MANUFACTURE D’ARMES DE CHÂTELLERAULT Multi-cache
MANUFACTURE D’ARMES DE CHÂTELLERAULT
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(other)
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Au XIXe siècle, Châtellerault connaît une extraordinaire expansion, notamment grâce à sa manufacture d’armes, implantée en 1819 sur la rive gauche, près du faubourg de Châteauneuf. Le site ne cesse d’évoluer en fabriquant dans un premier temps des armes blanches puis des armes à feu dès 1830. Le nombre d’ouvriers fluctue également en fonction des besoins en lien avec le contexte militaire international. Par exemple il y a presque 9000 ouvriers à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. L’usine ferme ses portes en 1968 après 150 ans d’histoire. Les bâtiments industriels sont alors peu à peu reconvertis. Un barrage et un canal sont créés au début des années 1820 pour l’alimentation en eau des usines hydrauliques construites en bord de Vienne. Les premières armes sont fabriquées dans ces usines conçues comme des moulins. L’eau arrivant du canal alimente des roues qui entraînent les machines. Des turbines remplaceront les roues vers 1840 afin d’assurer une meilleure rentabilité. De ces usines ne subsiste que le bâtiment, transformé en patinoire vers 1970, restauré et agrandi en 2015. L'austère édifice en pierre situé symboliquement au centre du site accueillait l ’administration. Appelé bâtiment de l’horloge, sa cloche rythmait autrefois la vie des ouvriers. En 2011, il devient le Conservatoire de Musique et de Danse. La construction qui se trouvait au sommet du bâtiment et qui accueillait l'horloge et la cloche a été démontée en 2018. Visibles de tout Châtellerault, les deux grandes cheminées de 45 m de haut témoignent de l’utilisation de la vapeur à partir des années 1880, remplaçant l’énergie hydraulique, afin d’augmenter la production de fusils. La vapeur produite par la centrale thermique, alimente de nombreuses machines qui sont installées dans trois grands ateliers de fabrication. Ces halles de travail sont caractéristiques de l’architecture industrielle : la charpente métallique et les toits vitrés autorisent espace et clarté. Ces trois ateliers ont été reconvertis après la fermeture du site en 1968. (Musée, AFPA et le Centre des Archives de l’Armement.) Le couloir de tir de la Manu s’étire tout le long du canal. C’est un boyau en béton armé de plus de 200 m de long. C’est ici, pendant un siècle et demi qu’étaient testées les armes fabriquées sur le site avant leur mise en service. Le couloir de tir a été consolidé en 2015. Au bout du canal, ce jardin paysager est un lieu de plaisance créé au XIXe siècle pour les promenades du directeur et de sa famille. Il y avait un petit manoir, une serre, un potager…. . En retrait des ateliers, c’est aussi là que l’on stockait la poudre pour éviter les accidents. Le jardin a été rénové en 1993 puis 2015. Des meules décoratives en grès des Vosges rappellent l’une des étapes de fabrication des lames, l’aiguisage. Le faubourg de Châteauneuf se développe autour d’un château et d’une église fondés au milieu du Moyen Âge. Lors de l’implantation de la Manu, beaucoup d’ouvriers s’installent à Châteauneuf. Ce quartier devient celui des « manuchards ». L’église médiévale, trop vétuste et trop petite est détruite en 1875. Le clocher de cette église, reconstruite entre 1873 et 1875, abrite une cloche de plus de deux tonnes, offerte par Nicolas II à la paroisse en remerciement des messes dites lors de la mort de son père, le tsar Alexandre III en 1894. Ce dernier avait commandé à la Manu 500 000 fusils pour son armée. Cette cloche sonna lors de la fermeture de la manufacture en 1968.
Additional Hints
(Decrypt)
Tébpnpur pnegr cynfgvsvér DE PBQR