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Les six ponts d'Avignon/The six bridges of Avignon Traditional Geocache

Hidden : 3/13/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les six ponts d'Avignon

 

Indice et avertissement :

Cette cache se trouve au dessus du pont !

(Ne descendez donc pas sous le pont, et ne traversez surtout pas la route qui est très dangeureuse a cet endroit)

 

Cette page vous permet de découvrir, ou redécouvrir, les 6 autres ponts d'Avignon.

Plus récents que le célèbre pont Saint-Benezet, ils sont pourtant moins connus, voire parfois oubliés.

Voici l'historique de ces ponts, et même celui des nombreux autres moyens utilisés pour traverser le Rhône.

 

 


 

 

ENGLISH LANGUAGE

The six bridges of Avignon

 

Hint and warning:

This cache is above the bridge!

(So do not go down under the bridge, and do not especially cross the road which is very dangerous at this point)

 

HISTORICAL

Due to lack of space for the layout, the history of this cache could not be translated into English.
Sorry for the inconvenience.

 


French Language

 

Historique des 6 ponts d'Avignon

 

Plan des Ponts d'Avignon, dressé le 26 janvier 1830

 

Sommaire :

 

1 - Introduction

 

2 - Liste des six autres ponts d'Avignon

 

3 - Le tout premier pont Avignonnais:  Le pont Saint Bénezet

 

4 - Avant les ponts: les différents moyens pour traverser le Rhône

      • Des escaliers au bout du pont d’Avignon

      • D'un port a l'autre : les traversées en bateaux.

      •Les bacs a traille (Navette fluviale)

      •Le pont de bateaux

 

5 - Les 6 ponts d’Avignon, de 1820 a nos jours

      •Le pont de bois / pont de chevalets / pont Bonaparte

      •Le pont suspendu

      •Le nouveau pont en pierre

      •Le pont Edouard Daladier 

      •Le pont du Royaume

      •Le pont de l'Europe

 

6 - Infos bonus : historique complet

  •l'historique des bacs a traille

      •Le bac a traille d’Avignon

      •Le bac a traille de Villeneuve-lès-Avignon

  •l'historique du pont de bateaux de Villeneuve-lès-Avignon

      •Le pont de pont de bateaux du 7e Génie

 

1-Introduction

C'est en créant la Earth Cache de l'île de la Barthelasse que j'ai découvert l'historique de ces ponts qui partait de la Porte de l'Oulle vers Villeneuve-lèz-Avignon, en passant par l'île de la Barthelasse.

La plupart de ces ponts passaient au dessus de "la frontière" des îles piot et Barthelasse. (pont Daladier sur le plan)

Cette partie de l'île de la Barthelasse, est situé au sud, et est Avignonnaise.

 

Carte moderne

 

 

2-Liste des six autres ponts d'Avignon

(Historique et photos plus bas)

 

1820-1843 Le pont de bois / pont de chevalets / pont Bonaparte:

C'est le premier grand pont de bois qui traversait les deux bras du Rhône d'Avignon jusque Villeneuve-lès-Avignon. (rive gauche et droite)

 

1843-1960 Le pont suspendu d'Avignon:

Le remplaçant de la première partie du pont Bonaparte allant jusque l'île Piot-Barthelasse. (rive gauche)

 

1909-1972 Le nouveau pont en pierre:

Le remplaçant de la deuxième partie du pont Bonaparte reliant villeneuve les Avignon, a l'île de la Barthelasse. (rive droite)

 

Depuis 1961 Le pont Edouard Daladier: 

Il s'agit du pont actuel, reliant Avignon a l'île de la Barthelasse, il est le remplaçant du pont suspendu. (rive gauche)

 

Depuis 1973 Le pont du Royaume:

Il s'agit du pont actuel reliant Villeneuve les Avignon a l'île de la Barthelasse, il est le remplaçant du nouveau pont en pierre. (rive droite)

 

Depuis 1975 Le pont de l'Europe:

Il s'agit du pont, le plus récent, qui est construit a la pointe de l'ile piot au sud de la Barthelasse, il traverse les deux bras du Rhône et offre une nouvelle voie entre les communes d'Avignon (Vaucluse) et des Angles (Gard). (rive gauche et droite)

 

3-Le tout premier pont Avignonnais :  Le pont Saint Bénezet

 

Construit à partir du 12e siècle il est le témoin majeur de l’histoire d’Avignon, il est connu dans le monde entier grâce à sa célèbre chanson enfantine "Sur le pont d'Avignon". Il est inscrit Patrimoine Mondial par l’UNESCO depuis 1995.

D'après la légende, le pont aurait été édifié au 12e s. par un jeune berger du Vivarais, Bénézet, sur ordre céleste.


Mais en réalité, la construction du pont a été un chantier permanent qui s’est étalé sur plusieurs siècles.

Les modifications hydrologiques du fleuve, suite à des changements climatiques à partir du XVème siècle, sont à l’origine de sa destruction.

Il n’a plus été utilisé à partir du XVIIème siècle.

Le pont mesurait 920 mètres et comptait 22 arches qui reliaient les deux rives du Rhône.


Porteur de légendes, monument emblématique du territoire, il a fait l’objet de 2010 à 2016 d’un travail interdisciplinaire sans précédent qui a mobilisé toute une communauté de chercheurs sous l’égide du Grand Avignon et du CNRS.

On peut désormais admirer le résultat de ces recherches grâce à des dispositifs muséographiques et de médiation multimédia qui reconstituent le Pont en 3D dans son paysage à différentes époques. 

 

Cliquez-ici pour regarder la vidéo du Pont d'Avignon, d'une rive a l'autre en 1550

Ci-dessous une photo du pont d'Avignon reconstitué en 3D

 

 

4-Avant les ponts: les différents moyens pour traverser le Rhône

Au XVIIème siècle, le seul pont praticable étant détruit, il fallu trouver des alternatives.

Voici les quelques moyens de locomotions permettant de rejoindre l'île de la Barthelasse et Villeneuve-lès-Avignon

 

Des escaliers au bout du pont d'Avignon

Vers 1670, on pouvait quitter les terres pontificales d'Avignon pour rejoindre l'île de la Barthelasse par un escalier de bois qui descendaient du bout de la quatrième arche du pont d'Avignon. (a cette époque l'île de la Barthelasse était très proche de la quatrième arche)

On pouvait ainsi traverser l'île à pied en suivant un chemin qui menait j'usqu'aux bacs a traille menant a Villeneuve-lès-Avignon, en royaume de France.

 

D'un port a l'autre : les traversées en bateaux.

Avant que les îles ne se soudent entr-elles, on pouvait se rendre en bateau du port d’Avignon à celui de Villeneuve-les-Avignon.

C'est d'ailleurs par cette voie d’eau qu’étaient transportées les pierres utilisées pour la construction du Palais des Papes et de nombreux édifices, et qui provenaient de la carrière des Embrunes.

 

Les bacs a traille

(Navette fluviale)

Suite à la désaffection du pont Saint-Bénezet, les bacs à traille seront utilisés dès la fin du 17e siècle pour traverser le fleuve.

Un bac à traille est une embarcation utilisée pour traverser un cours d'eau, qui se déplace le long d'un câble (la traille) tendu entre deux mâts ou deux tours situés sur chaque rive.

Celui d'Avignon fonctionna jusqu’en 1973 et fut d’un secours précieux à plusieurs reprises, notamment en 1944 alors que le pont suspendu (emplacement de l'actuel pont Daladier) avait été bombardé.

Retrouvez les "Infos bonus" en bas de page : Historique des bacs a traille.

 

Le pont de bateaux

 

Le pont de bateaux reliait le sud de l'agglomération de Villeneuve-lès-Avignon (lieu-dit les Tuileries) au sud de l'île de la Barthelasse.

Il se trouvait juste en dessous du bac a traille de Villeneuve-lèz-Avignon, 

il permettait un accès a l'île de la Barthelasse, aux piétons comme aux voitures!

Ci-dessous une carte postale du pont de bateau permettant un passage entre la Barthelasse et Villeneuve-lès-Avignon

Retrouvez "les Infos bonus" en bas de page : Historique du pont de bateaux.

 

 

5-Les 6 ponts d'Avignon, de 1820 a nos jours :

Bien avant l'actuel pont Daladier, de nombreux ponts se sont succedés les uns après les autres.

Retour sur l'historique des nombreux ponts Avignonnais qui reliait l'île de la Barthelasse aux rives gauche et droite du Rhône.

 

Le pont de bois

dit aussi pont de chevalets ou pont Bonaparte

(1820-1843)

C'est le premier grand pont de bois qui traversait les deux bras du Rhône pour se déplacer entre Avignon a Villeneuve-lès-Avignon, en passant par l'île de la Barthelasse.

Ainsi les trajets entre les deux départements était rendues plus facile.

Historique :

Le dernier pont de bois sur le Rhône fut construit de 1806 à 1818, par les entrepreneurs Magnan et Girouard, selon le projet de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Duvivier.

Le pont sur le bras d'Avignon est achevé en 1812 ; celui, sur le bras de Villeneuve en 1818.

Une chaussée insubmersible les relie sur l'île Piot.   La réception des travaux a lieu le 3 janvier 1820.

Enfin, depuis un siècle et demi, la traversée du fleuve devient permanente.

En effet, ce pont en charpente remplace deux bacs à traille utilisés depuis la fin du 17e siècle, suite à la désaffection du pont Saint-Bénezet.

Conformément au vœu du Conseil municipal, ce pont fut appelé pont Bonaparte.

La loi du 16 janvier 1805 réglemente sa construction et son péage en faveur de la ville d'Avignon qui doit en assurer l'entretien.

Ce dernier s'avère très lourd à cause des intempéries, de la violence du fleuve et de la fragilité des matériaux employés.

Des arches sont régulièrement emportées par les eaux, en 1821, 1830 et 1840.

En 1843, la portion enjambant le bras d'Avignon est détruite et remplacée par un pont suspendu.

Pendant encore un demi-siècle, la traversée du bras occidental se fera sur le pont de charpente jusqu'à ce qu'un pont en maçonnerie lui soit substitué en 1909.

Description :

Le pont de bois d'Avignon permettait à la R.N. 100 de franchir les deux bras du Rhône entre la Porte de l'Oulle, à Avignon, côté Vaucluse, et le lieu-dit Pont-d'Avignon, à Villeneuve-lès-Avignon, côté Gard.

Il était situé à l'emplacement des actuels Pont Daladier et Pont du Royaume.

L'ouvrage de 889,28 m de longueur totale comportait un pont de quinze travées sur le bras gauche et un autre de trente travées sur le bras droit.

Une chaussée insubmersible de 10 m de large les reliait sur l'île Piot, au niveau du Champ de Mars.

L'ouvrage était entièrement en bois de mélèze et reposait sur des culées en pierre de taille.

Les appuis étaient constitués de palées de pieux solidarisés par des traverses.

Le tablier de 7,40 m de large portait une chaussée bidirectionnelle à deux voies de circulation, bordée de deux trottoirs protégés par des garde-corps en bois.

 

Le pont suspendu

(1843-1960)

Ce pont est le remplaçant de la première partie du pont de bois (dit aussi pont de chevalets ou pont Bonaparte) allant d'Avignon a l'île Piot-Barthelasse. (Emplacement pont Daladier)

Un pont soumis a un péage pendant 29 ans! 

Ouvert à la circulation le 21 octobre 1843 la traversée deviendras gratuite seulement en 1872.

 

Pont suspendu sur le Rhône 1843 :                              

 

Pont suspendu après le bombardement du 25 juin 1944, vue prise d'Avignon vers les Angles :

 

Historique :

En 1840, à la suite de nombreuses destructions causées par les crues, il devient urgent de remplacer le pont en bois qui franchit les deux bras du Rhône entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.

Un pont suspendu à haubans et suspentes est substitué à la partie du pont enjambant le bras gauche du fleuve uniquement.

Le 6 février 1841, les travaux sont adjugés à Jules Seguin et l'ouvrage est ouvert à la circulation le 21 octobre 1843.

Un péage est concédé à la ville d'Avignon jusqu'en 1872 où il est racheté par l’État.    La traversée devient alors gratuite.

Devant l'importance de la circulation, l'ingénieur de Thélin présente un projet de restauration en 1880.

Le pont sera consolidé entre 1887 et 1890 par l'ingénieur Arnodin, puis en 1897 par l'ingénieur Armand.

L'ouvrage est bombardé en 1944 et remplacé pendant quelques temps par un pont de bateaux.

Il est réparé et consolidé à la Libération.

Cependant, de plus en plus vétuste il est démoli en 1960 après la mise en service du pont Edouard Daladier.

 

Description :

Le pont suspendu d'Avignon permettait à la R.N. 100 de franchir le bras gauche du Rhône (bras d'Avignon) entre la Porte de l'Oulle, en rive gauche, et l'île de la Barthelasse, en rive droite.

Il était situé juste en amont du pont de bois auquel il se substituait, à l'emplacement de l'actuel pont Edouard Daladier.

L’'ouvrage de 226,70 m de long comportait trois travées : une travée médiane de 85,90 m de portée et deux travées latérales d'environ 64,50 m sur 4,50 m de large.

La chaussée recouverte de pavés laissait le passage à deux véhicules de front, elle était bordée de deux trottoirs en bois d'1 m de largeur.

Les portiques, en pierre de taille à l'extérieur et moellons à l'intérieur, avaient une largeur de 13 m et une épaisseur de 4,70 m.

Ils reposaient sur des piles oblongues fondées sur des massifs d'enrochement.

Leur hauteur totale s'élevait à 17,75 m.

Le système de suspension métallique était mixte, constitué par des câbles porteurs à suspentes auxquels s'ajoutaient, au niveau des portiques, des haubans qui soutenaient les extrémités des travées en rivière.

 

Le nouveau pont en pierre

(1909-1972)

Ce pont est le remplaçant de la deuxième partie du pont de bois (dit aussi pont de chevalets ou pont Bonaparte) reliant villeneuve les Avignon, a l'île de la Barthelasse.

Si du coté d'Avignon le pont de bois est remplaçé par le pont suspendu, du coté de villeneuve les Avignon le pont de bois est utilisé jusqu'en 1909 avant d'etre remplaçé par le nouveau pont.

Pendant encore un demi-siècle, la traversée du bras occidental se fera sur le pont de charpente jusqu'à ce qu'un pont en maçonnerie lui soit substitué en 1909.

 

La Passerelle provisoire a gauche et le Nouveau Pont en pierres en cours de construction

(État des travaux en juin-juillet 1907)

 

Le pont de pierre en 1910 :

 

Historique :

Depuis la destruction de plusieurs arches du pont de bois en 1830 coté Avignon, on souhaite remplacer l'ouvrage établi côté Villeneuve.

Tandis que le fleuve, côté Avignon, est doté d'un pont suspendu depuis 1843, le pont de chevalets resté en place sur l'autre bras du fleuve, demande toujours des réparations fréquentes.

Après des échecs en 1833 et 1872, de nouvelles études pour la reconstruction du pont de Villeneuve sont entreprises de 1882 à 1886.

Celle-ci est finalement décidée en 1894, après une enquête d'utilité publique.  Le projet est soutenu par la Chambre de Commerce de Vaucluse.

L'étude et la construction d'un nouveau pont en maçonnerie sont commencées en 1900 par l'ingénieur en chef Dyrion et l'ingénieur Armand, et sont terminées par l'ingénieur en chef Gubiand et l'ingénieur Hugues.

Les travaux sont adjugés le 19 août 1905 à l'entreprise Fayolle et Pascal.

L'édification du nouvel ouvrage débute cette même année, à l'emplacement du pont de chevalets.

Pendant les travaux, qui sont conduits par M. Lallement, une passerelle de bois assure la liaison entre les deux rives.

L'entreprise Fayolle obtient une rallonge budgétaire en septembre 1910, rallonge engendrée par des modifications du projet initial et par les dégâts occasionnés lors des inondations des 9-10 et 18-19 octobre 1907.

Le pont est ouvert à la circulation le 4 décembre 1909.

En raison de son étroitesse et de problèmes de surcharge, l'ouvrage ne répond rapidement plus aux besoins du trafic moderne.

Dès novembre 1928, le Conseil général du Gard souhaite lui substituer un pont plus solide.

En 1936, les Ponts et Chaussées présentent un premier avant-projet de reconstruction en béton armé, puis un autre est proposé en 1940 mais aucune suite ne leur est donnée à cause de la guerre.

Le pont de pierre est partiellement détruit par les bombardements en 1944 et réparé lors de la Libération.

Il sera utilisé jusqu'en 1972 date à laquelle il est dynamité pour laisser la place au pont du Royaume.

 

Description :

Le pont en maçonnerie reliait le sud de Villeneuve-lès-Avignon (Gard), à l'île de Piot d'Avignon (Vaucluse).

Il permettait à l'ex R.N. 100 de franchir le bras droit du Rhône à l'emplacement de l'ancien pont de bois, et faisait suite au pont suspendu établi, côté Avignon, sur le bras gauche du fleuve.

Il mesurait 436 m de long pour 10 m de large.

Entièrement construit en pierre, il se composait de dix arches de 40 m de largeur chacune, voûtées en berceau segmentaire aplati, supportées par neuf piles oblongues (offrant un léger bossage) et deux culées.

Chaque pile était surmontée d'une petite construction en saillie qui soutenait les trottoirs en encorbellement.

L'ouvrage portait une chaussée couverte de pavés à deux voies (charretières) de circulation bidirectionnelle.

Elle était bordée de deux trottoirs protégés par des garde-corps.

 

 

Le pont Edouard Daladier

(Depuis 1961)

Il s'agit du pont actuel, reliant Avignon a l'île de la Barthelasse, il est le remplaçant du pont suspendu.

 

Photo du 11 octobre 1956, prise depuis la porte de l'Oulle:

Sur la gauche le pont suspendu avant sa destruction

Sur la droite Le Pont Edouart Daladier en construction

X

 

Le Pont Edouart Daladier de nos jours :

 

 

 

Historique :

Le pont Edouard Daladier d’Avignon permet de traverser le bras gauche du Rhône et remplace le pont suspendu devenu insuffisant pour assurer la fluidité du trafic routier et gênant pour le trafic fluvial.

Le projet initial est établi en 1954, par le service central d’Études techniques du ministère des Travaux publics.

Il s'agit d'un pont en béton armé à poutre bicaisson qui ne comporte qu'une pile en rivière.

Sous la direction des Ponts et Chaussées du département du Vaucluse, le maître d’œuvre, l'entreprise Rangeard et Fils est chargée des travaux qui commencent fin août 1955.

L'étude définitive est mise au point par les Ateliers de Construction de Paimboeuf en 1957.

Cette année là, l'entreprise Rangeard dépose son bilan.

Le relai est pris en 1958 par la Société des Grands Travaux de Marseille qui propose une variante en béton précontraint pour les voûtes.

L'inauguration du pont a lieu le 21 juin 1961.

 

Description :

Le pont routier Edouard Daladier assure la traversée du bras gauche du Rhône par la R.N. 580, de la Porte de l'Oulle à Avignon, en rive gauche, à l'Ile de la Barthelasse (commune d'Avignon), en rive droite.

Il est situé juste en amont de l'ancien pont suspendu.

D'une longueur totale de 236 m, le pont Daladier se compose d'un ouvrage principal et de deux viaducs d'accès.

C'est un pont à poutre bicaisson.

L'ouvrage principal comporte deux arcs en anse-de-panier en béton précontraint, de 74 m d'ouverture, dont les parties centrales sont en béton armé sur 4 m.

Ces voûtes sont encastrées sur une pile centrale fondée sur un caisson à air comprimé.

Les deux viaducs d'accès sont constitués par trois voûtes de décharge (en plein-cintre) en béton non armé reposant sur deux piles et deux culées à becs.

Le pont offre à la circulation une chaussée bidirectionnelle de 9 m de large à trois voies de circulation (deux en amont, une en aval) et deux trottoirs.

Ces derniers accueillent une piste cyclable de 2,60 m et sont bordés de garde-corps en métal.

Un escalier d'accès à volée droite et en béton se trouve dans l'axe du pont, en rive droite amont.

 

 

Le pont du Royaume

(Depuis 1973)

Il s'agit du pont actuel reliant Villeneuve les Avignon a l'île de la Barthelasse, il est le remplaçant du nouveau pont en pierre.

 

De nos jours :

 

Emplacement du pont du royaume :

Historique :

A partir de 1970, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) aménage le fleuve autour d'Avignon afin de l'adapter aux nouvelles exigences de la navigation, à la suite de la construction de la centrale hydroélectrique d'Avignon.

En effet, le bras droit du Rhône (bras de Villeneuve) devient le bras vif, et le trafic fluvial qui passait jusqu'alors par le bras gauche du fleuve (bras d'Avignon) va être déporté sur le bras de Villeneuve.

Le pont de pierre  qui enjambe ce dernier, entre l'île de la Barthelasse (commune d'Avignon, Vaucluse) et Villeneuve-lès-Avignon (Gard), ne permet pas le passage d'un trafic important.

Il est dynamité en 1972 pour faire place au pont du Royaume.

Celui-ci est construit de septembre 1970 à avril 1973 par la Société des Grands Travaux de Marseille, sous la maîtrise d'ouvrage de la Direction Départementale de l’Équipement du Vaucluse et la maîtrise d’œuvre de la CNR.

 

Description :

Dans le prolongement du pont Edouard Daladier, le pont du Royaume permet à la R.D. 900 - R.N. 580 de franchir le bras droit du Rhône (bras de Villeneuve) entre l'île de la Barthelasse sur la commune d'Avignon (Vaucluse), en rive gauche, et le sud de la commune de Villeneuve-lès-Avignon (Gard), en rive droite.

C'est un pont à poutre-caisson de plusieurs âmes en béton précontraint de 198 m de long, comprenant trois travées.

La poutre cintrée est supportée par deux piles en béton formant bec, fondées pour celle de droite, sur semelle, pour celle de gauche, sur pieux.

Le tablier porte une chaussée de 12 m de large, à quatre voies de circulation, bordée de deux trottoirs d'1,50 m.

La construction du tablier a demandé 2100 m3 de béton précontraint ; 183 tonnes d'acier et 9720 m de câble de précontrainte.

 

Le pont de l'Europe

le plus récent pont d'Avignon

(Depuis 1975)

Il s'agit du pont qui est construit a la pointe de l'ile piot au sud de la Barthelasse, il traverse les deux bras du Rhône et offre une nouvelle voie entre les communes d'Avignon (Vaucluse) et des Angles (Gard).

 

Viaduc routier dit pont de l'Europe de nos jours

Partie du pont enjambant le bras gauche du Rhône

vue générale, face amont :

 

Historique :

Au début des années 1970, la circulation automobile s'intensifie entre les communes des Angles (Gard) et Avignon : le pont Daladier sur le bras d'Avignon et le pont de pierre sur le bras de Villeneuve  sont saturés.

Le Conseil municipal des Angles souhaite alors ouvrir une nouvelle voie entre le Vaucluse et le Gard.

L'Etat est le maître d'ouvrage de ce nouveau projet.

Dans le prolongement de la déviation de la R.N. 100, la solution choisie, est un viaduc en béton précontraint de grande largeur, comprenant deux ponts sur chacun des bras du Rhône et un remblai pour traverser l'île de Piot.

C'est le groupement CFE-Boussiron qui est retenu pour le lot ouvrage d'art.

Les travaux débutent en avril 1973 pour le pont du bras d'Avignon et en août 1973 pour celui du bras de Villeneuve sous la direction de l'architecte Jacques Perrin-Fayolle, conseiller de la Direction départementale de l'Equipement du Vaucluse, maître d'oeuvre.

L’ouvrage est inauguré en juillet 1975 à l'issue de deux ans de travaux.

De décembre 2011 à avril 2013, l'entreprise Eiffage va consolider l'ensemble du tablier qui souffre de fissures.

 

Description :

Le pont de l'Europe permet à la R.N. 100 de franchir le Rhône, l’île de Piot et des voies en rive entre le Tour des Remparts sud d’Avignon au droit de la porte Saint-Roch, en rive gauche et le quartier de Font d'Irac sur Les Angles (Gard), en rive droite.

Un accès est également possible depuis l’île de Piot.

Cet ouvrage est situé au kilomètre 243, à 750 m environ à l'aval des ponts Daladier et du Royaume.

Ce viaduc est composé de deux ouvrages identiques de 222 m de long franchissant chacun un bras du Rhône et reliés par un remblai lors de la traversée de l'île de Piot.

Chaque partie comprend trois travées auxquelles s'ajoutent des travées passantes sur les rives : en rive droite et gauche pour le pont du bras d'Avignon et en rive droite uniquement pour le pont du bras de Villeneuve.

Le tablier est constitué de deux poutres bicaissons cintrées reposant sur deux piles oblongues dans le Rhône et deux culées sur les berges et liées à une dalle en béton armé supportant la chaussée.

Cette dernière, large de 19,50 m, comporte deux fois deux voies de circulation de 3,50 m, deux bandes dérasées de 0,50 m et 0,70 m et deux trottoirs d'1,50 m ; elle est bordée de garde-corps métalliques.

Les ouvrages, de profil parabolique (9400 m de rayon), sont bâtis en béton précontraint.

 

 

6-Infos bonus

(Une cache sera bientôt dédiée a ces lieux historique)

 

l'historique des bacs a traille

 

- Le bac a traille d'Avignon

Historique :

Après l'édification du pont de saint Benezet, (pont d'Avignon) l'existence d'un bac est attestée.

En effet, dès septembre 1226, une énorme crue coupe le pont et il faudra traverser par bac pendant une dizaine d'années.

Cela se reproduira régulièrement. On sait par exemple, qu'après la crue de 1470, les produits du bac provisoire sont affectés à la réparation du pont.

D'autres chutes d'arches s'étant produites, le service d'un bac à traille devient définitif.

Le 13 septembre 1571, le cardinal d'Armagnac, co-légat d'Avignon, accorde le droit de planter un pal pour attacher la traille.

La rupture du pont Saint-Bénezet lors de l'hiver 1668-1669 est irrémédiable : deux bacs - l'autre étant le bac de Villeneuve qui reliait l'île de la Barthelasse à Villeneuve-lès-Avignon - fonctionneront entre Avignon et Villeneuve, chacun assurant le franchissement d'un bras du Rhône, jusqu'au début du 19e siècle.

Madame de Grignan l'utilise dès 1671.

Il avait son embarcadère à peu près en face de la porte du Rhône, puis il fut déplacé au 18e siècle à mi-chemin entre la Porte du Rhône et celle de la Ligne.

Mais cette solution est soumise à de nombreuses contraintes : pour éviter les accidents, le bac est interdit lorsque le fleuve atteint la cote de 4 m ; les nombreux bateaux ne peuvent embarquer que quatre personnes et peu de marchandises.

Avec la construction d'un pont de bois en 1812, le bac est supprimé.

Il est rétabli le 1er janvier 1867.

Il est affermé à Joseph Debourg de 1873 à 1878 pour 440 F, puis à Marius Combe pour 1010 F, la traille permettant alors une continuité avec une voie transversale.

Tout le matériel appartient au fermier.

Le bac fonctionne en parallèle avec le pont suspendu jusqu'en 1944 où, suite aux bombardements des ponts, il assure seul la traversée pendant une vingtaine d'années.

Il dessert l'île de la Barthelasse jusqu'en 1973, date à laquelle il est abandonné faute de courant après les travaux d’aménagement du Rhône. Aujourd'hui, une navette dite du Rocher des Doms perpétue ce trajet pluriséculaire.

Description :

L'iconographie ancienne permet de localiser le dernier bac d'Avignon, en amont du pont Saint-Bénezet entre le quai de la Ligne, au pied du Rocher des Doms en rive gauche, et le chemin de halage de l'île de la Barthelasse en rive droite, au débouché du chemin de la Traille.

Les cartes postales anciennes figurent des escaliers de pierre et des pontons en bois destinés à l'embarquement et au débarquement des piétons.

Le passage était desservi par de longues barques plates, en partie couvertes d'un auvent en fer et toile.

Un câble reliait les deux rives, entre Avignon et la Barthelasse.

Les nouveaux appontements de la navette du Rocher des Doms sont peut-être situés à l'emplacement des anciens.

Des escaliers en pierre en rive droite pourraient aussi constituer des vestiges de ce bac.

 

 

- Le bac a traille de Villeneuve les Avignon

Historique :

Comme pour le bac d'Avignon, l'histoire du bac de Villeneuve est liée à celle du pont Saint-Bénezet.

En effet, à cause des crues, le pont est régulièrement en chantier.

Un bac prend alors le relais entre l'île de la Barthelasse et Villeneuve-lès-Avignon, notamment en 1226, en 1455 ou en 1471.

On sait que jusqu'en 1479, c'est le procureur du pont, Pons Roux, qui perçoit les droits de passage du bac pour les consacrer à la reconstruction de l'ouvrage.

Après l'écroulement d'une nouvelle arche le 4 mai 1668, la ruine du pont est irrémédiable.

Le Conseil général de la communauté de Villeneuve décide le 25 juin 1681, l'établissement définitif d'un bac à traille, allant de la rive droite du Rhône à l'île de la Barthelasse.

Ce bac, propriété du marquis de Gramont, était affermé, en 1782, à Claude Pourpre et à Antoine Combe, au prix de 8600 livres.

Il y avait alors deux bacs : l'un allant d'Avignon à l'île de la Barthelasse, l'autre de l'île à Villeneuve.

Sous la Révolution, le bac existe toujours : il est rétabli le 26 juillet 1793 après avoir été coupé par les Jacobins, le 14 juillet.

Avec la construction du pont de bois, le bac est supprimé en 1817.

Cependant, il est remis en service en 1821 et 1830 suite à la rupture du pont de bois.

Au 19e siècle, le bac semble soit fonctionner en parallèle avec un pont de bateaux.

Il se pourrait que le bac ait existé par intermittence avec le pont de bateaux jusqu'au début du 20e siècle.

Description :

Le bac de Villeneuve franchissait le bras droit du Rhône sur le site d'Avignon, en aval du pont Saint-Bénezet.

La traille de Villeneuve reliait le sud de l'île de la Barthelasse (lieu-dit Port) au sud de l'agglomération de Villeneuve-lès-Avignon (lieu-dit les Tuileries). Aucun vestige n'en a été repéré.

 

 

Infos bonus :

 

l'historique du pont de bateaux

 

 

Ci-dessous un plan laissant apparaitre, en son centre  un chemin courbé sur la Barthelasse.

Il rejoignait, le pont de bateaux qui se trouvait juste en dessous du bac a traille de Villeneuve-lès-Avignon,

reliant ainsi la Barthelasse a Villeneuve-lès-Avignon

Plan des Ponts d'Avignon, dressé le 26 janvier 1830 après la rupture du pont de bois :

Plan du 26 janvier 1830

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- Le pont de bateaux

Historique :

Dès le 18e siècle, il existe des projets pour substituer un pont de bateaux aux bacs qui suppléent à la destruction partielle du pont Saint-Bénezet. Ceux-ci n'aboutissent pas et c'est finalement un pont de bois qui est construit à partir de 1807. Mais celui-ci est détruit par la débâcle de 1829-1830.

Sur le bras de Villeneuve, un pont de bateaux est mis en place par le 7e Génie pour le remplacer.

Ce dernier apparaît sur les plans des ingénieurs Antoine Guiraud (26 janvier 1830 visible ci-dessus) et Legier (15 novembre 1830).

Il est actionné par les soldats du Génie.

Fonctionnant en parallèle ou en alternance avec le bac à traille , le pont de bateaux est construit et démonté, selon les besoins, tout au long du 19e siècle (notamment pendant les chantiers de reconstruction du pont de bois).

Il est encore visible sur des cartes postales du début du 20e siècle.

De nombreuses manœuvres et parades militaires s'y déroulaient.

Description

D'après les plans d'Antoine Guiraud et de Legier, le pont de bateaux reliait le sud de l'agglomération de Villeneuve-lès-Avignon (lieu-dit les Tuileries) au sud de l'île de la Barthelasse (commune d'Avignon).

Il se trouvait en amont du pont de bois et approximativement au même emplacement que le bac à traille de Villeneuve.

D'après l'iconographie ancienne, l'ouvrage était constitué de dix-sept barques à fond plat sur lesquelles était posé un platelage en bois ; divisé en portières, il était facilement démontable pour laisser la voie d'eau libre.

Des cordes reliées à des bittes d'amarrage en bois, sur les rives ou en rivière, maintenaient les bateaux.

Le pont était accessible aux piétons comme aux voitures.

Il permettait même à plusieurs fourgons de traverser le Rhône en file continue à un de front.

 

Recherches, mise en page, et mises a jour des textes, par Moriant Août 2020

Sources : https://dossiersinventaire.maregionsud.fr/gertrude-diffusion/

 

Additional Hints (Decrypt)

Erfgrm qrobhg rg crapurm-ibhf ha crh cbhe ertneqre, ryyr rfg nggnpuér qreevèer yn oneevèer. Fgnl hcevtug naq oraq qbja n ovg gb ybbx, fur'f fgenccrq oruvaq gur oneevre.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)