Chigny Les Roses

La population relativement stable était au début du 20ème siècle en 1906 de 638 habitants, en 2012 de 565 habitants. Elle est actuellement de 574 habitants. La principale activité commerciale est bien évidemment tournée vers la production de champagne. On y dénombre 42 récoltants manipulants et officiellement au moins 120 viticulteurs. La coopérative viticole de Chigny-les-Roses a été fondée en 1953. La production des vins de champagne est classée 1er cru. Entouré par les communes de Rilly-la-Montagne, Ludes et Germaine, Chigny-les-Roses est situé à 12 km au sud de Reims, la plus grande ville des environs. Il fait partie du parc naturel régional de la montagne de Reims.

Pour s’y rendre vous pouvez accéder :

• soit par l’autoroute A4/A344 sortie Reims-Cormontreuil pour rejoindre la route de Louvois D9. Vous trouverez Chigny-les-Roses à environ 7 km.
• soit par la route d’Epernay N51/D951 à la hauteur de Montchenot prendre la direction de Villers-Allerand puis Rilly-la-Montagne et Chigny.

Un peu d’histoire  :

Pour faire plaisir à Louise Pommery, la célèbre châtelaine du lieu, amoureuse de sa roseraie, le président Emile Loubet avait débaptisé la commune passant de Chigny la Montagne à Chigny les Roses. Les roses prospèrent à présent dans les rues et devant les vignes ; une chorale a même pris pour joli nom celui de Roseraie. Si le marronnier de 600 ans a rendu l’âme (espérons que son rejet aura le même destin), d’autres sujets d’intérêt sont proposés aux visiteurs : la fontaine où trône le buste de Mme Pommery, ou encore la si jolie façade de la mairie, le château des Rozais démonté, l’étang de la Pissotte, bucolique lieu de promenade, ou le chemin des 5 seigneurs qui relie les communes des alentours à travers la forêt.

Courageuse cité, envahie et fortement éprouvée. Malgré ses souffrances et les dommages subis, n’a cessé de montrer une superbe vaillance et une patriotique fermeté.

Ainsi s’exprime la Citation à l’Ordre de l’Armée n° 2.879 qui, pendant la première guerre mondiale, fut décernée à Chigny-les-Roses. La route qui mène vers la petite ville, bâtie au flanc Nord-Est de la Montagne de Reims, ouvre de larges horizons sur la plaine crayeuse qui fut entre 1914 et 1918 le théâtre de tant d’âpres combats.

Mais Chigny paraît avoir oublié aujourd’hui ces heures à la foi tragiques et glorieuses de son histoire. Elle se niche, coquette et pimpante au milieu de ses vignes qui grimpent au flanc de la falaise dominée par la masse sombre de la forêt.

La grande voie romaine dont les vestiges se voient encore fort nettement dans la plaine proche, des environs de Bar-le-Duc à ceux de Reims, témoigne de l’ancienneté de la civilisation dans cette région. A Chigny même, les galeries souterraines qui sapent le sous-sol de l’église du XIIe siècle mériteraient, semble-t-il, de retenir l’attention des chercheurs. Dans cette église, cinq tableaux « classés », représentant divers aspects d’un édifice religieux plus ancien encore, montrent que les origines de la cité remontent bien loin dans le temps.

Sa fortune et son nom, la petite ville les doit, d’abord sans doute à son vignoble « 1er cru de champagne » totalement planté en cépages nobles. Elle les doit à l’abondance de ses sources qui lui assurent une richesse que lui envient toutes les communes du voisinage, mais aussi à une « Dame du Champagne ». C’est dans cette bourgade, berceau de sa famille, que Madame Pommery, il y a un siècle, entreprit de cultiver des roses, autour du chalet campagnard...

source : http://chignylesroses.fr/le-village/article/presentation