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Romans sur Isère : Place Jules NADI Traditional Geocache

Hidden : 9/6/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Bonjour ! pour l'inauguration du kiosque à musique fraichement renové de Romans sur Isère, je vous invite à decouvrir cette place Jules NADI, l'inauguration aura lieu le vendredi 07 septembre 2018 à partir de 18h30 (date de sortie de la cache). La belle est à la discrétion des cameras de la ville, elle est donc un peu à l'écart de la place.

Source : https://www.ville-romans.fr/agenda/inauguration-du-kiosque-musique

Bonne chasse à tous

Monsieur Jules NADI :

Il s'engage en politique à vingt-six ans, adhérant au Parti ouvrier français de Jules Guesde. Il dirige à Valence la revue littéraire L'Œuvre. Il quitte le POF dès 1900, n'éprouvant aucune attirance pour le marxisme et considérant le socialisme comme « la République intégrale ». Il préfère créer des groupes socialistes autonomes, et militer au sein de Ligue des droits de l'homme, de la libre-pensée et de la franc-maçonnerie. En 1905, il fonde la loge de Saint-Vallier.

En 1903, sa fédération autonome (Drôme et Ardèche) rejoint le Parti socialiste français de Jean Jaurès. Deux ans plus tard, Jules Nadi participe au congrès constitutif de la Section française de l'Internationale ouvrière et devient secrétaire de la fédération locale.

En 1907, le nouveau maire de Romans, le Docteur Ernest Gailly, obtient de Joseph Caillaux la révocation de Jules Nadi. Celui-ci décide alors de s'investir pleinement en politique, même après l'arrêté du Conseil d'État le réintégrant dans la fonction publique. En 1910, il est élu conseiller général, puis député en 1914, contre le maire de Romans, qui lui avait fait perdre son poste sept ans plus tôt.

En 1919, Jules Nadi est réélu sur une liste SFIO. Il devient également conseiller général de Romans, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, battant en 1925 le Dr Gailly. Lors du congrès de Tours, il choisit, non sans réticences le Parti communiste, mais n'y reste que deux ans, rebuté par le bolchevisme, et notamment par l'obligation de quitter la franc-maçonnerie. Il retourne à la SFIO et affiche un solide anticommunisme. Il est de nouveau réélu député, en 1924, sur une liste commune SFIO-Parti radical et en 1928, au scrutin majoritaire.

En 1919, Nadi avait également été élu maire de Romans. Il met en place un socialisme municipal, s'attachant notamment à la construction de logements pour les ouvriers. Il réaménage ainsi une ancienne caserne, d'anciens bâtiments religieux, et fait construire la cité-jardin qui porte aujourd'hui son nom, et qui est inaugurée le 28 octobre 1928 par le ministre Louis Loucheur. En matière de protection sociale, il crée en 1921 un bureau gratuit de placement et une caisse d'assurances pour les ouvriers. Il crée un centre gratuit de consultations prénatales, un dispensaire antituberculeux, un centre de consultation contre les maladies sexuellement transmissibles, des bains-douches publics. Il fait construire le Parc des sports et restaurer les bâtiments de la mairie. Fidèle à la Libre pensée, il accorde des subventions aux œuvres laïques et leur prête des locaux municipaux.

Son influence personnelle permet à la SFIO de compenser la prépondérance de la CGTU, syndicat communiste, à la Bourse du travail de Romans. À sa mort, le journal local Le Jacquemart, organe de la droite locale, qui l'avait combattu dès le début, lui rend hommage.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Nadi

Le kiosque à musique :

Le kiosque à musique, édifié en 1888 sur la place Jules Nadi, demeure un témoignage de la Belle Epoque, lorsque Romans, ville de garnison, de commerce et d’artisanat, prêtait un soin nouveau aux loisirs et à la musique.

Les années 1880 sont marquées en France par le développement des sociétés musicales et des kiosques qui abritaient leurs représentations. Dans l’optique de la Revanche sur la Prusse de la guerre de 1870, les garnisons sont renforcées. C’est ainsi que les hommes du 75e Régiment d’Infanterie s’installent en 1888-89 dans la caserne Bon (aujourd’hui Marque Avenue), tout juste construite. Durant l’été, la musique militaire résonne chaque semaine sous le kiosque.

L’époque est également marquée par la hausse du niveau de vie, permise à Romans par le fort développement de la production et du commerce de la chaussure. En 1886, l’association des Employés et voyageurs de commerce prend l’initiative de lancer une souscription pour la construction du kiosque, qui est également financé par la municipalité. Le petit édifice octogonal est coiffé d’un bulbe en forme de pagode chinoise, très à la mode en cette fin de XIXe siècle, soutenu par huit élégantes colonnes en fer forgé.

Dans les années 1960, très endommagé, le bulbe est retiré et détruit. Avec le temps, les zingueries et le plancher en bois se détériorent, deux colonnes se fendent : le temps est venu de restaurer le kiosque et de lui rendre sa vocation musicale. En 2018, sept mois de travaux lui permettront de retrouver son lustre d’antan, et même son bulbe, qui sera restitué. Il pourra ainsi à nouveau accueillir des évènements musicaux tout au long de l’année.

Source : https://www.ville-romans.fr/decouvrir/le-patrimoine-romanais/le-kiosque-musique

La banque de France :

L'installation d'une succursale de la Banque de France à Romans est une des conséquences du grand développement industriel de la chaussure et de l'enrichissement de la ville et de ses habitants, au début de la IIIe République. 1883 : 1er septembre, la Banque de France ouvre une succursale, côte des Cordeliers, dans les locaux du bureau d'encaissement de « Messieurs Nugues et Combes ». 1900 : le 28 janvier, « le conseil municipal, à l'unanimité, autorise Monsieur le Maire à délivrer à la Banque de France, une autorisation de voirie nécessaire pour construire, en toute sécurité, en façade sur la place des Allées, avec stipulation qu'il sera joint à cette autorisation une expédition de la présente délibération, et qu'il reste bien entendu que le seuil des portes du rez-de-chaussée sera à peu près au niveau de la place de l'Hôtel de Ville en prévision du nivellement de la place des Allées, avec celui de la place de l'Hôtel de Ville ». 1901 : construction du bâtiment sur les plans des architectes Raphaël Dorne et Defasse. La façade ne comporte que trois baies, l'ornementation avec corbeaux s'inspire de celle du Cercle Militaire, achevé en 1898. La décoration architecturale et non ornementale, légère, stylisée comme les palmettes, mais les lignes horizontales et verticales restent bien marquées. Une frise est sculptée en décor vermiculé. La décoration est aussi d'inspiration médiévale : petites ouvertures, fenêtres surmontées par des arcs en anse de panier. 1927 : agrandissement du bâtiment, deux baies sont ajoutées : le style initial est conservé dans la nouvelle façade qui ne sera pas modifiée depuis.

Source : http://www.archives-ville-romans.fr/web/dossiers_pedago/14_romans_apres_revolution_2004.pdf

Le cercle militaire : 

Le Cercle Militaire, accolé au Foyer du Théâtre, mérite notre attention car il témoigne, avec le kiosque voisin, d'une époque à jamais révolue, de la "Belle Epoque", où Romans était ville de garnison. Tout commence en 1887, lorsque le propriétaire du théâtre, Eloi Baptiste dit Edouard Joud, décide d'un échange de terrain avec la ville. Il propose à cette dernière une parcelle située entre son théâtre et le couvent Sainte Claire ce qui permettrait de percer une rue entre le Champs de Mars et la rue du Puy. En contrepartie, il demande à recevoir un terrain municipal jouxtant au sud le théâtre. Mais l'acte de vente n'est signé que deux ans plus tard, le 18 mai 1889, lorsque Edouard Joud et la municipalité du Dr Bonnet prennent conscience que l'arrivée du 75e Régiment d'infanterie dans notre ville, en septembre de la même année, va dynamiser le commerce et rendre nécessaire les activités de distraction. Edouard Joud a déjà construit sur sa propriété, semble-t-il en 1888, la petite salle de "l'Eden-Concert " et présente un projet de bâtiment permettant d'accueillir le "Cercle Militaire". Trois années s'écoulent avant que monsieur Joud n'adresse au nouveau maire, Pierre Lacoste, le 27 février 1892, une demande d'autorisation pour construire sur le terrain reçu un immeuble dont le rez-de-chaussée serait occupé par "l'Eden-Concert" et le premier étage affecté aux salles de réunions des officiers de la garnison. Le conseil municipal accepte de projet car il est conforme à la délibération du 26 février 1818. La ville avait alors concédé un terrain pour construire le théâtre, sous condition que celui-ci reste à perpétuité "salle de spectacle' sans pouvoir recevoir une autre destination. Edouard Joud est seulement contraint de modifier quelques alignements", et de conserver les dégagements du théâtre, par mesure de sécurité. De plus, lorsqu'il n'utilisera pas l'Eden-Concert il doit s'engager à prêter cette salle pour les réunions des sociétés de Secours Mutuels. Les travaux sont terminés en 1898. La salle de l'Eden-Concert devient alors le miroir de la "Belle Epoque" : le "Café Concert" anime les samedis et les dimanches, en d'autres occasions, les bals sont organisés ainsi que des banquets. Au premier étage, les officiers en képi et pantalon garance se retrouvent au "Cercle Militaire", aujourd'hui salle Audra dont les murs sont revêtus de dorures et de tableaux glorifiant les campagnes de la guerre de 1870. Ces derniers réalisés par R. Audra répondent à la vocation du lieu et illustrent le patriotisme après la défaite de 1870 et la volonté de revanche. Une toile s'intitule "Armée française défilant dans la plaine de Valence avec scène paysanne ", une deuxième "Champ de Bataille " ; deux autres représentent le "Triomphe de César". Ces toiles, ainsi que des tableaux d'accompagnement et la lustrerie de la salle, sont classés à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 6 mars 1990. Mais en 1923, le 75e quitte Romans, le Cercle Militaire est remplacé par le Cercle du Commerce et de l'industrie. Ce changement de "public" reflète les grandes mutations résultant de la Première Guerre Mondiale : la fierté de notre ville ne s'affirme plus dans sa garnison mais dans ses entreprises de Chaussures, la "Belle Epoque" a fait place aux "Années Folles". De la présence du 75e, de trente années d'histoire, notre ville ne conserve que la caserne Bon (Marques Avenue), le kiosque et le Cercle Militaire. 

Source : http://www.archives-ville-romans.fr/web/dossiers_pedago/14_romans_apres_revolution_2004.pdf

Le mémorial du génocide des Arméniens 

Ce lieu de mémoire dédié aux 1500000 arméniens victimes du génocide planifié par le "comité union et progrès" et perpétré dans l'empire ottoman en 1916 et 1916, a été inauguré le 25 Mars 2003 par Henri Bertholet, maire de Romans sur Isère. Ce lieu de mémoire est composé de deux parties: une esplanade et une promenade

Additional Hints (Decrypt)

Y'neoer à y'vagrefrpgvba, qreevèer "C prager ivyyr"

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)