Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
Il existe des techniques autres que la peinture. Si le graffiti est un art de la rue éphémère, le collage est une technique encore plus sensible dans le temps en raison des conditions atmosphériques, à moins d’avoir fait l’objet d’une préparation appropriée.
Anatole France
Sur les murs de l’école élémentaire publique Anatole France figurent un certain nombre de collages. La technique employée ne laisse aucun doute quant à l’auteur de ceux-ci, ayant rencontré à Lorient deux autres réalisations, aujourd’hui malheureusement disparues. J’ai mis ces deux autres collages en avant dans le cadre de la série Street Art : Street Art Lorient #15 : L’élégante (GC7RBKY) et Street Art Lorient #19 : Le visage (GC7YEVP).
A la fin du mois de mai 2019, avec la complicité de Kar, un groupe des enfants de CM1-CM2, tout particulièrement motivés, a réalisé des dessins et collages repris par l’artiste qui en a fait des affiches. Ces diverses réalisations ont été posées par l’artiste elle-même ou pas sur les murs de l’école. Le vernissage de la Joconde revisité par l’artiste a conclu par cette journée.
Kar
Karina Beghdadi autrement connue sous le nom de Karina Kliopé, alias Kar, est une artiste inclassable, unique et indépendante aussi discrète que ses œuvres qu’elle ne signe que très rarement. Elle est l'une des rares femmes à s'illustrer dans le domaine du Street Art dans le pays de Lorient. Auto-didacte, touche à tout, elle possède un style bien personnel dans lequel le noir et blanc dominent. Elle a investi la rue et des lieux inattendus avec ses formes rondes et organiques avec naturellement la dominance du noir et du blanc. Fresques, tissus et collages expriment son univers. Elle dessine souvent des petits motifs très détaillés qui s’imbriquent les uns les autres, incorporant des visages, des yeux, des expressions, des objets.
L’artiste anime des ateliers « street art ». C’est ainsi qu’elle est intervenue à Quéven fin novembre 2018 et a exposé à la médiathèque en décembre. En janvier 2019, pendant une semaine, elle a réalisé une fresque, « complètement instinctive » au collège Pierre et Marie Curie à Hennebont. Elle a eu l’occasion de participer à l’événement « Vannes et sa street » en 2017. Elle également participé au projet artistique DéDalE à Vannes, imaginé pour l’art urbain libre.
Si Kar est reconnue pour sa pratique du collage, elle investit également le yarn bombing, une forme d’art urbain qui utilise le tricot ou d’autres techniques utilisant du fil. Dans ce domaine, elle cherche à faire vivre le collectif « M’aille street » dans les quartiers, médiathèques et festivals.
Coordonnées
Au point indiqué pour la cache, que voyez-vous ?
- A / un lampadaire : allez aux coordonnées N 47° 47.341 W 003° 24.753,
- B / des boites aux lettres : allez aux coordonnées N 47° 47.329 W 003° 24.791,
- C / un abri à vélos : allez aux coordonnées N 47° 47.392 W 003° 24.822.
Soyez discret !
