Sur les traces de Cie Stéphane
Je vous propose de suivre le parcours de la compagnie Stéphane, groupe de résistance FFI, avec une série de caches qui va vous emmener sur ses théâtres d’opérations, de sa création et tout au long de sa poursuite de l’ennemi au fin fond de la Maurienne.
https://www.geocaching.com/bookmarks/view.aspx?code=BM5MM2P
#18 Libération 
Le 20 août, les informateurs de la résistance ont noté un certain nombre d’indices, qui laissent à penser que les Allemands s’apprêtent à évacuer Grenoble. Le 21 "Stéphane" reçoit l’ordre de faire mouvement vers Grenoble dans le secteur fort Rabot-la Bastille.
La première section se déploie sur le mont Jallat ; la deuxième dans le secteur de Saint-Egrève et la troisième, dans le secteur de Pique-Pierre-La Buisserate. Du haut du mont Jallat "Stéphane" observe les positions Allemandes, tout est calme, apparemment, l’ennemi à déjà quitté les lieux. Mais lors des accrochages du mois passé, les Allemands ont minés les voix d’accés. Paul Rossi dit " Tony" se porte volontaire pour aller désamorcer les lieux ; il ouvre le passage, mais deux autres 
volontaires Jean-Pierre Barbieri, dit "Zizi" etJean Lamorlette, dit " Taupin" poursuivant le déminage se font surprendre par une mine bien camouflée et sont déchiquetés par son explosion, ils seront les derniers morts de la compagnie.
La Cie Stéphane le 22 août rentre dans Grenoble vers 7h30. Grenoble s’éveille libre. Le long cauchemar est terminé ! Les hommes sont regroupés par section, pour se restaurer, se laver, prendre un peu de repos et s’équiper de neuf.
Mais tout n’est pas fini, dans l’après midi deux avions allemands mitraillent le cours Jean-Jaures et la place de Verdun. La rumeur répand une inquiétante nouvelle : « Les Boches reviennent. » Un bataillon allemand venant de Savoie redescend le Grésivaudan. A 22h30, deux obus éclatent dans le centre de Domène et commencent à crépiter de longues rafales de mitraillette Un long combat s’engage entre les Allemands et l’armée américaine aidés par les maquisards. La population de Domène a prudemment évacués le village. Si les Allemands semblent déterminés par leur brutalité, certains officiers plus humains sont conscients de l’état d’épuisement et le désarroi de leurs hommes. Le Dr Fayollat qui à ouvert, par nécessité une antenne chirurgicale, voit arriver un capitaine tout blême et nerveux, qui lui fait part de mettre fin à un combat inutile. Une religieuse, vêtue de blanc, un secouriste qui brandit un drapeau blanc, le capitaine allemand, un interprète partent dans une camionnette parlementer. Le 23 août à 21h30, trois fusées rouges montent dans le ciel. C’est le signal du cessez-le-feu. Les 1500 Allemands déposent les armes et sont fait prisonniers par les troupes américaines et les maquisards du Grésivaudan.
A l’aube du 25 août, Grenoble et la vallée du Grésivaudan sont totalement libérées.
A suivre : #19 "15e BCA"
Ouvrages de référence :
- Dessin de Jacques Barré dit "Abdon"
- Ma résistance dans la compagnie Stéphane de Jacques Maréchaux dit cousin
- « Stéphane » le capitaine à l’étoile verte de Paul Dreyfus.
Vous cherchez une petite .