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Lavoir de Pouzols Traditional Geocache

Hidden : 4/13/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Bienvenue au village de Pouzols !

 

Pouzols viendrait de « pouz » entrée et « ols » forêt : entrée de forêt. Ou bien de puteus ; puits. On trouve dans les archives Pozols (1222), Pessolas (1263), Posolles (1370), Posolx (1514) et Pouzol au XVIIIeme.

 

Les lavoirs de Monlet :

 

En général, les petites lessives pouvaient être faite à la maison. Pour les plus importante, les femmes se rendaient à la rivières lorsque s'était possible, mais l'été, le débit des petits ruisseaux était faible, alors on réalisait un mini barrage avec des pierres et des mottes pour avoir une quantité suffisante, mais l'hiver on est sans abri. Pour faciliter le travail, les hameaux ont construit leur lavoir, souvent entre les deux guerres. Le bassin cimenté (d'environ 4 m x 2 m et 0.50 m de profondeur) est entouré d'un large rebord incliné, le tout limité d'un muret de protection avec un toit à un pan protégeant du nord, permet de laver même par mauvais temps.

Autrefois. les grosses pièces étaient lavées en été, au cours de la grande lessive annuelle (la bujade). D'abord, on éclaircit le linge (trempage) avant de le placer dans un cuveau en bois. On étale au-dessus un lit de cendres de bois que l'on arrose ensuite d'eau bouillante (elle fera pénétrer la potasse à l'intérieur) et un couvercle retiendra la vapeur d'eau. Le lendemain, le linge est retiré avant d'être transporté à la rivière où des lavandières vont travailler toute la journée. C'est le lavage à grande eau et le rinçage agenouillée dans sa bachasse" (sorte de 1/2 caisse de bois) devant une grande pierre plate inclinée vers l'eau, la lavandière frotte, brosse et tape avec sa "massove" (battoir en bois pour faire sortir l'eau). Les draps seront ensuite étendus à même le pré, pour prendre le soleil et sécher, avant d'être ramenés en soirée. Aujourd'hui, la machine à laver a supprimé tout ce dur labeur.

Les adductions d'eau potable ne se sont faites dans la commune qu'entre les deux guerres et seulement pour quelques villages. D'abord le bourg de Monlet par captage de deux sources à Pouzols (1924-1935), puis le hameau de Frontès (1925-1928) par création d'une association syndicale libre, ainsi qu'aux Ignes (1927-1928) Pour la distribution, dans tous les villages, il a fallu attendre 1966-68, avec le captage des sources des Cinq Fontaines par le syndicat des eaux de Courbières regroupant les trois communes de Bellevue-la-Montagne, Céaux d'Allègre et Monlet, la construction de refoulement de Langlade et le château d'eau de Vazeilles à la station de plus de 1050 m d'altitude. Quel progrès pour nos campagnes: eau courante à volonté sur l'évier, eau chaude, salle d'eau, abreuvoir automatiques.. Aussi nos fontaines et lavoirs, souvent abandonnés, mériteraient quand même quelque entretien.

 

La maison forte de Pouzols :

 

Pouzols possédait une maison forte. A l'origine à l'extrémité nord du cratère de Baury un château à motte remplacé ensuite par une tour, dite de Pouzols, de 8 à 10 m de diamètre, protégée par un mur d'enceinte laissant une cour intérieure de 4 m. la partie non escarpée était entourée d'un fossé large et profond. Elle était devenue une dépendance du château d'Allègre, à l'extrémité sud du cratère, dont elle constituait le poste avancé surveillant les routes venant du Nord.

Cette tour de Pouzols était inféodée à la famille Guérin de Pouzols, très ancienne noblesse d'Auvergne. Sa filiation est établie depuis 1250 avec Guérin, seigneur de Pouzols et coseigneur de Monlet.

Comme Chardon, en 1361, le château de Pouzols est incendié par les routiers, abandonné par les Guérin de Pouzols qui, pendant qu'ils résidaient dans leur hôtel d'Allègre, rétablirent leur château en de meilleurs conditions dans le village qui en porte le nom. Jusqu'à la fin du XVIle siècle, ce second château, entouré de fossés et d'un vaste domaine, avec étang et moulins, fut leur résidence. Quant aux ruines de la tour primitive, elles furent réparées et utilisées comme annexe et vigie du château d' Allègre, pendant les guerres de la Ligue. Au milieu du XIXe siècle, on pouvait encore voir une tour s'élevant à une dizaine de mètres.

La lignée des Guérin de Pouzols continue avec Pierre, marié en 1436 à Isabeau Béraud de Courbière qui fait reconstruire le château de la Borie de Chambarel. Sa porte monumentale est surmontée du blason des Guérin rançois Guérin de Pouzols devient seigneur de la baronnie de Lugeac près de Brioude en 1548 par son mariage avec Michelle Dourette de Veyrières. Il vend le chateau et la terre de Pouzols, aux Pons, ancienne famille de Monlet, alliée aux de Chardon. Ainsi Pierre Pons de Mon marié en 1699 à Jeanne Isabeau de Chabron, devient eigneur de Pouzols. Parmi ses enfants, un autre, Pierre, marié Benoîte de Chardon, fut capitaine pendant la Ligue et appelé le capitaine Pons de Monlet, Jean, marié à Florance de Chardon.

Ensuite les de la Salle, acquéreurs du domaine Pouzols, transformèrent le château en métairie au début du XIXe siècle. Le pavillon de chasse aurait été à l'emplacement de la maison Pouzols. A l'arrière, une fenêtre du charnier serait d'époque, ainsi que la belle cave enterrée en voûte. se dit encore qu'un souterrain le reliait aux châteaux Monlet et d'Allègre

À la fin du siècle dernier, Philippe Pouzols, grand- père de Jean, qui était fermier de la métairie, put l'acheter. Pour payer, il fut obligé d'en vendre une partie à d'autres familles du village.

Comme à Chardon, près de la métairie se trouvait une mare à carpes pour fournir le poisson. C'est "le pêcher" de 70 ares qui, aujourd'hui, est indivis entre les familles Pouzols Rousset et Valentin.

Ces Guérin de Pouzols possédaient un hôtel particulier à Allègre, au nord de la place du Marchédial, 3, rue Notre-Dame-de-l'Oratoire, construit par Pierre de Guérin (voir ci-dessus: celui marié en 1436)

Au XIXe siècle, il fut la propriété de Paul Harent, puis de Mme de Nirande, sa nièce en 1874, des Dufour-Blanc n 1908, ensuite de MM. Tinesse, Azambre et Alain des Roseaux.

Il existe encore la tour ronde avec un bel escalier tournant en pierre, de 43 marches, accessible par une porte d'époque, donnant sur la rue des Clostres, à l'arrière. Au Midi, on pénètre dans l'hôtel (peu large de ce côté: deux fenêtres par niveau seulement) par une entrée pavée de larges dalles, sous un plafond de poutrelles. En 1996, cette entrée a été élargie en porte de garage.

 

D'après le livre de Baptiste RAX, "Monlet, d'hier et d'aujourd'hui"

Additional Hints (Decrypt)

Wr fhecybzor yrf cbvffbaf, qnaf yn qverpgvba Abeq/Rfg.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)