Ces deux grottes distantes de quelques dizaines de mètres sont des pertes . L'eau qui s'y engouffre lors des orages cévenols entraîne toutes sortes de matériaux à l'intérieur de ces grottes. On trouve, à quelques mètres de l'entrée de la perte n°1, un vieux pneu de tracteur partiellement enfoui sous les rochers. Dans de petites salles s'accumulent d'imposants bancs de sable à la surface desquels on voit germer des graines diverses ... Profondément les rivières souterraines sont jalonnées de siphons. Pour en savoir plus : (visit link)
N 44° 22.849 E 004° 07.950
Les déplacements dans la vallée sèche du Granzon sont quelque peu sportifs. Il faut être vigilants et être bien chaussés. Autant la partie Est de la vallée est bordée d'une végétation abondante en raison de la présence d'eau, autant la partie Ouest est sèche, dépourvue d'eau la plupart de l'année. Lors des crues, les eaux entraînent des galets de toutes tailles (grès, conglomérat, charbon, minerai de fer, calcaires, et dans une moindre mesure des galets de gneiss et de micaschistes).
Les colorations des eaux des pertes du Granzon par les spéléologues donnent des résultats surprenants. Les eaux colorées ressortent en particulier, plusieurs jours plus tard, à la résurgence du Vedel située quelques kilomètres plus en aval.