Dans le mur Nord se trouvent les parties les plus anciennes en petit appareil. La base du clocher, du XIIe s., est animée d’arcatures en plein cintre, percée de baies en tiers-point (c’est-à-dire un arc brisé à deux segments dans lequel peut s’inscrire un triangle équilatéral) et ornée de colonnettes à culots et chapiteaux sculptés.
La flèche de pierre, cantonnée de quatre pinacles (c’est-à-dire des petites pyramides ajourées ornées de fleurons), est plus récente.
Le chevet est un ajout du XIVe s.
La nef, éclairée par des fenêtres à remplage flamboyant (c’est-à-dire l’ensemble des parties fixes rapportées à l’intérieur d’une baie pour en diviser l’ouverture), a été agrandie au sud et à l’ouest à la fin du XVe s.
Le grand pignon ouest, encadré de pinacles à crochets, monumentalise l’ensemble par un portail richement sculpté : portes en anse de panier, frise feuillagée, niches et grandes baies.
La nef est couverte d’un lambris peint au XIXe s. Les entraits sont soulignés d’engoulants à leurs extrémités. Des sujets variés ornent leur intersection avec les poinçons : Annonciation, anges portant des écussons aux armes des Bourbon-Vendôme.
 

Additional Hints (Decrypt)

Z. Pvaézn

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)