L’association des « Sentiers et Patrimoine de la Vallouise », crée en mai 2016, s’est donnée pour objectif de valoriser des itinéraires de balades et randonnées pédestres dans les trois communes de la vallée : les Vigneaux, Puy st Vincent, Vallouise-Pelvoux. Et au travers de ces randonnées, à composer au rythme de chacun, de découvrir les panoramas, le patrimoine de la vallée, la flore, la faune… Que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, savourer tout simplement ce qui nous entoure. Pour agrémenter ces beaux itinéraires, une série de caches, commencée en 2016, est installée en complément de caches existantes.
Le chemin des ardoisiers :
Les ardoisières de Vallouise, sur la rive droite de l’Onde, en amont du Villard, en face des Chalets des Grésourières, produisaient autrefois une bonne partie des couvertures de toits de la Vallouise et du Briançonnais. Mentionnées dès 1667, mais d’une existence assurément encore plus ancienne, elles connurent leurs heures de gloire au XIXe siècle avant de décliner durant la première moitié du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la commune essaya néanmoins d’en relancer la production.
L’association « Sentiers et Patrimoine de la Vallouise » a fouillé les archives et vous livre l’histoire de cette tentative de relance de l’exploitation de cette ardoisière ;
- 29 novembre 1949 : les travaux d’avancement de la (nouvelle) galerie pour la recherche d’un banc ardoisier s’achèvent dans une réussite complète. Travaux entrepris : une galerie de 54m dont 23m en terre et 31m en rocher ; une chambre d’extraction de 36m2 de surface et de 1m de plafond ; un chemin d’accès de 350m de long et 1,50m de largeur. Les équipements périphériques sont importants : installation d’un câble de 720m de portée avec tous ses accessoires ; construction d’une route accessible aux poids lourds ; construction d’une passerelle sur l’Onde pour accès direct aux carrières ; achat de tout le matériel d’équipement, en particulier 2 machines à couper les ardoises ;
- 16 janvier 1950 : la Commission départementale met à la disposition de la commune un câble de Ǿ10mm et de 1600m de longueur pour un coût de 12 000 F. Mais le constat est que l’équilibre financier de l’exploitation sera difficile.
- 1952 : pour raison financière, les travaux de réouverture sont liquidés.
L’accès était alors relativement facile, même aux camions jusqu’au pont des Places. Du pont des Places, un chemin à travers taillis permettait alors le passage des charrettes.
C’est ce chemin qui vient d’être redessiné, qu’il vous faut prendre pour atteindre la cache..
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