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La Cathédrale de l'Eau Traditional Cache

This cache has been archived.

Konaitusa: Bonjour Copeau,

Je viens de procéder à l'archivage de cette cache car malgré notre précédent message, aucune visite de maintenance n'a été effectuée afin de la remettre en service.

Cordialement, Konaitusa
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 9/23/2017
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Cette fontaine du sculpteur Jean Chauchard était située square Conchon-Quinette au pied du centre commercial de la place de Jaude. 

En raison des travaux de réaménagement de la place, elle a été déplacée et restaurée par son créateur. Elle est maintenant square Aimé Coulaudon.

 

 


Elle fut retravaillée, notamment par l'ajout d'une rosace rappellant celle de la chapelle du couvent de Beaurepaire, située dans le square. Après démontage, les 85 pièces de 45 tonnes ont été reprofilées une par une et complétées par des éléments en granit de Bretagne. 
Afin qu'elle s'intègre harmonieusement à ce nouveau paysage urbain, Jean Chauchard a apporté un plus en créant une rosace dans l'un des piliers qui s'harmonise avec la chapelle que l'on aperçoit à l'arrière. Sur l'autre pilier figure les anneaux de la liberté qui rendent l'ensemble original.


Sa mise en eau, été 2004, a perturbé les habitants du quartier à tel point que la Mairie décida de fermer l'arrivée d'eau pendant la nuit.


Ses embruns sont une touche de fraîcheur surtout quand le vent est à l'Ouest.

 

A l'avant de cette fontaine, on trouve une petite chapelle, sise dans le square Aimé Coulaudon, la chapelle de Beaurepaire. Celle-ci fut jadis... un lieu de stockage de poudre à canon !

Ce mélange détonnant de salpêtre, de soufre et de carbone présente la particularité jusqu'à la fin du XIX e siècle d'être sensible aux changements de température et explosait à l'approche d'une source de chaleur, fut-elle minime. Dès lors, on imagine volontiers les trésors de précautions qui entouraient leur stockage. 

Jusqu'au XIX e siècle on plaçait lesdites poudres, salpêtres, soufres, canons à la Maison communale dont Catherine de Médicis avait doté la ville en 1552, et qui était placée près de son palais appelé Palais-de-Boulogne (sur l'emplacement de l'actuel Hôtel de Ville, rue Marcombes). 

En 1602, il y avait là « deux grands barils de poudre grosse, grevée, 20 litres de soufre et 30 litres de salpêtre. Il y avait aussi un gros canon hors de calibre, amené par le comte d'Auvergne, lors de son entrée au pays en 1590, un autre canon court monté sur son affût et ses rouages et deux bastardes – canons traînés par treize chevaux. »

La modeste chapelle qui nous intéresse aujourd'hui appartenait à l'ordre des Cordeliers.

Au début du XIII e siècle, elle faisait partie d'un vaste couvent construit hors des murs de Clermont par un groupe de religieux venus du couvent de Montferrand. Vers 1275, ce couvent était transféré plus près de la ville, à l'emplacement de l'actuelle Préfecture, à la Chapelle des Cordeliers. 

C'est au moment de la Révolution Française que le destin bascule. Les biens des institutions religieuses sont confisqués par l'État pour être ensuite vendus aux enchères au titre des Biens Nationaux. Un décret du 16 octobre 1790 incite d'ailleurs les assemblées départementales à réutiliser ces bâtiments pour leurs besoins propres.

En 1828, pour éloigner les stocks de poudre du centre de la ville, l'Administration de l'Enregistrement et des Domaines cède notre chapelle à l'Administration des Contributions Indirectes pour en faire une poudrière parce qu'elle était isolée ! Un usage peu commun qui se prolongea tout au long du XIX e siècle pour cet ancien bâtiment religieux. 

Un chroniqueur des années 1900 s'étonnait par contre des progrès de l'urbanisation autour de l'ex-chapelle :

« On prétend que le danger attire. Est-ce pour cela que le quartier de la Poudrière prend chaque jour une extension plus grande ? C'est surtout depuis vingt ans que l'on construit de nouveaux immeubles dans cette partie de la ville. De jolies maisons, des villas, des usines se sont élevées comme par enchantement autour de la Poudrière, où jadis le « Bois-de-Cros » s'étendait en un vaste océan de verdure qui se prolongeait jusqu'aux coteaux de Chanturgue ».

L'avenue Pasteur, côté Chamalières, s'est d'ailleurs appelée longtemps « Chemin de la poudrière ».

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Ryringvba

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)