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#50 GNIA-Le grand méchant loup Mystery Cache

Hidden : 5/16/2018
Difficulty:
3.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


La mémoire locale garde encore le souvenir de l’immense battue de janvier 1954 qui s’acheva par la mort du loup. Cette grande battue, réunissant près de 3000 chasseurs et rabatteurs fut organisée sous les ordres d’un lieutenant de louveterie ardéchois. L'ordre de réquisition des chasseurs avait été donné par le Préfet de l'Isère, et les services de gendarmerie appuyèrent l'offensive de leur matériel radio afin de coordonner l'ensemble. Mais au fait d'où vient ce titre de Lieutenant de louveterie ?

Mythe du loup

Au Moyen Age, le premier ennemi de l’homme, celui qui l’empêche d’exercer sa domination de la nature, d’élever ses animaux domestiques, c’est le loup. C’est l’époque où l’église catholique le compare au diable ou au compagnon du Malin et prend facilement pour symbole sa douce victime, l’agneau pascal. La crainte qu’il inspirait dans les campagnes fut à l’origine de légendes et récits qui traversèrent les siècles. On lui reprochait de dévorer les troupeaux, de s’attaquer aux hommes. Son hurlement suscitait l’effroi. La grande peur du loup, mangeur d’enfants et de grand-mères : nous avons tous espéré qu’il n’arrive rien au petit chaperon rouge !
La rage enfin, omniprésente, peut modifier le comportement de l’animal, le rendre agressif et les souffrances endurées par les victimes mordues ont expliqué la lutte sans merci de l’homme contre le loup, vecteur potentiel du virus rabique.

Charlemagne s’organise

Charlemagne qui rêve de reconstituer l’Empire romain d’occident sur le modèle de l’empire de Byzance possède une cour, une administration et une alliance étroite avec l’Eglise. L’unité de son empire repose sur la mise en place d’une structure administrative hiérarchisée. Le centre du gouvernement est le « palais », résidence de l’empereur. Les cadres locaux de l’administration sont les « comtés » dirigés par les comtes et aux frontières de l’empire se trouvent les « marches ». Dans chaque cité, l’évêque et le comte collaborent…et se surveillent. Ils sont contrôlés par un marquis qui a autorité sur les comtés de la province et sur les autres territoires par des envoyés, les « missi dominici », de hauts commissaires qui rayonnent à partir d’Aix-la-Chapelle. Les missi dominici sont chargés de visiter chaque année toutes les provinces de l’empire, de contrôler les intendants et de faire respecter partout le pouvoir central selon les capitulaires.

Les capitulaires

La législation carolingienne a sa source dans les lois et dans les capitulaires.
La loi, née de la coutume, consacrée par l’usage était personnelle à chaque nationalité : elle concernait le droit privé et la procédure. La loi des Burgondes réglementait ainsi les utilisateurs de la forêt, et la capture des loups. D’intérêt privé, la loi restait l’œuvre du peuple dans sa formation et ses modifications. Les capitulaires, dispositions de droit public, émanaient, eux, de l’initiative du souverain ; ils définissent et précisent des lois préexistantes.

Le capitulaire est donc un acte « législatif » de l’époque carolingienne. Les capitulaires présentaient une extraordinaire variété ; ils traitaient aussi bien de l’ordre public, des mesures à prendre contre la disette, du service militaire, de la justice, des devoirs des prêtres qui ne devaient pas fréquenter les cabarets et ne pas s’adonner au jeu, etc… Les premiers capitulaires sont rencontrés dès 754 sous le règne de Pépin III le Bref (751-758) ; les derniers au décès accidentel de Carloman II en 884 .

La création de la louveterie

 

C’est le capitulaire de 813 qui créa les luparii, les louvetiers.

Deuxième capitulaire de l’an 813 Chapitre VIII – Au sujet des propriétaires ruraux qui possèdent des chasseurs de loups (louvetiers)

Les propriétaires ruraux doivent avoir dans leur « ministère » deux chasseurs de loups (louvetiers). Et qu’ils ne s’occupent pas eux-mêmes du passage de l’ennemi ou du décret du Comte ou du propriétaire foncier s’ils ne reçoivent pas d’ordre à ce sujet. Et qu’ils doivent réfléchir à ce sujet qu’à l’avenir ils doivent avoir une ordonnance et que les peaux de loups soient remises à notre ministère. Et qu’à chacun qui dans ce ministère surveille la décision, soit donnée un « modus » (mesure romaine de volume) de la récolte de grains.


 

 

Les louveteries étaient les groupes d’hommes armés affectés principalement à la chasse du loup qu’ils tuaient par tous les moyens : pièges, poisons, armes blanches, armes de trait, chiens courants, capture dans la tanière et mise à mort des louveteaux, etc...
Le premier titre de Louvetier du Roi apparaît en 1308, Gilles le Rougeau devint le louvetier de Philippe le Bel.

Puis en 1323, Pierre le Besu devint le louvetier de Charles IV. La chasse aux loups devint de plus en plus une activité fortement prisée par l'aristocratie et la noblesse.

En 1395, une ordonnance de Charles VI supprime le corps de la louveterie à cause d'abus de privilèges de ses officiers et par souci de popularité pour le Roi. Mais en 1404, une Nouvelle ordonnance de Charles VI reconstitue le corps de la louveterie avec de nouveaux privilèges. Ce retournement de situation est dû à la recrudescence des loups qui ravagent les terres du Roi (guerres, famines, maladies à cette époque sombre).

La charge de Grand Louvetier de France est crée par Louis XI en 1446, qui le remet à un grand officier de la couronne issu de la noblesse : Pierre Hannequeau. Par la suite, c'est Antoine de Crèvecoeur qui lui succéda à la charge de Grand Louvetier. Puis en 1479, c'est au tour de François de la Boissière d'être nommé Grand Louvetier de Louis XI.

François Ier officialise cette administration en tant que grande institution militaire royale en 1520. Elle est dirigée par un Grand Louvetier assisté d'officiers (lieutenants de louveterie) et sergents de Louveterie.

Ces chasseurs spécialisés, étaient exemptés des devoirs militaires par l’État et les communautés rurales ou les seigneurs leur versaient des primes pour chaque loup tué ou capturé lors de battues ou par des pièges. De nombreux abus commis par ces officiers et sergents de Louveterie sur le versement de ces primes entraînent l'élaboration de divers règlements mais conduisent finalement à la disparition de cette institution par ordonnance royale du 9 août 1787, sous prétexte d'économie.

Cependant dix ans plus tard, la loi du 19 pluviôse an V (7 février 1797) est le prélude du rétablissement de la louveterie.

Napoléon Ier rétablit le service par le décret du 8 fructidor au XII et l'arrêté du 1 germinal au XIII qui fixe les bases de la législation actuelle.

Par ordonnance du 20 août 1814, sous la restauration, les louvetiers sont officiellement devenus Lieutenants de louveterie. Le lieutenant (du latin locum tenens), est le tenant du lieu ou le tenant lieu de, celui qui seconde et remplace le chef.

Le corps des lieutenants de louveterie existe toujours, mais ses missions ont été modifiées en 1971 par la loi française. Les Lieutenants de Louveterie sont aujourd’hui des agents bénévoles de l’État, ayant une mission de service public. Désormais, ils veillent à maintenir dans nos plaines, nos forêts, nos montagnes, nos zones humides, une vie animale compatible avec les activités humaines, avec la santé publique, l’agriculture et la sylviculture.

La louveterie, plus de 1200 ans après sa création est toujours là. Alors que beaucoup d’institutions administratives et politiques de l’époque périclitèrent.

 

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