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SAISON 3 : LES LANDES
SAINT-GEOURS-D'AURIBAT
Cette multi-cache a été proposée le 25 Mai 2017, lors des events GTAQ - Saison 3 : Les Landes. Elle fait partie d'un circuit "drive" qui a pour but de faire découvrir le patrimoine landais.
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SAINT-GEOURS-D'AURIBAT
La commune de Saint-Geours-d’Auribat connaît une histoire agitée jusqu’à la Révolution. Depuis le XIXe siècle, elle met paisiblement à profit les gisements d’argile de la région.
Les restes d’un camp romain sont découverts à Saint-Geours-d’Auribat au XIXe siècle. Aujourd’hui encore, leur emplacement reste un mystère. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que Saint-Geours est attesté. En 1255, pendant l’occupation anglaise de la Guyenne, Édouard Ier, roi d’Angleterre, fonde une bastide à Saint-Geours.
Les violences se succèdent avec les siècles dans ce village et ses environs. En 1408, alors que les conflits mettent la région à sang, Henri IV d’Angleterre donne ce fief à Jean Tiptost. Le XVIe siècle et le début du XVIIe siècle sont secoués par les guerres de Religion et la Fronde. Quant au XVIIIe siècle, il est marqué par une révolte contre la Maréchaussée en 1777. Celle-ci est stoppée par un procès qui condamne les responsables des troubles à la pendaison ou aux travaux forcés.
Tout au long de son histoire et jusqu’au Second Empire, le village exploite ses ressources agricoles et une carrière qui fournit en pierres toutes les constructions des alentours.
source : visites.aquitaine.fr
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ETAPE 1 : LA FONTAINE SAINT-GEORGES
La fontaine Saint-Georges de Saint-Geours-d’Auribat est ornée d’un oratoire abritant une statue du saint qui vainquit le dragon.
Les Landes abritent de nombreuses sources guérisseuses. Celle de Saint-Geours, qui porte le nom du saint de la commune, est réputée soigner les rhumatismes et les maladies de peau.
La fontaine Saint-Georges est constituée d’un puits et d’un oratoire situés près du cimetière. Jadis, l’oratoire abrite une statue du saint ainsi qu’un tableau le représentant dans son combat contre le dragon.
Jusqu’en 1975, chaque 23 avril, jour de la Saint-Georges, une procession menée par le curé du village part de l’église pour s’arrêter à la source.
En 1988, le puits, désormais à sec, et l’oratoire sont restaurés. À cette occasion, la sculpture de saint Georges conservée jusqu’à présent dans l’église reprend sa place dans l’oratoire.
Pour des raisons de conservation, le tableau datant du XVIe siècle reste, lui, à l’intérieur de l’église paroissiale de Saint-Geours-d’Auribat.
A = le mois du dernier pelerinage.
ETAPE 2 : L'ANCIEN PRESBYTERE
La mairie de Saint-Geours d'Auribat occupe aujourd'hui les bâtiments de l'ancien presbytère, grâce à l'architecte René Guichemerre.
B = le mois de l'inauguration.
ETAPE 3 : L'EGLISE SAINT GEORGES
Typique des lieux de culte édifiés dans les Landes à la fin du XIXe siècle, l’église Saint-Georges de Saint-Geours-d’Auribat est décorée d’une fresque du XXe siècle.
L’édifice de culte primitif de Saint-Geours-d’Auriat se situe dans l’ancien cimetière. Au XIXe siècle, abîmé par les guerres successives, il est remplacé par l’église actuelle de Saint-Geours-d’Auribat. L’église est dédiée à saint George, patron de la commune et connu pour avoir terrassé un dragon.
Construite dans les années 1860, elle s’inscrit dans un vaste mouvement : à la fin du XIXe siècle, vingt-huit nouvelles églises sont construites dans les Landes. Ces nouveaux bâtiments sont reconnaissables à leur style épuré et à la présence quasi systématique d’une tour-porche couverte d’un toit très pointu abritant le clocher.
L’intérieur de l’église Saint-Georges abrite une fresque représentant un Chemin de Croix réalisée par Marie Baranger, présente dans les Landes au moment de l’occupation allemande.
C = l'altitude noté sur le repère en bas du mur de l'église.
COORDONNEES DE LA CACHE :
N 43° 45. [ (C*B) + 251 ]
W 000° 50. [ (C*A) - 31 ]
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