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[RdL14] - Balade à Saint-Gérard 1 Traditional Cache

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annedo18: Après 2 ans d'existence, nous laissons la place libre pour d'autres géocacheurs.
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Hidden : 2/19/2018
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Le réveil du lac

 

Cette cache a été créé dans le cadre du M&G de Fosses-La-Ville "Le réveil du lac" du 15/04/2018.

 

 

Parcours

Une balade d’environ 5 km parsemés de 14 tradis dans les rues et sentiers du village.

Vous pourrez également découvrir 4 caches tradis déjà existantes disposées tout au long du parcours :

Une Mystère (Multi serait plus approprié) entre la 4 et la 5 est aussi existante mais vous fera parcourir 1,2 km (aller-retour) sur une route en béton, et en dehors du parcours.

(GC54496), à vous de voir.

Attention : certains endroits pourraient être boueux par temps de pluie, veuillez donc vous munir de bonnes chaussures de marche.

Veuillez aussi prévoir une pince à épiler ainsi qu'une tige aimantée

Vous devrez traverser (2X) ou longer les nationales sur de petites distances, faites donc aussi très attention à ces endroits, surtout avec des enfants.

Pour les poussettes, vérifier les attributs car certains tronçons sont difficilement accessibles.

Bonne balade et bonnes recherches.

Village de Saint –Gérard

Saint-Gérard (en wallon Sint-Djuråd) est un village de l'Entre-Sambre-et-Meuse en province de Namur (Belgique). Il fait administrativement partie de la commune de Mettet (Région wallonne de Belgique).

Le nom de Saint-Gérard trouve son origine dans la fondation de l'abbaye de Brogne (en 923) par saint Gérard de Brogne. L'agglomération qui se développa progressivement autour de l'abbaye prit tout naturellement le nom de Saint-Gérard.

 

L’abbaye Saint-Gérard de Brogne

  • Le songe de saint Gérard

Insatisfait de sa vie comme page à la cour de Béranger, comte de Namur, et du métier des armes, Gérard fit une expérience spirituelle profonde au cours d’une expédition de chasse dans les bois de la Marlagne. Il se recueillit dans une ancienne chapelle du domaine familial de Brogne dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. Il eut un songe ou une vision : il s'entendit invité par saint Pierre à y fonder un monastère.

Pour en rapporter des reliques de saint Eugène, Gérard se rendit au monastère de Saint-Denis, près de Paris, où il se fit bénédictin. Il y séjourna quelques années et, ordonné prêtre, il revint à Brogne avec les précieuses reliques (919).

Fondation du monastère

Gérard s’installe définitivement à Brogne, y construisant à partir de 923 un monastère de « Saint Pierre et Saint Eugène » qui suivra la règle de saint Benoît. Il en sera le premier abbé.

Mais Gérard n'était pas souvent présent dans son abbaye. Sa réputation de sagesse et de sainteté font qu’il est souvent appelé pour ramener dans l’observance de la Règle de saint Benoît d’autres monastères de la région. C'est ainsi qu'on l'envoya redresser certains monastères victimes d'un relâchement certain. Nous savons qu'il prit en main, entre autres, l'abbaye de Saint-Ghislain, l'abbaye de Saint-Pierre de Gand, l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle. Ce grand réformateur s'éteignit à Brogne, en  959, vers l'âge de 70 ans. Il fut canonisé par le pape Innocent II en 1131.

 

  • Du 10ème au 16ème siècle

Les constructions du monastère sont simples: église, cloître, logement pour les moines, et ferme. Des paysans de la région viennent offrir leurs services pour la construction des bâtiments et l'exploitation de la forêt : ainsi se crée un village.

Si Gérard de Brogne a été un grand réformateur monastique de son temps, son monastère de Brogne est resté de dimension relativement modeste et n'a guère laissé de traces. Saint Gérard meurt en 959, âgé de 70 ans. Il est enterré dans le chœur de l'église abbatiale. Mais à la suite de sa canonisation, proclamée à Liège en 1131, ses restes sont exposés dans un riche reliquaire qui attire la dévotion populaire. L'abbaye est de plus en plus fréquentée par les pèlerins.

L'abbé Héribert (mort en 998), qui a été le précepteur d'Othon III d'Allemagne, reçoit sa visite en 992 ; l'empereur est accompagné du prince-évêque Notger. Une bonne trentaine d’abbés succèdent à Saint Gérard. On sait que, en 1038, l’église est agrandie - sous l’abbé Gonthier - et consacrée par l’évêque de Liège (la région faisait partie de la principauté de Liège). Sous l’impulsion de moines bâtisseurs, comme Robert, en 1196, l’abbaye s’embellit et agrandit ses possessions.

Le monastère est rebâti au 13ème siècle par l’abbé Robert, dit « le Bâtisseur »: le cellier et la crypte que l’on peut visiter aujourd’hui datent de cette époque. C’est cette crypte que notre Commanderie et notre Prieuré occupent pour ses Chapitres.

En 1743, l’abbé Godefroy de Berlo de Franc-Douaire entreprit la construction de l’abbaye telle que nous la connaissons aujourd’hui, tout en conservant des éléments architecturaux des bâtiments précédents dont une très belle crypte du 13ème siècle.

Le 16ème siècle est trouble et difficile. Le monastère est détruit en 1525. Un déclin s’ensuit, même si les bâtiments sont partiellement rebâtis. Lors de la création du diocèse de Namur en 1559, l’abbaye et ses biens sont incorporés au diocèse pour lui assurer des revenus (1566). Titre et dignité de l’abbaye sont supprimés par le pape Pie V. Privée d'une large partie de ses revenus, administrée par de simples prieurs désignés par l'évêque, l'abbaye décline rapidement ; seuls quelques moines vivent encore à l’abbaye.

Aux 17ème et 18ème siècles

La renaissance du 18ème siècle ne dure pas longtemps. Un projet de restauration, dans le style architectural classique en faveur à l'époque, est mis en route en 1750. Mais il fait long feu. Les moines ne sont plus qu'une douzaine en 1792. Comme partout ailleurs, le monastère est fermé et les moines expulsés lors de la Révolution française qui détruira la grande église abbatiale, siège de nombreux pèlerinages. Au final, les moines ne sont plus que deux en 1795…

Aujourd’hui

Abandonnée et pillée au 19ème siècle, l’abbaye tombe en ruine. Église et cloître sont démolis pour permettre le tracé d’une route. Les propriétaires successifs ne gardent que les bâtiments qui ont une utilité avérée (dont la ferme).

En 1974, ce qui reste de l’abbaye est racheté par la commune de Mettet . Une association dénommée « Abbaye Saint-Gérard de Brogne » loue maintenant les locaux du palais abbatial, et en a fait un centre d’expositions, de séminaires et autres activités culturelles.

L’entrée monumentale de la ferme de l’ancienne abbaye donne sur la place de Brogne (centre du village de Saint Gérard). Dans un renfoncement en arcade, près de ce portail, se trouve une curieuse « table de justice » datant du 12ème siècle.

Des fouilles ont été menées pour mettre à jour l’église abbatiale. L’église que l’on voit sur nombre de photos – et devant laquelle se trouve la statue de Saint Gérard – est l’église paroissiale. Elle n’appartient pas au complexe abbatial de Saint-Gérard de Brogne.

Même lourdement amputée, l’Abbaye reste majestueuse et émouvante, à deux pas des autoroutes E 42 et E 411.

En 1983, une A.S.B.L. de laïcs, séduits par la beauté de ce patrimoine, œuvre pour la sauvegarde de ces bâtiments uniques.

Elle y a développé un Centre de séminaires performant et un hôtel de charme installé dans les anciennes cellules monacales. Elle s’est également spécialisée dans les grandes fêtes familiales comme les mariages, les communions, des « cousinades » et autres raouts.

Depuis début 2007, la commune de Mettet, propriétaire des lieux a repris la gestion et perpétue les différentes activités développées.

 

 

Les bières de l’abbaye de Brogne.

La bière est obtenue par la fermentation de céréales et aromatisée de plantes les plus diverses ; elle est connue depuis la haute Antiquité et, avant l’arrivée des Romains dans nos contrées, la cervoise coulait déjà à flots.

Cependant, la boisson que nous dégustons aujourd’hui avec sagesse et qui est essentiellement obtenue à partir d’orge et de houblon est, sans nul doute, l’invention des moines bénédictins, ordre fondé au 6ème siècle par Benoît de Nursie. En effet, le vin permis par la Règle de Saint Benoît fut rapidement remplacé dans les régions peu ou pas vinicoles par la bière, boisson beaucoup plus salubre que l’eau, très polluée au Moyen Âge.

La première mention d’une brasserie monastique figure sur le plan de Saint-Gall, projet d’une abbaye idéale, datant d’environ 800.

Dans l’acte de confirmation datant de 986 par Otton III, futur empereur germanique, de la donation de l’église et de la cour de Mettet avec toutes ses dépendances à l’abbaye de Brogne, il est fait explicitement allusion au moulin et à la brasserie. Dès le 10ème siècle donc, la bière était brassée dans le domaine et fort vraisemblablement à l’abbaye même.

Malheureusement, les archives de l’abbaye ont été malmenées au cours du temps et sont très lacunaires. Quelques livres de comptes témoignent d’une fabrication locale. Ainsi, en 1526, Martin Badri paie-t-il une rente pour la location de la brasserie banale située près du bief du moulin. Plus loin, il est question de Renequin le cuvelier. Un compte de 1648 nous apprend qu’un certain Ambroise est « brasseur de la maison et abbaye de Saint-Gérard ».  Plus intéressant encore, en 1672, le receveur de l’abbaye intervient dans la réparation de « la cuve, chaudière, fourneau, etc » et paie la fourniture de 169 livres de houblon. Apparaissent également de 1672 à 1675, les gages de Pierre d’Oison, Maître valet et brasseur. A ceci, il convient d’ajouter les recettes en céréales provenant du domaine, parmi lesquelles nous retrouvons l’escourgeon ou orge d’hiver.

Des mentions analogues apparaissent tout au long du 18ème siècle. En 1726, un livre de comptes du curé de l’époque nous apprend également qu’il faisait brasser à l’abbaye sa propre bière à partir des grains reçus en payement des rentes qui lui étaient dues et de houblon qu’il achetait. Enfin, dans sa description de l’abbaye en 1710, Dom Eugène Massart, curé et moine de Saint-Gérard, signale la présence d’une « brasserie souterraine » qu’il situe dans ce nous appelons aujourd’hui la Grande Crypte. Il mentionne également « l’houblonière des religieux » située à l’ouest des jardins.

Le brassage de la bière à Brogne est aussi vieux que l’abbaye elle-même et, si la Révolution n’y avait mis fin, la tradition se serait perpétuée jusqu’à nos jours.

Aujourd’hui, à l’initiative d’un brasseur local, la bière de Brogne revoit le jour en 1981.

Depuis 2013, la brasserie de l’Abbaye de Brogne renoue avec le passé en s’installant dans la salle des Pèlerins au cœur même de l’abbaye.

Le choix des malts et houblons d’origine biologique confère aux bières de l’Abbaye de Brogne, force et caractère.

Additional Hints (Decrypt)

CNF qnaf yr zhe !!!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)