Au début des années 2000, l'exploitation pétrolière comptait sur le baryum, ou barytine, de Chaillac (Indre), premier gisement européen avec ses 80.000 tonnes produites par an. « L'un des plus purs au monde ", indique une archive du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Parmi ses applications, ce métal rare, aussi dense que le mercure et le plomb et à la composition chimique neutre, rend les foreuses plus efficaces et plus sûres lors du creusement des puits de pétrole. Depuis 2006, c'est fini. Total, BP, Exxon achètent désormais ce minerai rougeâtre au Maroc, en Chine ou en Inde.Si le bâti ne trouve pas preneur, la centaine d'hectares disponible éveille l'intérêt des exploitants de centrales solaires. En 2007, la société provençale Eco Delta Développement, contrôlée par l'allemand Knoche, s'engage sur une première tranche de 35 hectares et 4,4 Mégawatts avec le soutien de la Caisse des Dépôts. Pour l'heure, seuls 12 hectares de cellules produisent de l'électricité, « avec un rendement de 88 % ».