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Sur le chemin des Gadis #18 Mystery Cache

Hidden : 4/5/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Comme vous le savez le trésor final ne se trouve pas ici. Pour trouver les coordonnées de notre trésor, vous devrez résoudre l'énigme ci-après. Tout au long de la balade "Sur le chemin des Gadis" vous avez réccupérer des indices qui étaient inscrits sur les logbooks.

Mais avant de résoudre l'énigme, je vous propose de lire cette petite conclusion sur le village d'Aisemont, mon village d'enfance!

LA GATTE DES GADIS.

En ce temps-là, c’est-à-dire vers 1800, Insemont, ainsi disait-on à l’époque, faisait toujours partie de Fosse, devenu chef-lieu de canton dans le département de Sambre-et-Meuse car nous étions alors - depuis 1795 - sous la domination de la France.

Si le pays était bien administré et, dans un certain sens, se redressait tant sur les plans économique que politique et social, par contre, le peuple devait payer des impôts énormes aux Français sans cesse ruinés par leurs guerres de longue haleine. La monnaie qui consistait jusqu’alors en pièces d’or, d’argent et de cuivre fut remplacée par des assignats. Bien qu’épuisé par les guerres qui depuis trois ans ravageaient notre sol, le peuple supportait malgré tout les impôts et les réquisitions. Mais la mesure fut comble lorsque les Français imposèrent la conscription, dénommée « Impôt du Sang ». Une bonne partie des miliciens refusa de servir et se réfugia dans les bois, où de véritables armées furent organisées dans le but de déloger les Français du pays. Ce fut la Guerre des Paysans (1798) qui aboutit au massacre des rebelles...

Par la suite, l’Empereur Napoléon conduisit ses armées de victoires en victoires et le peuple reprit goût à la vie sous la tutelle alors plus légère des Français que l’on en vint même à considérer comme des compatriotes...

Pendant tout ce temps, Insemont vivait l’existence paisible des petits villages agricoles ; ses habitants continuaient à tirer de la terre leur frugale nourriture imposée par la modicité des ressources. Dans toutes les maisons on élevait une, voire plusieurs chèvres. Ces « vaches du pauvre » trouvaient aisément leur nourriture dans les coteaux broussailleux. Chaque matin un brave vieux incapable d’encore accomplir les durs travaux de la terre rassemblait toutes les chèvres du village et les menait paître dans les « tiènes ». Pour sa peine on lui donnait, chacun à tour de rôle, le vivre et le couvert. Un chien de race incertaine aidait le chevrier dans sa tâche. L’homme et la bête, pour l’optique populaire, formait un tout désigné sous le titre « les Gadis » (les gardeurs de chèvres).

Un jour, le vieux chevrier alerté par des bêlements plaintifs, découvrit au milieu des taillis, une jeune chèvre bien constituée. En dépit des recherches le propriétaire de la bête resta introuvable. On attribua la découverte de cette jeune chèvre à un cadeau des Nutons et la garde en fut confiée au vieux, qui se mit à la chérir comme un enfant. Ainsi dorlotée, elle devint vite une belle chèvre obéissante,cornue en diable. Plus forte que ses congénères elle prit la direction du troupeau. Chaque jour on la voyait, la tête haute, conduire fièrement ses sœurs parmi les fins herbages ou les tendres bourgeons des branchages. Pour la distinguer des «noire», «blanche», «brune» ou « florie » on l’appela tout simplement la « gatte des Gadis » (la chèvre des chevriers)...

Entretemps, les événements s’étaient précipités. Napoléon battu et vaincu partout était acculé à la déroute. Les Alliés envahirent notre pays, puis la France. Nos régions furent occupées par les Prussiens. Et ceux-ci, sans commettre d’horreurs vexaient cependant les habitants en leur imposant toutes sortes de corvées.

C’est ainsi qu’un jour, un soldat Prussien égaré dans les sentiers d’Insemont arriva auprès du vieux chevrier qui, comme à l’accoutumée, surveillait son troupeau du côté des Pairoits. A l’aide d’une mimique ponctuée de commandements gutturaux, le Prussien invita le « Gadi » à se charger de son sac et de son fusil et à le guider ainsi équipé jusque Fosses.

Egalement par gestes accompagnés d’un baragouin intraduisible, le vieux chevrier rétorqua au soldat qu’il ne pouvait décemment abandonner son troupeau.

Le Prussien se mit fort en colère de ce refus ; malmenant le pauvre vieux, il l’obligea, sous la menace, à se charger du sac et du fusil et à le précéder vers Fosses. Le chien qui veillait vit son maître en danger ; il bondit en grognant et planta ses crocs dans le fond du pantalon du soldat. Blessé dans... son amour-propre, ivre de rage, le Prussien tira sa baïonnette et en transperça le corps du brave chien qui après quelques soubresauts trépassa sur l’herbe rougie par son sang.

En colère à son tour, le « Gadi » voulu venger la mort de son chien. Le Prussien se tenait sur ses gardes et il allait faire payer cher son audace au vieux, lorsque soudain, à la vitesse d’un éclair, survint, pleine d’ardeur, la « gatte des Gadis ». Et celle-ci, d’un coup de corne bien appliqué expédia le soldat dans l’à pic du Tiène Cartia où il roula parmi les ronciers jusqu’au fond, cinquante mètres plus bas.

Le choc fut si vif, si rude, que le Prussien qui n’avait pas discerné d’où le heurt venait et qui crut avoir eu affaire à un géant, ne demanda pas son reste et s’en alla bien vite, clopin-clopant. Nul n’en entendit plus jamais parler...

Depuis lors, on tint la « Gatte des Gadis » qui savait si bien « suker » (cosser) avec à-propos en haute estime et on la cita souvent dans les conversations, comme la personnification de l’audace et du courage...

RESOLUTION DE L'ENIGME

Si il vous manque une ou des réponses, trois solutions s'offrent à vous:

- repartir à la recherche de l'indice manquant, aujourd'hui ou une prochaine fois !

- questionner les gens du village, les indices sont tirés de l'histoire du village

- consulter l'indice de la page internet de la géocachepour laquelle il vous manque l'indice.

Pour trouver les coordonnées du trésor final, il vous suffit de résoudre par étapes les formules suivantes

A = indice de la cache No 1, B = indice de la cache No 2, C = indice de la cache No 3,...

et ainsi de suite jusque Q = indice de la cache No 17

la coordonnée GPS de la cache finale se trouve en

Latitude N latX ° latY , latZ'

Longitude E lonX ° lonY, lonZ'

avec:

latX = B / C

latY = A + P

latZ = H - N

lonX = K - L - J + 205

lonY = E - G - 1

lonZ = F - (M x I) - O - Q - 425

Si vous avez tous vos indices dans l'ordre, cela ne devrait pas vous poser de problème pour trouver la dernière cache

Au dos du logbook de cette dernière cache sera inscrite une phrase de passe. Envoyez moi cette phrase de passe par mail à absolom1978@hotmail.com avec la date de votre découverte. Vous recevrez en retour un petit souvenir de votre passage à Aisemont.

Afin d'être certain que vous ayez personnellement trouvé la cache, la phrase de passe variera régulièrement

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf ha yvrh fnvag rg zvenphyrhk. A'uéfvgrm cnf à snver yr gbhe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)