Il s'agit de notre première cache dans ce département 
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Nous espérons qu'elle vous plaira ! 
L'allée couverte de Bannay - "Le Reclus"
Perdu au fond de la vallée du petit Morin... il existe un ancien trésor réservé à quelques initiés ....
Photo de l'ouverture.
Le site est localisé dans la commune de Bannay (51), au lieu-dit "La Grande Culbute" en bordure du bois « Le Reclus ». Il était désigné localement sous le nom de "Pierre de la Justice". Il s’agit d’une allée sépulcrale, une architecture funéraire, datée du Néolithique récent/final (entre – 3500 / et - 2000 av. notre ère). Auparavant on dénommait ce type d'architecture une "allée couverte", avant que l'on démontre que les dalles horizontales supérieures étaient installées pour condamner le monument.
Plan de l'allée couverte.
Ces monuments fonctionnent comme des caveaux funéraires, c’est-à-dire qu’ils sont ré-ouvert au fur et à mesure des décès. Les cadavres sont déposés dans une chambre funéraire qui est commune à l’ensemble des défunts. Pour définir ce mode d’inhumation, on parle de sépulture collective. A chaque nouvelle sépulture, les corps précédents étaient rassemblés et poussés. Ces architectures funéraires employées comme sépulture collective peuvent êtres utilisées sur une longue période (plusieurs centaine d’années) avant d’être condamnées.
De manière schématique, ces « allées » sont composées de deux rangs de pierres parallèles dressées à la verticale. Ces pierres verticales sont appelées "orthostates". Sur ce support en forme de « couloir » sont déposées à l’horizontale de grandes dalles de couverture, appelées « table ». Les dalles en grès et en meulières proviennent vraisemblablement de la périphérie du site.
Près de 115 monuments de ce type ont été enregistrés dans le Bassin parisien. Ce plan a par contre permis le recours à de multiples matériaux : des dalles de grès, calcaire... (on parle alors d'allées mégalithiques), de la pierre sèche, du bois, voire une combinaison de ces différents matériaux. En fait, très peu d'allées sépulcrales du Bassin parisien étaient couvertes, dès l'origine, de dalles. Le plus souvent, il s'agit d'une couverture en matériaux périssables.
Schéma avec restitution du tumulus.
Effondrée à une date inconnue anciennement, la sépulture de Bannay est fouillée et reconstituée en 1931 sous la direction de l'abbé P.-M. Favret. Une protection au titre des Monuments Historiques intervient l’année précédente, en 1930.
Photo de restauration de 1931 sous la conduite de l'abbé Favret.
Photo de restauration de 1931 sous la conduite de l'abbé Favret.
Ses dimentions sont importantes :
5,50 m de long pour 1,35 m de large et d'une hauteur moyenne sous dalle de 1,50 m.
Un tumulus recouvre la construction. Il s’agit d’un tertre qui cale les longs côtés de l’Allée couverte. En revanche, ce tumulus devait à peine couvrir les tables du monument, prenant la forme d’une écharpe. Lors de la fouille, la dalle de chevet n’était pas couverte par le tumulus (cf plan).
Ce mégalithe rappelle à nouveau l'importance des vestiges du néolithique ... vestiges que nous devons préserver et valoriser car ils témoignent de la présence des premiers agriculteurs en Champagne.
Bonne découverte à tous !
Pour trouver la cache :
WP1 : Allée couverte
Allez à l'intérieur de l'allée couverte
A = nombre de grosses pierres (plus de 1 m²) visibles à l'intérieur de l'allée.
WP2 : panneau dolmen
B = nombre d'anneaux dans l'indication "Dolmen".
Petite aide : pour la lettre "D", il y en a 2.
Photo extrait du panneau.
Dans le descriptif :
C = Nombre de monuments de ce type dans le Bassin parisien.
D = Année des fouilles de l'abbé Favret
Coordonnées finales :
N48°50. A x B x 3 - 55
E03°42. D - (A x C) - 75
