Huit résistants brestois du groupe des francs tireurs et partisans de l'Hermitage, traqués par la Gestapo, se replient le 19 juin 1944, à Saint-Méen, sur le maquis de Kérougon-Vian, où ils trouvent refuge dans la ferme inoccupée que le propriétaire, Louis Thépaut, accepte de mettre à leur disposition, sachant les risques qu'il prend pour lui-même et pour sa famille, au péril de leur vie, en les cachant et en les ravitaillant.
Le 14 juillet 1944, les membres du Kommando de Landerneau créé par la Gestapo et aidé de miliciens français attaquent le maquis de Saint-Méen, arrêtant les huit jeunes résistants : François Kerbrat(de Landivisiau), Jean Lamandé (de Saint-Méen), Jean Berlivet, Jean Gouriou, Joseph Nicolas, Louis Berthou (tous les quatre de Lambézellec), Robert Le Page (de Saint-Marc), Jean Le Bris (de Brest) ; l'agriculteur chez qui ils étaient cachés, Louis Thépaut, est fusillé et sa maison incendiée, les 8 jeunes résistants sont également fusillés par les Allemands dans un immeuble dépendant de la ferme de Kerougon.
Les neuf corps sont retrouvés dans la cour de la ferme. Deux maisons du village furent également incendiées.
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