ATTENTION: Si vous comptez résoudre la cache mystère finale, il est nécessaire de prendre note de l'indice (nombre) inscrit sur la 1ère page du logbook qui est également la réponse à la question ci-dessous..
QUESTION: Combien d'habitants d'Aisemont furent déportés en Allemagne le 25 novembre 1916?
LA VOIRIE
Comparée à celle des grands axes, la circulation locale est modeste. Elle se compose du passage des ouvriers se rendant en ordre principal aux Carrières, du charroi afférent à l’exploitation des mêmes Carrières et des services d’autobus qui se sont substitués aux trains de la ligne 150.
Pourtant, de belles routes déroulent leurs rubans sur le plateau, après en avoir abordé les pentes.
La plus usitée de ces routes est sans conteste la Rue de la Station qui s’étend de l’ancienne station du chemin de fer à la Place Communale, devenue la Place du Centenaire. Cette artère se poursuit par la Rue du Fays, qui joint Fosses-la-Ville, via son hameau de Nèvremont.
Une autre route, (la Rue du Cimetière) s’embranche à la Rue de la Station, sur la Place (étant là, la Rue d’Arsimont, jusqu’au cimetière). Elle longeait le dit cimetière à droite, dévalait la pente et filait droit au travers des campagnes, jusqu’au hameau de la Grosse-Haie, dont les maisons s’érigent le long d’une importante axiale, la grand-route Ligny-Anthée, qui est voirie de l’Etat. Cette rue d'Arsimont a du être déplacée pour laisser place à l'extension de la carrière.
Au hameau de la Grosse-Haie, sont, tout aussi carrossables, la Rue Haut-Baty qui relie le carrefour dit Cassa à la place d’Arsimont ; la Rue d’Arsimont, dite encore Rue du Gay, où, un lotissement a heureusement transformé ce coin ; et, la Rue du Potage, vers Ham-sur-Sambre.
Dans le centre, la Rue d’Inzèbasmonts est macadamisée sur sa première section, de même que la Rue de la Fontaine. La Rue Cortil-Curé, dite aussi Rue des Ecoles, l’est entièrement. La Rue du Poiriau est devenue également carrossable depuis quelques années jusqu’à l’habitation isolée de M. Sohy.
Telles sont donc succinctement résumées les principales voies carrossables de la localité. Il en est d’autres qu’il serait inopportun de passer sous silence. Elles sont, non seulement importantes au point de vue de la circulation de caractère local mais, encore, elles présentent un intérêt certain pour qui veut flâner dans leurs méandres capricieux. Tantôt en rase campagne, tantôt entre les buissons ébouriffés, ou bien encore le long d’une montée, leurs lacets conduisent le promeneur à des points de vue valables.
Le plus pittoresque des petits chemins d’Aisemont est sans conteste la Rue de la Fontaine qui, de la Place Communale, dévale jusqu’au ruisseau la Biesme, qu’il franchit sur un pont robuste, pour se prolonger ensuite vers Vitrival par la Spinette. Ce lieu est très joli. Il y fait bon flâner. Dommage que l’endroit ne soit pas mieux connu des touristes toujours à l’affût de beaux points de vue et de quiétude.
A l’extrémité ouest du village, un autre bon vieux chemin caillouteux se dirige vers la carrière Moreau en longeant l’ancien terrain de football. Autrefois, c’est-à-dire avant l’exploitation de la Carrière Moreau, il se poursuivait par un vague sentier et c’est par cette voie que nos aïeux ralliaient Le Roux. Coupé par le chantier de la Carrière, le chemin se prolongeait naguère par un petit sentier (actuellement disparu) dévalant le Tienne d’Inzille. Et, au temps pas tellement lointain où circulaient encore les trains de la ligne Tamines-Dinant, ce même sentier constituait le raccourci adéquat pour les retardataires.
Toujours à l’extrémité ouest de la localité un autre chemin s’embranche à gauche du premier et constitue en fait la prolongation de la Rue d’Inzèbasmonts, Il se dirige vers le ruisseau la Biesme qu’il joint au Pont Parent. Au passage, il dessert les Inzèbasmonts cet hameau qui ne compte plus qu’une maison d’habitation.
Presque face à cette maison, un autre chemin se greffe au précédent et monte hardiment vers le village pour y aboutir en face de la maison de M. Jules Hoffmans...
Au Fays, un seul chemin secondaire est digne d’intérêt : c’est la Rue du Poiriau. Il s’embranche à la chaussée principale près de la maison de M. Pierre De Boose et, après avoir par un nouvel embranchement desservi la maison isolée de M. Sohv, il va se finir dans un verger. Sous la maison Sohv un petit chemin herbeux dessert les essarts communaux ; on le nomme Chemin de Paris.
Avant l’instauration du système de voirie actuel, les chemins desservant la localité méritaient plutôt le titre de chemins de terre que de chaussées carrossables.
Dans le centre, deux chemins parallèles existaient :
- l’un, prenait naissance près de l'ancienne boulangerie Vilain et entre les deux rangées de maisons ou de dépendances, se poursuivait jusqu’au bout du village où, il joignait le Chemin du Tienne d’Inzille vers le Roux ; c’était le chemin Delvaux ;
le second, prenait cours sur la place aux environs de la maison de M. Jacques Evrard et, s’insinuant entre les deux rangées de maisons, joignait également au bout du village, le chemin du Tienne d’Inzille ; c’était le chemin du Trieu.