Nous sommes désolés mais le jardin magique n'est pas visitable pour l'instant.
Il semble que des éléments architecturaux menacent de tomber.
Vous pouz juste apercevir quelques sculptures en hauteur dans l'impasse qui mène au jardin.
En attendnat vous pouvez bien sûr accéder à la cache qui n'est pas dans l'enceinte du jardin.
Son accès se fait même par l'espace de l'hopital de la Croix-Rousse.
JARDIN SECRET A LA CROIX-ROUSSE
Il est un jardin merveilleux et peu connu en plein centre de la Croix-Rousse.
En le visitant il y a quelques années nous avons été surpris qu’aucune cache ne l’évoque. Voulant en placer une j’en ai été empêché par la limite des 171m.
Aujourd’hui la cache qui bloquait a été archivée, on peut donc exploiter la place libre pour faire connaitre ce lieu magique.
Le jardin :
Ce jardin est à découvrir pour les géocacheurs non-lyonnais dont les pas mènent au plateau de la Croix-Rousse. Je suis sûr aussi que des lyonnais, voire des croix-roussiens ne le connaissent pas. Et pour les autres je suis sûr aussi que le passage à la cache sera un excellent prétexte à le revisiter.
Vous connaissez, directement ou de réputation : en Andalousie les jardins de l’Alhambra, la mosquée/cathédrale de Cordoue, à Barcelone les maisons de Gaudi, le parc Güell ou la Sagrada Familia, à Cadaquès la maison-musée de Dali. De notre côté de la frontière, la maison d’Olivier Jullian à Nîmes ou le Palais Idéal du facteur Cheval à Hauterives. Vous pourrez retrouver leur esprit, voire leur inspiration en visitant le jardin Rosa Mir : le même exotisme, la même poésie, le même dépaysement. Comme tous les visiteurs avant vous, vous en ressortirez en ayant l’impression d’avoir fait une escapade trop courte hors de Lyon.
Son histoire :
En 1951 Jules Senis, artisan maçon-carreleur espagnol de la région de Valence arrive et s’installe sur Lyon, chassé par la guerre civile. Il a été formé à l’école du compagnonnage qui l’a amené en Andalousie à Grenade, en Catalogne à Montserrat ou à Barcelone. On peut donc penser que la filiation qu’on imagine en visitant le jardin n’est pas le seul fruit du hasard.
Un an après, en 1952, il est hospitalisé pour traiter un cancer. Après son traitement 3 ans plus tard sa rémission est pour lui une motivation à créer un jardin extraordinaire en hommage à la Vierge Marie et à sa mère Rosa Mir Mercader.
Bâti sur 400 m2 il associe dans une harmonie poétique les mondes minéral et végétal : des constructions maçonnées qui utilise des pierres et des coquillages à profusion, peuplées d’une multitude d’espèces végétales de la région méditerranéenne.
En 1983, peu avant la mort de son créateur, l’ « association des amis du jardin Rosa Mir » est créée. Malheureusement elle ne suffit pas à maintenir le jardin en état. Le jardin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 décembre 1987. Aujourd’hui la ville de Lyon est propriétaire des lieux et a pris le relais pour son entretien.
La visite :
Comme tous les jardins secrets, il faut le mériter. Son accès est gratuit, mais dans des créneaux très restreints qui s’expliquent par son mode de gestion.
Ce sont en effet des personnes de la ville de Lyon, amoureux de ce jardin comme vous le verrez quand vous discuterez avec eux, qui gèrent les visites.
On ne peut donc le visiter que les samedi d’été (d’avril à octobre) de 14h à 17h30.
De plus pour vous faire saliver un peu plus avant de le découvrir, l’accès n’est possible que par groupe de 15 personnes : l’exigüité des lieux explique cette limitation. Un conseil : l’idéal est de venir faire la queue un peu avant son ouverture, c’est à ce moment qu’elle sera la moins longue.
Par contre vous verrez aussi qu’il vaut mieux dissocier la visite et la recherche de la cache : celle-ci est quasi impossible le samedi après-midi, sauf à faire une initiation massive au géocaching des moldus faisant la queue!
Consolation : entre 17h30 le samedi et 14h le samedi suivant le lieu est tranquille et vous laissera le temps de chercher en attendant patiemment de pouvoir visiter le jardin !
En tout cas si vous la trouvez en dehors des horaires d’ouverture, j’espère que la cache et une visite au site du jardin vous donneront l’envie de revenir le visiter.